Chez Paskal Millet, les monstres ont un nom, ou plutôt un prénom ; Ils s'appellent Karl, Gilles, Jacques, Gaspard...elles se nomment Emma, Natacha, Agnès, Juliette...
Ils ont tous et elles ont toutes une histoire, qui tient en une planche.
Ils sont souvent victimes autant que bourreaux, victimes de leur nature, ou de la nature qui leur a joué de drôles de tours...
Natacha, par exemple voit l'avenir des gens qu'elle touche, et puis elle devient mère, prend son bébé dans les bras et...
Le destin frappe !
Et il frappe fort avec Paskal Millet, c'est presque toujours gore, violent, cru, d'un humour mordant, mais non dénué d'une petite touche de tendresse par-ci par-là...
Car l'auteur les aime ses monstres !
En quelques cases, l'affaire est entendue, le glas-ou le tocsin- a sonné, on peu passer la serpillière, et tourner la page.
Mais ces monstres sont ils toujours mauvais ?
Car après tout si Jeffrey Dahmer est un monstre, Quasimodo l'est aussi.
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