Citations sur Le petit théâtre des opérations, tome 1 : Faits d'armes i.. (19)
Le 10 novembre, Ronac'n et ses hommes quittent Dixmude. Ils devaient tenir 4 jours.
-Bon, on chante un truc ?
Ils ont tenu 3 semaines.
On l'ignore souvent, mais la région est resté sous l'eau [région de Dixmude inondée après rupture des digues belges] ... durant les quatre années de guerre! Des marins aidés par une inondation pour arrêter l'ennemi... Une vraie histoire belge.
J'ai entendu dire que plus à l'est de Nantes, y avait pu rien et qu'après, on tombait dans le vide.
Albert Roche est un héros discret, mais c’est un héros qui a la classe. Vous n’aurez ainsi pas manqué de noter dans ces pages qu’on le voit porter une étrange coiffe : la tarte, ou crêpe. Le béret officiel des troupes alpines, et fierté de celles-ci. Au point qu’Albert, comme tant d’autres chasseurs, n’hésitait pas à partir au combat parfois seulement coiffé de sa fidèle crêpe. Les Allemands vont rapidement comprendre que lorsqu’ils aperçoivent ces bérets dans la tranchée d’en face, c’est qu’ils vont passer un sale quart d’heure. Et baptisent donc ces curieux soldats, les Diables bleus. Seulement voilà : en 1915 arrive le casque Adrian, qui vient remplacer le képi des unités régulières. Il offre une meilleure protection au combat, certes, mais il faut donc fournir une nouvelle coiffe, plus légère et confortable, pour les soldats au repos. L’état-major distribue alors aux unités… des bérets bleus. Révolution chez les chasseurs ! Non mais dites voir, et puis quoi encore ? Le béret bleu, c’est notre signature, alors hein, hé, bon ! La révolte est telle, et les chasseurs mettent un si fameux bazar, que le maréchal Joffre en personne est obligé de calmer tout ce petit monde en annonçant que bon, d’accord les emmerdeurs, les bérets, ce sera pour vous, on filera des calots au reste de la troupe. Les chasseurs peuvent s’enorgueillir de triompher sur trois fronts : leur fameux béret terrifie les ennemis, a la classe auprès de leurs amis, et devient un symbole lorsqu’il monte au balcon de la cathédrale de Strasbourg sur la tête d’Albert Roche en novembre 1918, alors qu’il est présenté comme premier soldat de France. On peut le dire : c’est le coup du chapeau.
Et bon, l’original coule la copie.
Jamais descendu par l’ennemi, il aura pu compter sur les siens pour cela.
Les dentistes sont vraiment des gens qui aiment faire souffrir autrui.
L’histoire a surtout retenu d’autres femmes pilotes soviétiques : les Sorcières de la nuit. Pourquoi ce nom ? Revenons un peu en arrière. En 1941, Staline ordonne la création de trois régiments de pilotes féminins. Des unités considérées comme assez secondaires, parmi lesquelles le 588e Notchnoï Bombardirovotchny Aviatsionny Polk qui n’est équipé que de biplans Polikarpov Po-2, des appareils devant à l’origine surtout servir à l’entraînement. Mais en temps de guerre, il faut faire feu de tout bois… aussi on envoie ces appareils lents et fragiles pilotés par des femmes pratiquer des bombardements de harcèlement nocturnes, tant la nuit, il y a moins de risques de tomber sur un chasseur ennemi. Mais si les femmes pilotes soviétiques n’ont pas de bons avions, elles ont de bonnes idées ! Ainsi, profitant du fait que leur biplan plane très bien, à l’approche de leurs cibles, elles coupaient leurs moteurs pour encore plus de discrétion et planaient jusqu’à leurs objectifs où elles larguaient leurs bombes avant de filer. Les Allemands n’entendaient rien… si ce n’est un curieux sifflement dans le vent, peu avant que les bombes ne tombent ! Des femmes, la nuit, volant sans l’aide d’un moteur avant de déchaîner les enfers…. Les Allemands apprirent à les craindre, et les surnommèrent fort logiquement les Sorcières de la nuit. Une légende était née ! L’unité fut d’ailleurs la plus décorée de toute l’aviation soviétique. Pas mal pour des sorcières !
C’est à ce moment précis que le directeur du camp se rendit compte que ça faisait 10 jours qu’il torturait une héroïne de Staline. Anna est libérée le jour même.
Menton - Le 25 juin 1940, c’est donc uniquement parce que l’armistice est signé que l’équipage de la casemate sort, en armes salué par les Italiens. Au passage, et avant de partir, ils ont fermé à clé : faut pas déconner. Ils étaient de milliers d’Italiens : 9 hommes les ont retenus. Ces 9 hommes étaient le sergent Bourgoin, le caporal Robert, les soldats Charazin, Guzzi, Petrio, Garon et Lieutaud, l’adjudant Gouez et enfin le sous-lieutenant Gros.