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Critique de umezzu


Le Minier 2023 démarre barbouillé de sang et d'actes de torture dans un climat malsain. Une ambiance qui évoque certains romans de Jean-Christophe Grangé, et qui m'a particulièrement rappelé Train d'enfer pour ange rouge de Franck Thilliez. Bizarrement, quelques dizaines de pages plus loin, ce roman est explicitement mentionné et le commandant Martin Servaz de la PJ de Toulouse va même croiser à l'occasion d'un déplacement sur Paname le commissaire Franck Sharkho. Hommage ? Échange de bons procédés ?

Reste que cette enquête dans le monde du cinéma d'horreur en rajoute beaucoup dans l'immonde – et franchement inutile. Minier sait écrire un thriller, les chapitres s'enchaînent, avec quelques scènes d'action plutôt réussies, mais globalement le contenu est faible. Les renvois au cinéma d'horreur raviront sans doute les amateurs du genre – dont je ne suis pas. Minier se permet même de placer en fin d'ouvrage une liste des meilleurs films du genre, selon lui. Une liste qui tient un peu du jeu des sept erreurs…

Minier semble avoir voulu écrire un roman plus noir, plus tourmenté que d'habitude, mais Servaz a dénoué par le passé des enquêtes tout aussi tortueuses, qui étaient plus prenantes et complexes. Un oeil dans la nuit reste cependant un page-turner qui peut occuper quelques heures.
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