Ce livre avait un double intérêt pour moi : découvrir une
fiction sur la thématique du Sida, et me plonger dans une nouvelle, format laissé de côté depuis quelques années.
J'adorais en effet les oeuvres de
Dino Buzatti,
Julio Cortazar, et
Borges notamment. C'était simple, efficace et percutant. On comprend directement où veut en venir l'écrivain.
Tout le contraire de cette longue nouvelle de Judith Moffett. Alors certes, elle n'est pas dans le même registre que les auteurs cités précédemment. Mais j'ai trouvé qu'elle laissait trop d'éléments, qui semblent a priori importants, sans développement (pour n'en citer qu'un : les extra-terrestres).
Je n'ai pas grand chose à redire sur le style, qui rend la lecture agréable, et il faut souligner le courage d'écrire une fiction dans les années 80 sur la thématique du SIDA. Mais l'approche globale ne m'a pas fait vibrer, j'ai l'impression d'être totalement passé à côté, de n'avoir pas compris le sens de l'histoire.
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