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Critique de Ziliz


Le titre se réfère aux reflets perçus par le narrateur dans des vitrines - images de lui-même et de sa fille qu'il accompagne pour son premier jour d'école. Cela apaise un peu la crainte du lecteur d'avoir affaire à un récit très narcissique et puant d'autosatisfaction (même si cette phrase arrive tard, après 90 pages)...
Cela dit, on n'est guère loin de l'autofiction ; les aventures de cet homme semblent bien inspirées d'expériences personnelles. On a ainsi droit à quelques zooms superficiels sur une vie banale : évocation de parents soixante-huitards, décès d'une grand-mère, rebellions de l'ado de la maison, souvenirs d'enfance, consultation chez un proctologue, crise de quadra avec son lot de tentations d'adultère, etc.

Le récit est sans complaisance, l'auteur pratique l'auto-dérision (ou la fausse modestie ?), et le lecteur, quadra de préférence, peut y rencontrer des échos. Mais cela reste bien maigre pour que j'apprécie ce roman, essentiellement factuel, sans pistes de réflexion...

Un ouvrage "facile" (forme, fond, lecture), au style déroutant - surtout après le livre soigné et riche de Robert Goolrick : "Arrive un vagabond" . Cyril Montana a beau citer quelques phrases de "grands hommes", cela ne suffit pas à le trouver érudit ni talentueux, au contraire...

Lecture ni agréable ni franchement désagréable, qui a le mérite d'être rapide : typo aérée et beaucoup de pages blanches...

PS : "voire même" est un pléonasme, je l'ai vu au moins trois fois dans l'ouvrage.
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