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« On n'est pas sérieux quand on a quarante ans »… C'est le bandeau de couverture qui le dit, comme introduction à ces confessions d'un quadra du siècle, « un fils de baba-cool qui a viré conservateur », divorcé, remarié, deux fois père, agent immobilier, voilà pour le CV.

Et c'est parti pour des tranches de vie. En vrac : avènement de la quarantaine, trépas de l'aïeule adulée, fugue de l'aîné, soirées friquées, bitures organisées, plans-cul avortés, bobos médicaux... chapitres, anecdotes et réflexions sur la vie, l'amour, l'amitié, la fidélité, l'enfance, la peur de vieillir, la mort, tout ça tout ça, et j'en oublie c'est sûr.

Ça a l'air décousu…
Ça l'est.
Un peu trop.
Cyril Montana possède bien cependant le sens de la formule qui arrache au lecteur un sourire narquois par ci, une larmichette par là, mais l'ensemble reste très superficiel (selon la formule consacrée du corps enseignant à l'endroit des trois cancres chers à mon coeur). le tout en mode Foenkinos…facile, futile, désinvolte, grinçant parfois mais toujours (et malheureusement) politiquement correct dans l'impertinence faussement graveleuse.

Plutôt déçue donc. Ce livre est à classer selon moi dans la catégorie des sympathiques et sans conséquence, rapidement lus et aussi vite oubliés. Désolée.

Ҩ

Je n'oublie pas en revanche de remercier chaleureusement Albin Michel et Babelio pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique de janvier. C'est toujours un bonheur.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Le titre se réfère aux reflets perçus par le narrateur dans des vitrines - images de lui-même et de sa fille qu'il accompagne pour son premier jour d'école. Cela apaise un peu la crainte du lecteur d'avoir affaire à un récit très narcissique et puant d'autosatisfaction (même si cette phrase arrive tard, après 90 pages)...
Cela dit, on n'est guère loin de l'autofiction ; les aventures de cet homme semblent bien inspirées d'expériences personnelles. On a ainsi droit à quelques zooms superficiels sur une vie banale : évocation de parents soixante-huitards, décès d'une grand-mère, rebellions de l'ado de la maison, souvenirs d'enfance, consultation chez un proctologue, crise de quadra avec son lot de tentations d'adultère, etc.

Le récit est sans complaisance, l'auteur pratique l'auto-dérision (ou la fausse modestie ?), et le lecteur, quadra de préférence, peut y rencontrer des échos. Mais cela reste bien maigre pour que j'apprécie ce roman, essentiellement factuel, sans pistes de réflexion...

Un ouvrage "facile" (forme, fond, lecture), au style déroutant - surtout après le livre soigné et riche de Robert Goolrick : "Arrive un vagabond" . Cyril Montana a beau citer quelques phrases de "grands hommes", cela ne suffit pas à le trouver érudit ni talentueux, au contraire...

Lecture ni agréable ni franchement désagréable, qui a le mérite d'être rapide : typo aérée et beaucoup de pages blanches...

PS : "voire même" est un pléonasme, je l'ai vu au moins trois fois dans l'ouvrage.
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Il a 40 ans, il est agent immobilier, il est divorcé et remarié, il a deux enfants. Elevé par des parents baba-cool, purs produits de mai 68, il tente de s'éloigner le plus possible de ce modèle d'éducation et d'être un père présent; ce qui ne l'empêche pas d'être dépassé par les fugues de son aîné et les caprices de sa cadette. C'est que ce n'est pas si évident d'être un bon père, ni un bon mari d'ailleurs, surtout quand on a toujours envie de séduire et qu'on n'a pas encore fait le deuil des folles années de sa jeunesse.


Une succession de tranches de vie, parfois drôles, parfois tendres, souvent pathétiques, qui se lisent sans déplaisir mais sans non plus susciter un réel intérêt. Des thèmes légers, comme les soirées arrosées entre amis, la découverte de la franc-maçonnerie succèdent à des thèmes plus grave, la vie, l'amour, la mort, la vieillesse mais l'ensemble est plutôt décousu et le narrateur est plus agaçant que touchant.
Une lecture à réserver à un moment où l'on a envie de se reposer la tête. Cela se lit très vite et cela s'oubliera encore plus vite.
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Quand un quadra parle d'un quadra, ça donne une histoire qui plaît aux quadras ! le narrateur nous entraîne sans faux-semblants dans une série de tranches de vie au cours desquelles il se dévoile, avec ses joies, ses doutes, ses angoisses, sa tendresse. Certains personnages passent sans s'éterniser, d'autres vont, viennent et partent trop tôt.

Écrit avec simplicité et ironie, ce récit est une photographie drôle et touchante d'une génération tantôt adulte tantôt adolescente, tantôt responsable tantôt démissionnaire. La quarantaine marquerait-elle un vrai tournant ? Est-on obligé d'être sérieux après quarante ans ? Manifestement pas, et c'est plutôt une bonne nouvelle !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
A ce titre, je remercie les Editions Albin Michel et Babelio

Le narrateur est un quadragénaire, marié avec 2 enfants.
Il a été élevé par des parents hippies. Il relate quelques anecdotes de son enfance avec un certain dégoût.
Il se décrit davantage conservateur mais pour autant immature.
A croire même qu'il n'a jamais atteint l'âge adulte.
Ce roman est une compilation d'anecdotes qui tentent de nous démontrer cet état de fait dans un style proche du langage parlé.
C'est amusant les 2 premiers chapitres puis ça devient lassant.
Aucun fond, aucune réflexion qui mérite qu'on s'y arrête.
Je ne comprends pas l'intérêt d'un tel roman si ce n'est celui de vite le finir.
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Je nous trouve beaux...personnellement, je ne le trouve pas très beau ce quadragénaire qui, peut-être par peur de vieillir mais surtout parce qu'il est un homme avec un petit h ( genre singe, c'est lui qui le dit), se laisse aller vers des aventures adultères, des légèretés au niveau de son travail d'agent immobilier, des expériences particulières avec ses amis (comme l'infiltration d'une loge de franc-maçons).
Je le trouve plutôt attachant quand il est fier de son rôle de père. Tendre et compréhensif avec Claire, quatre ans, la fille qu'il a eu avec sa seconde épouse ou avec l'adolescent Jules, enfant de son premier mariage.
"C'est vrai que de se retrouver les pieds en l'air, sous une couette nez à nez avec une petite fille au regard pétillant, éclairée par une veilleuse "Babarpapa", qui vous raconte des histoires de papillon, de médailles de mariage et d'autres incompréhensibles de pain d'épice, ça vous transporte. C'est un autre monde, c'est magique. Il faut le vivre pour comprendre."
Il peut-être touchant au chevet de sa grand-mère, prêt à tout pour l'accompagner une dernière fois vers la paix.
Mais alors, pourquoi vouloir salir cette image en nous infligeant des chapitres scabreux voire inutiles au milieu de scènes plutôt sympathiques. Sûrement pour illustrer que la vie d'un homme de quarante ans, c'est famille, boulot mais aussi ( et surtout) tentations ( je reste sobre).
De même, l'auteur utilise des mots soutenus au milieu d'un style parlé assez pauvre.
Beaucoup d'ambiguïtés chez Grangier, le narrateur et chez l'auteur.
Certains aimeront l'ironie, la modernité, l'auto-dérision. Personnellement, je ne trouve que peu d'intérêt au style et au récit.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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40 ans, marié, deux enfants. le narrateur est un père de famille comme un autre. le lecteur partage son existence à travers différents épisodes de sa vie. Un épisode marquant par chapitre. On ne s'ennuie pas mais il n'y a rien de bien transcendant. Heureusement, le style d'écriture sauve la mise. C'est frais, dans la bonne tendance.
Le narrateur est parfois sujet à des crises existentielles. Pas facile non plus d'assurer tous les jours avec ses enfants. Nous avons ici un portrait assez juste d'un type qui vit dans son époque.
La seule chose qui m'a excédée, et je pousse mon petit coup de gueule, c'est cette manie qu'ont les auteurs maintenant de banaliser l'infidélité. Je n'en peux plus de voir ces types qui trompent leur femme lorsqu'ils sont en déplacement. On dirait que les écrivains, pour être dans le coup, doivent systématiquement faire de leur personnage principal des coureurs de jupons. Dans ce roman, cela tourne au cliché.
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J'ai aimé les premières pages mais je me suis vite lassée de cette écriture parlée et je n'ai pas réussi à m'attacher au héros de ce roman. Et puis, j'ai eu l'impression de lire un Beigbeder, en moins cynique peut-être. Et le langage cru n'aide pas.
Pourtant, j'ai apprécié quelques passages. Ils m'ont semblé plus frais, plus neufs. J'ai aimé la visite chez les francs-maçons, les cabanes des petites filles, la mamie... J'y ai trouvé des sentiments, une douceur, de l'humour qui manquait dans d'autres chapitres.

Le personnage est un monsieur tout le monde, qui trompe sa femme (et s'en justifie mollement), cherche à éduquer ses enfants tant bien que mal et subit des collègues - il est agent immobilier - vulgaires et ploucs.
Cela n'aide pas à l'apprécier non plus.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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Un quadragénaire, agent immobilier, nous fait partager sa crise de la quarantaine par le récit, ni vraiment chronologique, ni vraiment linéaire, de ses envies de nouveauté, de rébellion, de digression ... de ses échecs dans ces impulsions. Car il voudrait bien mais il peut point comme dirait l'autre. Il flirte avec le border line mais l'opposition de principe à ses parents baba cool, sa fidélité à sa grand-mère, la volonté de préserver sa famille l'empêche d'y aller à fond. Tant mieux car il irait certainement trop loin. Tant pis car à ne jamais transgresser jusqu'au bout, son envie de dévier ne semble pas assouvie.

J'ai vite accroché à cet ouvrage. Un style sympa, joyeux, avec auto dérision. On a envie qu'il nous raconte sa vie avec ce ton là. Mais après j'ai un peu décroché. Sans doute parce que je ne l'ai pas lu en une seule traite. Je me suis perdue un peu dans la chronologie : il est séparé, il est rabiboché ? Je me suis désintéressée de certaine scènes de vie qui bien que comiques ne m'ont pas apporté grand chose dans l'histoire. En fait, je crois que je m'attendais à un récit un peut plus structuré (quelle réac je fais ... bouhhhh). Avis donc mitigé même si j'ai souvent eu le sourire aux lèvres.
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J'ai adoré ce roman, dont le début déjà est hilarant, l'entrée du héros dans le monde clos de la franc-maçonnerie est dépeint avec un superbe humour.

Un roman drôle et savoureux (la scène où notre quadra passe la soirée chez une certaine Vanessa à forte poitrine ... on y croit ! :) mais aussi tendre et moelleux comme une madeleine proustienne. Et émouvant.
Un roman qui fait passer du rire aux larmes, du rire clair de l'enfance, aux larmes de tendresse et de nostalgie de l'adulescent qui sommeille en chacun de nous.
Un roman que l'on se doit de déguster, addictif comme les nounours-guimauve-chocolat qu'on s'enfourne en matant des comédies romantiques au coin d'un feu de cheminée ... ;o)
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