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Citations sur Le Fils (294)

Les livres vous peignent la vie des cow-boys comme le summum de la liberté du Grand Ouest. En réalité c'était un enfer sans nom vingt-quatre heures sur vingt-quatre - cinq mois d'esclavage au service d'un troupeau de bestiaux. Si je n'avais pas travaillé pour mon compte, je n'aurais pas tenu une seule journée.
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Je ne suis pas fou du tout. Ce sont les Blancs qui sont fous. Ils veulent tous être riches, comme nous, mais ils ne veulent pas s'avouer qu'on ne peut s'enrichir qu'en prenant ce qui appartient à d'autres. Ils croient que si tu ne vois pas ceux que tu voles ou que tu ne les connais pas ou qu'ils ne te ressemblent pas, alors ce n'est pas vraiment du vol.
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« … à bien penser, je n’ai jamais été aussi heureuse.

— On était fauchés. Ça ne nous menait nulle part.

— Un jour je serai morte. Ça non plus ça ne nous mènera nulle part. »

(Albin Michel, p.624)
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C'était l'Etat qui payait ma scolarité, par décision du juge. L'école se composait d'une pièce unique où une très jeune institutrice essayait de faire la classe à une bonne vingtaine d'enfants de tous âges. Au bout de quelques minutes, je me levai pour ne pas m'endormir. J'avais pitié des autres élèves qui ne pouvaient pas envisager de dire non à la maîtresse, ou à qui que ce soit d'autre; ils allaient s'ennuyer toute leur vie. J'avais tellement pitié d'eux que je faillis éclater en sanglots. L'institutrice, oubliant qu'elle était gentille, fonça sur moi avec sa règle ; je me laissai poursuivre un moment avant de sauter par la fenêtre.
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Les Comanches n'avaient aucune patience pour l'ignorance de leurs captifs blancs : c'est qu'ils avaient appris dès leur plus jeune âge que mettre une minute ou une heure à faire un feu, fabriquer une arme, pister un homme ou un animal, reviendrait peut-être un jour à vivre ou mourir. Quand il n'y avait rien à faire, leur paresse était inégalable, mais pour le reste, ils étaient d'une diligence d'orfèvre. Quand ils regardaient une forêt, ils voyaient chaque plante la composant, ils connaissaient son nom et en quelle saison la manger ou s'en servir à des fins médicinales; ils voyaient les traces du moindre être vivant passé là. Il ne faudrait que quelques jours à n'importe quel Comanche qui tomberait nu du ciel pour vivre confortablement.
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"Ce n'est que plus tard, une fois ses enfants adultes, qu'elle avait compris que c'est elle qui avait raison, que quand les gens s'habituent à avoir de l'argent pour rien, à ne travailler que quand ça leur chante, ils en viennent à trouver le travail dégradant. Ils cherchent désespérément à excuser leur paresse. Ils finissent par considérer les biens familiaux comme inhérents à la vie même, comme l'eau, l'air ou des draps propres." p76

"J'étais parmi eux depuis un an et les Comanches me traitaient comme n'importe lequel des leurs, même s'ils m'avaient à l’œil, tel un oncle anciennement débauché qui a promis de se réformer." p153
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Toutes les tribus des Plaines utilisaient des flèches à trois plumes, sauf certaines bandes de l'Est qui n'en utilisaient que deux, ce que nous méprisions car les flèches étaient moins précises. Bien sûr, les Indiens de l'Est s'en fichaient puisqu'ils vivaient des rations hebdomadaires de viande allouées par les Blancs, et qu'ils étaient presque toujours ivres, à regretter de ne pas être morts avec leurs ancêtres.
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La différence entre un homme courageux et un lâche est très simple. C'est une question d'amour. Un lâche s'aime...
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Certes, on voulait pour ses enfants une vie meilleure que la sienne. Mais à partir de quand le mieux devenait-il l'ennemi du bien ? Sans incertitude matérielle, les êtres humains s'autodétruisaient. Elle pensa à ses petits-enfants, à tous ceux qui suivraient.
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Les morts étaient des concurrents déloyaux, figés dans leur perfection quand la chair des vivants n'en finissait pas de faiblir.
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