AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La mémoire des couleurs (45)

Le fameux antidote détenu par Jade serait-il la lecture ?
depuis que je me suis mis à lire- à lire sans Augmentation-, les pensées des autres ne me parasitent plus. J'ai commencé à mener ma propre vie. (p. 241)
Commenter  J’apprécie          250
- Tu as rêvé de la ville où tu vivais. Elles se ressemblent toutes sur Circé.
- Pourquoi n'y avait-il pas d'habitants ?
_- ça, je l'ignore. Les rêves ne sont pas un décalque de la réalité. Ils sont des messages cryptés. Une façon pour notre cerveau de dire quelque chose qu'on ne déchiffrera que plus tard. Ou jamais. (p. 113)
Commenter  J’apprécie          190
- Je ne comprends pas cette répartition tranchée entre Noirs, Blancs, Jaunes. Les pigments des humains sont beaucoup plus variés que la poignée de couleurs qu'ils distribuent à tout le monde.
- Tu as raison. Les humains (...) réduisent tout à quelques catégories. Ca les rassure. Leur esprit a du mal à appréhender les réalités complexes.
Commenter  J’apprécie          170
Je réalise que les six mille langues qu'on m'a greffées lors du transfert ne rendent pas justice à l'imagination des humains. Ils ont sans cesse besoin de nouveaux mots pour traduire leur expérience. (p. 245)
Commenter  J’apprécie          140
-Fais-lui confiance. Il a soigné des arbres dans une quantité de pays.
- Ah bon ? fait-elle, soudain intéressée.
-Tu devrais voir ses dessins de forêts. Quand on les regarde longtemps, on a l'impression de se perdre à l'intérieur. C'est comme faire un voyage. (p. 77)
Commenter  J’apprécie          130
André, en revanche, a toujours du temps à me consacrer . Depuis qu'il m'a ramené chez lui après ma chute près de la voie ferrée, il ne compte pas le temps passé avec moi. J'ai l'impression d'être un arbrisseau qu'il a trouvé dans son arrière-cour et dont la croissance lui tient à coeur.
Il est bavard comme pas un mais j'aime l'écouter parler. Ses mots ne sont pas juste des mots, ils éveillent des images. (p. 150)
Commenter  J’apprécie          120
La chanson commence. Pendant quelques secondes, je suis pris de vertige à l'idée que les objets de la brocante pourraient avoir une fonction secrète, impossible à déceler de prime abord. (...)
Les humains appellent ça l'imagination. (...)
La vie sur Terre réserve bien des surprises. Tandis que sur Circé, les surprises sont des anomalies que les diagnostics systèmes doivent corriger sur-le-champ. (p. 146-147)
Commenter  J’apprécie          120
- Un atelier ? Pour quoi faire ?
- De la peinture, évidemment. (...) Pardon, ça ne te dit rien bien sûr. Il n'y a pas de peintres sur Circé. Ni d'écrivains ou d'artistes. Mais c'est ce que je fais de mes journées. Avec une palette réduite, la gamme limitée des couleurs terrestres, je peins les toiles que tu vois ici. (...)
-Et ensuite ? A quoi elles servent ?
- A rien. Je les peins pour le plaisir.
-C'est une activité terrestre ?
-Oui. depuis les premiers temps de l'humanité, les habitants de la Terre reproduisent ce qu'ils ont vu dans leur quotidien, ou des visions qui viennent de leurs rêves.
- Une activité liée aux rêves ? Je comprends mieux. On ne rêve pas , sur Circé...(p. 112)
Commenter  J’apprécie          100
Se peut-il que la part la plus secrète des humains ne soit pas contenue dans leurs pensées, mais dans cet endroit mystérieux qu'ils appellent le coeur ?
Pour nous, le coeur est un organe purement fonctionnel. L'oracle ne l'a pas Augmenté. Il s'est simplement assuré qu'il ne battra pas au-delà de soixante-six ans.
mais les humains lui attribuent un rôle essentiel. Leurs images les plus saisissantes se rapportent au coeur : un crève-coeur, parler à coeur ouvert, en avoir gros sur le coeur... (p. 219)
Commenter  J’apprécie          90
Tous ces objets, je ne les regarde déjà plus avec le même étonnement. Les marques d'usure, les fils qui dépassent, les plis impossibles à effacer, tout ça me donne l'impression qu'ils racontent une histoire.
En longeant les portants chargés d'habits, je crois voir une minijupe frémir du premier rendez-vous où elle fut portée. (...) Sur les paillettes d'un sweater au dégradé clair-obscur, je vois passer les nuages d'une promenade pluvieuse où l'on s'est senti seul sous un auvent ou un pont. (p. 69)
Commenter  J’apprécie          90






    Lecteurs (229) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La mémoire des couleurs

    Comment s'appelle le héros?

    Stéphane
    Mauve
    Anna
    Rouge

    2 questions
    1 lecteurs ont répondu
    Thème : La mémoire des couleurs de Stéphane MichakaCréer un quiz sur ce livre

    {* *}