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Critique de hellrick


Débuté au tout début des sixties, le cycle d'Elric reste un monument incontournable de la Fantasy et, bien des années après ses dernières aventures, il est toujours agréable de retrouver le Loup Blanc, cette fois sous la plume de Fabrice Collin en collaboration, bien sûr, avec son créateur Michael Moorcock.
Dans ce récit Elric n'est plus empereur. Il vient de tuer sa bien-aimée et a juré de ne plus jamais se servir de sa vampirique épée, Stormbringer. Accompagné de son fidèle ami Tristelune, Elric part à la recherche d'une plante aux propriétés magiques, l'Anémone Noire, capable de lui redonner ses forces vacillantes. Et voici les deux compagnons partis pour une nouvelle aventure en direction d'une cité perdue dans la jungle.
Nous sommes ici dans la droite ligne des aventures d'Elric contées dans ELRIC LE NECROMANCIEN : de l'action, des rebondissements, du fantastique et de la fantasy (avec magie, démons, seigneurs du chaos et autres créatures légendaires) et, comme toujours, la personnalité mélancolique et dépressive d'Elric, ce héros maudit qui s'impose comme une des plus belles créations des littératures de l'imaginaire.
Alors, bien sûr, l'intrigue s'avère assez ténue et son déroulement se montre à la fois linéaire et classique. Fabrice Colin développe la novella « Black Petals » de Michael Moorcock et accouche d'un roman rythmé qui ne perd guère de temps en route. Nous sommes dans de la pure fantasy de divertissement, sans la profondeur que pouvait avoir les textes ultérieurs de Moorcock comme LA QUETE DE TANELORN ou STORMBRINGER. Alors, forcément, pour qui a lu jadis les innombrables romans consacrés aux différentes déclinaisons du Champion Eternel, LES BUVEURS D'AME pourra sembler moins pertinent, plus anecdotique même. Il n'apporte pas de grands changements à ce que l'on connait déjà, n'offre pas d'innovations foudroyantes remettant en question Elric et ses compagnons et, quelque part, on devine la fin du récit puisqu'on en connait les développements ultérieurs. Mais, malgré tout, on passe un bon moment, dans une ambiance parfois très jeu de rôle où ne manque que les lancers de dés. Et on referme le bouquin satisfait d'avoir retrouvé un vieux héros qui, lui aussi, nous manquait depuis pas mal d'années. Allez, Arioch, encore un peu de sang et d'âme pour le Loup Blanc !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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