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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dragon Head est un sublime manga évoluant dans un univers post-apocalyptique et qui traite principalement de la peur humaine. Il a été par ailleurs adapté au cinéma en 2003.
Dès les premiers tomes, une simple sortie scolaire se transforme en cauchemar et débouche sur un huis-clos très anxiogène pour les 3 héros coincés à l'intérieur du tunnel. Dès lors, l'auteur choisit de faire d'eux 3 cas qui réagiront différemment devant cette situation de crise.
Les instincts primitifs ressortent et l'homme devient un loup pour l'homme, prêt à tout pour survivre, quitte à tuer les autres.
Lorsque Teru et Ako sortent du tunnel, l'espoir revient pour eux. Mais quand ils assistent aux paysages de mort à leur sortie, le désespoir renait. Pourtant le héros nourrit une dernière volonté, celle de rentrer chez lui. Pense-t-il être à l'abri là-bas ? Ou sa maison ne représente-t-il qu'un lieu familier ? Qu'est-ce qu'il espère trouver au bout de la route qui lui permet de croire que lui et Ako seront en sécurité ? Qu'est-ce qui le rend si fort ? Ce manga a été dessiné en 1995 et reste des années après toujours aussi puissant car cette atmosphère oppressante se ressent à chaque instant comme si l'on y était.
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Un manga effrayant. Ce n'est pas si souvent qu'on a peur de tourner une page et qu'on se dit que non, ce n'est pas une bonne idée de le lire le soir... L'ambiance oppressante est très réussie. On a très peur pour les persos.
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Manga d'horreur. Un conseil pour les claustros : passez votre leur chemin !

Lors d'un voyage de lycée, un train déraille sous un tunnel provoquant un terrible accident.

Le manga démarre très fort dès les premières pages : une scène cauchemardesque dans le train : noir complet avec plein de cadavres sur les fauteuils. Quand le jeune Téru se réveille c'est la panique qui s'empare de lui. Est-il le seul rescapé ? Rapidement il s'aperçoit que le tunnel est bouché par des gravas des deux côtés. Comment va-t-il s'en sortir ? Les secours vont-ils le sauver ?

Le point fort de cette série : un très bon scénario qui joue évidemment sur le suspens, l'effroi et l'addiction du lecteur qui osera tourner les pages. C'est un manga étouffant où l'angoisse monte rapidement. le sentiment de peur des personnages prend différents aspects, à divers degrés et c'est au yoyo que joue le mangaka pour nous soulever le coeur d'un seul coup et nous laisser respirer un temps avant de repartir de plus belle. On se demande constamment comment il va réussir à nous surprendre, à contourner les obstacles et à maintenir en haleine le lecteur.

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J'ai littéralement pris une claque en lisant ce manga. Dès que j'ai lu les premières planches, je me suis laissée happer par cette histoire et le destin de ces trois adolescents.

On a le cerveau qui va a mille à l'heure. L'auteur sait délicieusement jouer avec nos émotions nous entrainant dans les méandres de la pensée humaine quand elle est confrontée aux pires situations.

Ce manga a joué à la perfection avec une de mes plus grandes phobies – être enterré vivante. J'ai eu l'impression d'être avec eux dans ce tunnel.

La suite sur le blog ... ;)
Lien : https://lavoleusedemarquepag..
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La peur.

La peur s'insinue dans chaque case du manga Dragon Head et ce, du début jusqu'à la fin. Elle s'écoule tel un magma fumant et instille dans l'esprit de nos pauvres lycéens que sont Ako, Nobué et Téru, une vision cauchemardesque d'un monde qui n'est désormais plus le leur. Suite à une catastrophe à l'ampleur inimaginable, le Japon n'est plus qu'un vaste Enfer dont le ciel noir charbonne chaque espace de lumière pénétrant son dôme, enfermant nos jeunes survivants.

S'en suit alors, après une fuite d'un tunnel où leur train était coincé, une longue et harassante escapade pour tenter de comprendre ce qui est arrivé au monde qu'il connaissait. Et il faut dire qu'à ce moment là, si l'horreur en huis-clos avec ses relents de surnaturel faisait complètement mouche sur moi, je n'étais pas prêt pour la suite de leur épopée sans fin et l'atmosphère poisseuse constante.

Le mangaka Mochizuki prend, tel Ottomo, un soin tout particulier (sans être orfèvre du détail) à développer des paysages de désolation tous plus cataclysmique les uns que les autres, où s'aligne avec une efficacité graphique complète les restes agonisants de ce qui était autrefois une civilisation moderne. Et c'est sans compter sur l'effroyable succession de rencontres et d'évènements terribles auxquels le petit groupe se confronte, ne cessant de s'amonceler sur les épaules fragiles de cette jeunesse en perdition, et qui donne rapidement le ton global de l'oeuvre qu'est de dépeindre une constante recherche d'espoir. Tel un artisan de la mort, flirtant entre le biblique et la catastrophe naturelle, Mochizuki profite des instants de rares calmes de ses protagonistes pour s'emparer du concept de peur même, et ainsi la décortiquer sous toutes ses coutures : qu'est-elle vraiment ? Quelle importance joue t'elle quand on se retrouve face à la sidération la plus totale ?

Sans chercher pour autant à entrer dans une analyse poussée et rigoureuse, avec notamment un dernier tome qui s'alourdit inutilement en réflexions philosophiques, Dragon Head réussit cependant haut la main son pari d'être une oeuvre post-apocalyptique à part et de traiter d'un état de stupéfaction permanente face à l'horreur d'un monde en cendres. Jamais gratuite, la perte d'espoir face à une humanité désemparée et revenue à l'état sauvage, en prise avec elle-même et la nature, donne du grain à moudre à ce manga pour offrir une réflexion visuelle sur l'essence même de la peur, qu'elle soit tapie dans les ombres d'un tunnel sombre et crasseux, ou dans le coeur des Hommes.

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« Dès le début, j'ai senti qu'il y avait quelque chose dans l'obscurité…J'y ai vu un monstre, là, tout au fond…Un monstre qui, petit à petit, a tenté de me dominer ! »

Un mois avant ma naissance, Minetaro Mochizuki démarrait sa série culte : Dragon Head. Ayant découvert l'auteur avec Chiisakobé il y a plusieurs mois, j'avoue ne pas avoir fait directement le rapprochement tant ces deux séries sont différentes l'une de l'autre. Dragon Head est une série vraiment sombre qui marque et interpelle avec une ambiance à la Walking Dead. Cette lecture a été, pour moi, une expérience forte. Voilà pourquoi j'ai décidé d'écrire à son sujet.


Dragon Head, de quoi ça parle ?

Sur le trajet du retour d'un voyage scolaire, le train déraille et se retrouve totalement enseveli sous un tunnel effondré. Seuls trois élèves survivent et se retrouvent dans l'obscurité la plus totale. Ils vont devoir survivre en attendant les secours…qui ne semblent pas près d'arriver.

Mon avis…

L'ambiance du titre est incroyablement sombre, oppressante, pesante, lourde…grâce à une prédominance marquée du noir mais surtout à une narration très lente parfois proche du contemplatif qui accentue le sentiment de perdition des personnages. On est perdu, on ne sait pas où on va ni comment y aller, on sait plus qui on est, ce qui est bien ou mal…Tout est lent, un peu comme si le temps s'était arrêté, comme si plus rien n'avait d'importance. Les protagonistes vont tanguer entre différents états d'esprit, passant sans cesse de l'espoir au désespoir, sombrant parfois dans la folie lorsque la réalité devient trop difficile à supporter.

L'auteur prend le temps d'explorer la psychologie de ses personnages, il semble même accorder davantage d'importance à leurs introspections qu'à l'action de son récit. Et ça, c'est un point que j'ai particulièrement apprécié dans ce titre, ce qui le rend si particulier. On ne suit pas une simple histoire mais une évolution de pensées racontée par le biais d'une histoire, tout est dans la nuance. Les événements s'enchainent lentement, ce qui laisse davantage de place pour la contemplation de l'environnement ainsi que pour les réflexions profondes et internes des personnages qui se retrouvent en proie à la peur.

« Je ne veux pas…mourir ! J…J'ai peur…J'ai peur…

Y A QUELQUE CHOSE, LA-BAS ! AAAAAAH ! »

En effet, au-delà d'un simple récit de survie, il s'agit d'une réelle exploration des comportements humains face à la peur. Lors de cette aventure, les protagonistes vont vivre des choses bien dures et rencontrer de nombreux personnages, tous très différents avec leurs gestions personnelles de la peur. Certains vont sombrer dans la folie et perdre toute rationalité, toute moralité, d'autres optent pour la fuite ou encore le déni. Ce qui est certain, c'est que le monde n'est plus le même qu'avant et ne le redeviendra probablement jamais, une réalité qui effraie et pousse l'humanité dans ses extrêmes. le titre « Dragon Head » se révèle d'ailleurs être une référence directe à la peur ou à son absence.

Si l'auteur développe énormément les pensées de ses personnages et dessine ses planches dans un style assez contemplatif avec de nombreux points de vue d'une même scène sur la même planche, l'intrigue n'en demeure néanmoins pas en reste. Tout au long de la série, l'auteur tient le lecteur en haleine, usant habilement de divers rebondissements, de rencontres insolites, d'un certain art du suspense….jusqu'à lui offrir une fin cohérente à l'image de l'ensemble de son histoire. Il s'agit d'une série qui se dévore, qui rend accro…L'envie de savoir si les protagonistes vont réussir à rentrer chez eux, l'envie de connaitre la vérité derrière la « catastrophe », ces envies sont puissantes et poussent à lire le récit jusqu'au bout une fois lancé.

Le titre présente des scènes très dures sans pour autant plonger dans le gore gratuit. Il y a des cadavres mais cela reste assez soft, il n'y a pas d'entrailles à l'air ou d'autres choses peu ragoutantes du genre. L'auteur préfère jouer sur l'horreur psychologique plutôt que sur l'horreur du « dégout », je trouve ce traitement intelligent, l'impact n'en est que plus impressionnant. Des scènes traumatisantes et éreintantes, il y en a…mais sans surenchères ou effusions de sang inutiles.


Côté édition, je possède la première version de la collection Pika Graphic qui propose un format plus grand que la moyenne, de quoi profiter pleinement de l'univers graphique du mangaka, ça en vaut vraiment la peine. Dragon Head va être réédité le 20 janvier 2021, toujours dans la collection Pika Graphic, avec des couvertures plus modernes. Je vous conseille de vous la procurer si vous ne possédez pas encore la série.

Conclusion…

Dragon Head explore la nature humaine dans ses derniers retranchements, ses personnages sont confrontés à des situations horribles et doivent affronter leurs peurs afin de survivre dans un nouveau monde beaucoup plus hostile que le précédent. Un titre marquant, sombre et dur qui se dévore sans modération. L'action y est lente et pesante, elle contribue à l'atmosphère angoissante qui règne dans l'oeuvre où l'introspection et les guerres psychologiques sont reines. Ma série préférée de l'auteur pour l'instant. Je compte découvrir Tokyo Kaido prochainement.
Lien : http://lekitsunelit.monespac..
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☼ Mon avis ☼




Dragon Head est un manga qui possède plusieurs versions, il y a dans un premier temps, le manga classique qui a été lancé en 1995 au Japon et qui est sorti en France en 2001 au prix de 6€95.
On retrouve aussi la version pika graphique que je possède actuellement au prix de 10€50.
En 2017, une nouvelle version voit le jour, mais cette fois-ci en édition double au prix de 18 €.
Je trouve que ces plutôt une bonne idée de la part de pika éditions, puisque au final, nous les lecteurs ont le choix du format qu'on préfère acheter que ce soit pour avoir la série à un prix classique ou pour l'avoir avec un grand format pour apprécier davantage les planches.
Grâce à la médiathèque d'Étel, j'ai pu enfin découvrir ce magnifique manga auquel j'ai eu un vrai coup de coeur.
Dans un premier temps, je vais vous parler de l'auteur de ce manga qui à réaliser de nombreux ouvrages que je trouve très intéressant ou qui risque de m'intéresser à l'avenir.
Mochizuki Minetaro à réaliser en 1993, la série " la dame de la chambre close " en 1995, il a créé " Dragon Head " en 2003, la série " Mais Wei " en 2008 la série " Tokyo Kaido " Mochizuki crée la série " Chiisakobe " en 2012 ainsi que L'île au chien en 2018.
Je possède actuellement deux oeuvres, celui de Tokyo Kaido ainsi que L'île au chien.
Aujourd'hui, je vais vous parler de Dragon Head qui possède une très jolie couverture riche en couleurs.
On peut apercevoir, un titre en relief joliment dégradé avec deux teintes rosé et bleuté, qu'on retrouve également sur le personnage ainsi que sur les écritures japonaises.
Le dos du livre représente une planche tous en couleur qu'on peut observer durant la lecture de celui-ci.
La planche qui a été choisi représente à la perfection l'ambiance de la série.
Lorsque vous ouvrer le livre, je vous déconseille de lire le résumé car ils regroupent les informations élémentaires de la série.
Pour ma part, je préfère découvrir l'intrigue sans connaître le thème, après vous faîtes comme vous voulez, tout dépend de vos préférences.
Ensuite, on peut remarquer de nombreuses pages en papiers glacés tous en couleurs qui montrent à la perfection l'horreur.
Parlons maintenant de l'histoire qui possède une ambiance très sinistre, les personnages qu'on rencontre sont atteint psychologiquement.
Ce qui est le plus intéressant c'est que chaque enfant ne réagit pas de la même façon au début quand il se réveille, quand ils comprennent la gravité du problème et quand surtout ils apprennent cet élément qui va tout simplement les briser.
On peut apercevoir que Teru qui est le personnage qu'on suit dès le début est la personne la plus résonné du groupe.
On découvre également Nobuo, qui est le personnage le plus intéressant au niveau de son état de santé, on le voit passer de toutes sortes d'émotions en si peu de temps que ça devient pour lui très compliqué à contrôler.
Pour finir, il y a Ako qui est une fille qui se réveille plus tardivement à cause de sa blessure et qui du coup n'est pas encore assez développés dans l'histoire et auquel, je vais prendre plaisir à découvrir dans le prochain tome.
Pour moi, les points forts de la série se situent sur l'ambiance qui est plutôt malsaine, avec le tunnel, le noir, les morts, l'odeur des cadavres qu'on peut imaginer, le sang.
Il y a également l'état d'esprits des personnages qui sont très bien représentés.
Je dois avouer que je me suis senti du début jusqu'à la fin en pleine immersion, j'ai vraiment eu l'impression d'être avec eux dans ce tunnel.
Il y a aussi le graphisme qui est juste hallucinant, je suis complètement fan.
On ressent parfaitement, la peur, l'inquiétude, la dépression, la souffrance que vivent les protagonistes grâce aux planches sombres.
Je vais finir par les trames, que je trouve beaucoup trop nombreuses après ça reste compréhensible puisque l'intégralité de l'oeuvre se passe dans le noir.Après je trouve qu'elle ne dérange en aucun cas la lecture, les trames ne m'ont pas choqué mais elle reste quand même bien présente.

En conclusion : Dragon Head est un titre très prometteur ou les humains se battent pour leur propre survit.
Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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Un très très bon manga. Une histoire originale et captivante
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