À force de côtoyer le grand maître en la matière, j’ai par exemple cerné que lorsque le mec mignon qui tient le pressing me demande mon numéro, il n’évoque pas ma place dans la file d’attente, mais mon portable. Et qu’un type qui fait des haltères sur Venice Beach et qui me propose de lui appliquer du monoï attend de moi un massage sensuel, pas une couche d’écran total épaisse et blanche.
Je suis vraiment au degré zéro du flirt. Je ne comprends pas les signaux qu’on m’envoie. Et quand je crois les saisir, en général, je me plante.
C’est plus simple de se jeter à l’eau quand on tient la main de quelqu’un, tu ne crois pas ?
Mon instinct me répète que je devrais faire un saut chez le garagiste, mais je n’ai pas de quoi régler la note, alors pour l’instant, je fais abstraction des voyants lumineux qui clignotent. Ça me divertit en attendant que le feu passe au vert et ça ajoute un peu de suspense à mes déplacements !
On prendra chaque épreuve l’une après l’autre, et on la surmontera, main dans la main. Car, j’en suis plus convaincu que jamais : ensemble, on sera indestructibles.
[…] ce sont les gens malheureux qui éprouvent le besoin d’humilier et de faire du mal. Les gens heureux ont d’autres choses à penser. Ils sont occupés à aimer, à construire, à rêver. Ils ne s’enlisent pas dans la malveillance.
Ouvrir son coeur, c’est tendre un poignard à l’autre et lui proposer de frapper où il veut.
Je suis nul pour réconforter les gens, surtout ceux auxquels je tiens.
c’est plus simple de se jeter à l’eau quand on tient la main de quelqu’un, tu ne crois pas ?
[---] Aimer rend vulnérable, je le sais. Ouvrir son cœur, c'est tendre un poignard à l'autre et lui proposer de frapper où il veut.
Je tiens tellement à lui, mais je nage dans le même temps dans un océan constitué uniquement de mes peurs les plus profondes.