Quelqu'un affirma avoir vu Jacques Chirac lire des poèmes en cachette. On crut à une calomnie ; ce n'était qu'une médisance.
le Premier ministre [Balladur] a embauché deux spécialistes du tissage des réseaux d'influence (...) : Alain Minc et Bernard-Henri Lévy. François Mitterrand avait Lang et Séguéla. Balladur s'est fourni au même magasin, mais au rayon luxe.
[à propos de Ségolène Royal]
Elle a toujours été à droite, analyse un énarque (...). Comme Mitterrand. C'est d'ailleurs ça qui a dû plaire au Vieux...
Mme Cresson démontre une exceptionnelle capacité à faire regretter n'importe qui....
Oui, mais "Sarko" travaille comme un bénédictin et il est organisé comme un chartreux. "Je ne bois pas, je ne fume pas, je dors très peu, j'ai horreur des vacances" : tel est son autoportrait, dont il est assez malin pour comprendre qu'il peut forcer le respect aussi bien que provoquer la répulsion. C'est pourquoi il plaide encore et, encore une fois, sans attendre le réquisitoire. Oui, il est ambitieux, mais au moins il l'avoue. Oui, il ne pense qu'à ça, mais au moins il le reconnaît. Alors, pourquoi le lui reprocher ? Fait-on grief à quelqu'un d'avoir le ver solitaire ? Et bien lui, c'est pareil : il a, caché dans un repli de l'âme, un asticot affamé qui, sans être jamais rassasié, se nourrit d'écharpes tricolores, de voitures de fonction, de téléphones cellulaires, de rapports des Renseignements généraux, le tout cuit au jus de la combinazione.
[Conseil des ministres du 28 avril 1982]
Nicole Questiaux (...) s'attire ainsi cette répartie de Defferre : "Moi, je ne suis pas conseiller d'Etat et je n'habite pas Neuilly." "La plupart des ministres, et non des moindres, sourient", souligne Attali. Et le Président ? Il "lit ostensiblement son courrier. En réalité, il n'en perd pas une miette".
Les gens ont moins besoin d'être informés que d'avoir la mémoire rafraîchie.
Il est dans la nature de Chirac d'avoir un mentor comme il est dans celle de la mer d'être salée;
[à propos de VGE]
après avoir quémandé l'attention générale en publiant un roman à peine digne de Barbara Cartland
On n'est pas surpris que la dernière création de François Mitterrand soit Bernard Tapie ; ils ont en commun la même qualité de voyou