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3,64

sur 151 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'étais très emballée car j'aime beaucoup l'éditeur, la couverture était pas mal et les avis excellents (je crois que je vais me méfier de plus en plus des livres trop bien notés).
J'avais été attirée également par l'histoire de Luka tirée de faits réels. Au final on se demande presque ce que cette partie vient faire là (dommage).
J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire, trop de personnages et de va et vient entre différentes villes. Je n'ai pas saisi l'intrigue (même après avoir refermé le livre je ne suis pas sure qu'il y en ait une).
Bref, je me suis ennuyée, forcée même à terminer.
Seul point positif l'écriture, qui est assez fluide.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Forêt Obscure ?
"Est-il utile une fois de plus que je vous dise à quel point j'aime les thrillers et la collection de la Bête Noire ?"

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"À Montréal, Louise Beaulieu, flic en perdition, n'a pas très envie d'enquêter sur ce détraqué qui poste des vidéos de chats qu'il torture. Jusqu'à ce qu'il ne s'agisse plus de chats..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Décidément, en ce moment, il semble que je sois complètement à contre courant de la blogosphère. Alors que les autres chroniques sont plutôt dithyrambiques sur ce roman, personnellement je n'ai pas aimé. Beaucoup d'éléments ne m'ont pas convaincue. J'ai déjà eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, qui ne cesse de naviguer entre plusieurs actions, plusieurs lieux, plusieurs époques... Difficile de démêler tous les fils. Pour conséquence, le grand nombre de protagonistes nous empêche de nous attacher particulièrement à l'un ou l'autre, surtout compte tenu de leur histoire respective. Ah oui, parce que, tenez-vous bien, l'une à vu sa soeur mourir enfant, l'autre a perdu sa fille tuée par un chauffard, la troisième a une petite fille atteinte de progeria... Ça fait vraiment beaucoup de malheurs pour une poignée d'individus et encore je ne vous en ai pas dit la moitié. J'ai trouvé ça franchement ridicule et je ne vous parle même pas des énormes et improbables coïncidences... Enfin, je dois admettre que je suis assez gênée par l'utilisation faite ici de Luka Rocco Magnotta et du meurtre qu'il a commis. Tout d'abord, parce que cela me paraît trop récent pour être exploité, ensuite pour l'ajout d'un élément "expliquant" le meurtre : Luka aurait vu sa soeur se faire violer. Bien que je sois personnellement bien consciente qu'il s'agit d'un élément de fiction, je trouve ce mélange avec la réalité dangereux, d'autant que Luka a vraiment une soeur pour qui la situation doit être suffisamment difficile sans en rajouter une couche..."

Et comment cela s'est-il fini?
"Plutôt mieux que le reste. Une fois toutes les intrigues fondues en une et l'amoncellement d'histoires secondaires écarté, on commence à s'y retrouver. Mais les jalons posés pour amorcer une suite n'ont pas suffi à me faire oublier le reste et je sais déjà que pour moi ça s'arrêtera là."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Une forêt obscure

Fabio M. Mitchelli

2016 – La bête noire – 400 pages


Présentation de l'éditeur :

" Je n'ai rien d'un monstre. Je suis là uniquement pour nourrir l'esprit de la forêt, en lui offrant la chair de la jeunesse. " Daniel Singleton, alias Robert Christian Hansen (1939-2014), le monstre d'Anchorage.
À Montréal, Luka diffuse sur le Web les images des animaux qu'il torture, puis celles de son amant qu'il assassine à coups de pic à glace. Pour enquêter sur une telle affaire, il faut un flic borderline comme Louise Beaulieu.
En Alaska, dans la petite ville de Juneau, deux jeunes filles sont découvertes en état de choc. Pour comprendre, il faut un flic comme Carrie Callan, qui va exhumer les vieux secrets et regarder le passé en face.
Le point commun à ces deux affaires : Daniel Singleton, un tueur en série. du fond de sa cellule, il élabore le piège qui va pousser Louise à aller plus loin, toujours plus loin... Jusqu'à la forêt de Tongass, là où le mensonge corrode tout, là où les pistes que suivent les deux enquêtrices vont se rejoindre.
Ce roman est librement inspiré du meurtre commis par Luka Rocco Magnotta en 2012, ainsi que des crimes de Robert Christian Hansen, qui a violé et assassiné 17 femmes entre 1971 et 1983.


Mon avis :

Je n'ai pas aimé, mais pas du tout et si je suis allé jusqu'au bout c'est uniquement parce que je rechigne à abandonner un livre.
Il y a trois parties, un prologue et un épilogue et, bien entendu, des chapitres. Ces chapitres commencent tous par la date, l'adresse complète, ville, pays et ce à quoi elle correspond, commissariat, domicile d'untel, etc.
Rien que cela m'énerve, je ne souhaite pas lire cette en-tête mais comme mes yeux sont attirés, alors, forcément je lis. Ensuite citer des chansons en anglais c'est bien, les traduire c'est mieux, Mitchelli doit penser que ses lecteurs sont tous bilingues ! Je n'ai pas envie de m'occuper l'esprit avec une traduction, je lis et ça doit coule, rien d'autre. Là on perd du temps. Et puis ces explications scientifico-wikipediennes m'insupportent ! Je ne dis pas que c'est du plagiat, non, mais c'est drôlement bien imité. Vous pensez que je suis mauvais coucheur, que nenni. Mais j'ai eu l'occasion d'écouter M. Mitchelli au sujet de ce livre, disant qu'il écrivait simplement pour toucher le plus grand nombre de lecteur. C'est loupé. Fallait rester vraiment simple et ne rien dire.
Pour l'écriture, il y a une tentative de mots cogneurs de phrases, sans la musique qui va avec et c'est dommage, on ne suit pas, du moins, moi, je ne suis pas. Entre Québec et Juneau en Alaska, on ne pratique pas la même langue et si une québécoise parle anglais ce n'est certes pas avec des « tabernouche », « marde », « câlisse » et « tabernacle » mots d'usage au Québec qui ne veulent rien dire en anglais. Il faut rester dans une certaine logique sans y déroger faute de quoi on s'égare et on égare le lecteur.
Que dire de l'intrigue si ce n'est qu'elle ne m'a pas emballé. On trouve dans la littérature des exemples meilleurs d'ouvrages dédiés à des tueurs en série, je pense à Ann Rule notamment et bien d'autres qui n'utilisent pas l'horreur comme descriptif des actes relatés. Après tout pourquoi pas, certains aimeront, je préfère, pour ma part, ce qui est suggéré. A aucun moment je n'ai ressenti le moindre frisson et même je n'appréciais plus guère, à force, devoir reprendre ce livre pour continuer ma lecture.
Le clin d'oeil au « Silence des agneaux » aurait pu être sympa, mais là aussi la puissance du verbe n'y était pas.
Je ne conseillerai pas ce livre.

2/5
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Mai 2010 une jeune fille est retrouvée morte dans la forêt près de Juneau en Alaska. Deux ans plus tard, deux jeunes filles sont retrouvées vivantes mais dans un état catatonique à l'orée de cette même forêt. Commence alors une enquête qui va entraîner les policiers sur les traces d'un tueur en série et révéler les secrets les plus sombres de la ville. Un roman noir, très noir parfois trop noir. Chacun des protagonistes a perdu quelqu'un par meurtre ou suicide ou a un malade dans sa famille, l'ambiance est vraiment très lourde (trop ?) dans ce roman inspiré de faits réels.
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Dès le début je n'ai pas vraiment accroché. Je pensais qu'un thriller écrit sur des faits réels allait me choper mais pas du tout... Je crois que je préfère quand tout est inventé, imaginé. Aucun affect pour les personnages, les deux enquêtrices sont présentées dès le départ avec leur fardeau respectif c'est fatiguant... j'aurai au moins appris des choses sur ces faits divers.
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quelle déception.... que la lecture fut longue.... trop de déviations sur une enquête tue le livre sans aucun doute.
1er point, l'inclusion de l'enquêtrice québequoise était une bonne idée mais était il vraiment utile de la faire parler québequois??? indigeste .
L'inclusion du dépeceur de Montréal n'apporte strictement rien à l'histoire et je trouve ce procédé de passe passe d'une histoire à l'autre usant. L'écriture est longue bref j'ai fini ce livre en débouchant le champagne contente d'en être venue à bout..
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