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EAN : 9782714421036
236 pages
Belfond (28/11/1991)
5/5   1 notes
Résumé :
Dernière phrase de Madame Bovary : Homais vient de recevoir La Croix d’honneur.
Premier chapitre de Madame Homais : Homais prépare «  l’apothéose d’un apothicaire » c’est à dire le compte rendu dithyrambique de la cérémonie qui aura lieu le lendemain

A partir de cette malice toute flaubertienne, Sylvère Monod entreprend de conter ce que l’écrivain normand avait negligé de mettre en œuvre : la vie de la femme du pharmacien, avant, pendant et a... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lors de mes études universitaires je faisais un travail sur Flaubert et ses réécritures. Je découvris alors qu'il existait un fameux Madame Homais. Je ne le trouvais ni à la Fac de Lettres ni en librairie. J écrivis donc à Monsieur Sylvère Monod qui eut la gentillesse de me faire parvenir le dernier exemplaire qu'il avait chez lui, ce roman étant introuvable dans le milieu des annees 1990. Je photocopiais tout le roman et lui renvoyais l'unique exemplaire. Ce fut pour moi comme un précieux talisman, d'autant plus que je découvrais un véritable trésor d'écriture, une perle rare, à s'y méprendre, même pour tout bon spécialiste de Flaubert. Comme notre grand Gustave aurait apprécié cet hommage venant d'un homme aussi délicat , fin et cultivé comme l'était Monsieur Sylvère Monod.

C est donc le point de vue de cette chère Madame Homais qui, dans Madame Bovary, apparaît de manière très furtive, semblant être la mère parfaite au foyer, á qui on ne demande jamais son avis. Ah ! si Emma Avait pris exemple sur elle ! Mais je vous laisse la surprise de découvrir l'univers de la femme du disert pharmacien !!

Je vous incite et invite à vous procurer cet ouvrage, si cela vous est possible, il serait triste de passer à côté de cet hommage, de ce soin apporté à chaque phrase, par un grand lettré qui aimait Flaubert tout autant que moi et que vous-mêmes, n'est-ce pas … !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En définitive, la veuve de l’apothicaire, continua longtemps à lire et à relire Madame Bovary, á y puiser un peu d’amertume et beaucoup de douceur et à se demander comment Monsieur Flaubert avait pu travailler, recueillir quelques éléments de documentation et les compléter par le libre exercice de sa forte imagination d’artiste.
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Il y avait en outre, dans l’enseignement reçu par Marie Leblanc, une absurdité manifeste qui n’était pas sans péril : cet enseignement dispensé par de saintes personnes en de pieux établissements ne pouvait se permettre d’envisager un amour physique qui ne fût conjugal ; mais savait-on pas, ne voyait-on pas chaque jour que des hommes s’unissaient à des femmes sans les épouser ?
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Marie Hommet ne se sentit donc nullement encline à se dresser contre Monsieur Flaubert ni au nom de son défunt mari ni au sien propre. Toutes réflexions faites elle conclut que l’artiste ne paraissait pas avoir outrepassé ses droits abusé de son pouvoir ou trahi ses devoirs d’écrivain de génie, naturellement il était manifeste que sa sympathie avait été réservée à une autre femme, plus passionnée, plus pathétique, plus expressive, plus romanesque en somme.
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