Les Berges du Marais, tome 1

C'est plus une fanfiction qu'un roman

Comme l'auteur fait sa pub ici, et a ajouté une critique de son propre livre sur ce site (ce que je ne trouve pas très correct), je suis allée jeter un oeil pour voir de quoi ça parlait...
Pour contrebalancer un peu ce que tu prétends être le roman du siècle ou peu s'en faut dans ton auto-critique (d'un côté, c'est normal, on aime toujours ce qui sort de sa propre plume), au moins une personne se devait d'essayer de faire une critique qui ne soit pas sous influence. Voici donc mon avis de lectrice:

C'est un ebook à compte d'auteur, publié dans un style que j'ai trouvé très amateur, les descriptions se veulent lyriques mais font des pages et des pages, dans un style plus qu'amateur, mais qui ne comporte pas trop de fautes, et qui est quand même lisible. le seul problème, est sa lourdeur, et le choix des mots, qui n'est pas toujours bien maîtrisé.

C'est bien que cette dame réalise un rêve et une passion en écrivant ce livre, mais il y a encore beaucoup de travail à faire concernant le style, et puisqu'elle veut présenter son livre à côté de livres d'auteurs professionnels et reconnus (c'est ça qui est le plus gênant), ça oblige à faire une critique objective, sans considérer les circonstances atténuantes du fait que ce soit une amateur. Par contre, comme fanfiction, et non roman, ça pourrait éventuellement plaire à certaines.
Non sérieusement, Laetitia, des phrases qui font entre 7 et 10 lignes, c'est pas possible! Pourquoi personne ne te l'a dit?

C'est bien ça le problème de se faire publier à compte d'auteur, ça supprime le travail de l'éditeur qui alerte sur ce genre de problèmes, et fait des relectures. Il va falloir se retrousser les manches, et bosser sérieusement ton style. le statut d'écrivain se gagne avec beaucoup de sueur.

Quelques exemples de lourdeurs ou de style improbable:

"Laetitia s'assit précipitamment sur une souche d'arbre"

"Venant de courir sur les chemins humides encerclés de vignes, égayées par les rires et les cris des vendangeurs en cette mi-septembre de l'année 1788, son petit bois lui avait soudain souri au milieu des étendues vermeilles et dorées des forêts, comme une île mystérieuse qu'un capitaine de navire distingue alors qu'il lutte contre une tempête."