Citations sur 221b Baker Street (35)
J'aime l'idée que tout problème a une solution, je crois. C'est ça qui fait l'attrait des histoires policières selon moi, qu'elles mettent en scène Holmes ou un autre détective. ces histoires nous permettent de vivre dans un monde compréhensible. De vivre dans un endroit où chaque problème a une solution que nous pourrions découvrir si seulement nous étions suffisamment intelligents.
-Dans le monde où nous vivons vraiment, par contre...
-Tout est aléatoire. la violence et la mort sont le fruit du hasard, on ne peut ni les empêcher ni les arrêter. De toutes les conventions du roman policier, la seule à laquelle il soit impossible de déroger c'est la découverte de la solution dans les dernières pages.(...) Peut-on écrire une histoire policière qui s'achève dans l'incertitude? Où l'on ne sait jamais vraiment qui a commis le crime? C'est possible mais ce n'est pas satisfaisant. C'est déplaisant pour le lecteur. Il faut qu'il y ait quelque chose à la fin, une espèce de résolution. Pas forcément que le criminel soit arrêté ou emprisonné. Mais le lecteur doit absolument savoir. Ne pas savoir est le pire qui puisse arriver aux lecteurs à la fin d'une histoire policière parce que nous avons besoin d'être certains que dans ce monde fictif, tout peut être connu. La justice est facultative mais il est obligatoire d'obtenir des réponses
Il se contenta de dévisager Arthur sans bouger, avec l’assurance et la lucidité du dévot convaincu.
Mon nom est Sherlock Holmes. C'est mon travail de savoir ce que les autres ignorent.
“Look, I get it. I’m a white, heterosexual man. It’s really easy for me to say, ‘Oh, wow, wasn’t the nineteenth century terrific?’ But try this. Imagine the scene: It’s pouring rain against a thick window. Outside, on Baker Street, the light from the gas lamps is so weak that it barely reaches the pavement. A fog swirls in the air, and the gas gives it a pale yellow glow. Mystery brews in every darkened corner, in every darkened room. And a man steps out into that dim, foggy world, and he can tell you the story of your life by the cut of your shirtsleeves. He can shine a light into the dimness, with only his intellect and his tobacco smoke to help him. Now. Tell me that’s not awfully romantic?”
Vous aurez l'air d'une dame tout ce qu'il y a de plus convenable, ne vous inquiétez pas, Arthur, le rassura Bram sans pouvoir s'empêcher de sourire.
C'était lui [Arthur] contre son public, l'écrivain enfermé dans une lutte sans fin avec ses lecteurs et dont il ne sortait qu'un seul vainqueur. Soit le lecteur devinait tôt la solution, soit Arthur parvenait à l'embrouiller jusqu'à la dernière page. C'était une épreuve intellectuelle, une bataille qu'Arthur ne perdait pas souvent.
Il est indéniable que l'on ressent une grande excitation à au moment de la plus insignifiante des découvertes : les clés de la voiture retrouvées au fin fond de la poche du pantalon porté la veille; le mystérieux et incessant clapotis que l'on entend alors que l'on n'arrive pas à s'endormir expliqué, après examen, par la fuite du robinet de la salle de bains; l'ancien numéro de téléphone de votre mère ressurgi, comme par magie, du fin fond de votre cerveau primitif. Pour l'esprit humain, il y a peu de choses aussi jouissives que la possibilité d'établir des liens. De faire une découverte. De résoudre un problème. Harold frissonnait de tout son être.
Peut-on écrire une histoire policière qui s'achève dans l'incertitude ? où on ne sait jamais vraiment qui a commis le crime ? C'est possible mais ce n'est pas satisfaisant. C'est déplaisant pour le lecteur. Il faut qu'il y ait quelque chose à la fin, une espèce de résolution. Pas forcément que le criminel soit arrêté ou emprisonné. Mais le lecteur doit absolument savoir. Ne pas savoir est le pire qui puisse arriver aux lecteurs à la fin d'une histoire policière parce que nous avons besoin d'être certains que dans ce monde fictif, tout peut être connu. La justice est facultative mais il est obligatoire d'obtenir des réponses.
Arthur narrowly avoided tripping over his own skirt as he hurried out of the ladies’ powder room in full pursuit.
On Westminster Bridge, Arthur was struck by the brightness of the streetlamps running across like a formation of stars. They shone white against the black coats of the marching gentlefold and fuller than the moon against the fractal spires of Westminster. They were, Arthur quickly realized, the new electric lights, which the city government was installing, avenue by avenue, square by square, in place of the dirty gas lamps that had lit London's public spaces for a century. These new electric ones were brighter. They were cheaper. They required less maintenance. And they shone farther into the dime evening, exposing every crack in the pavement, every plump turtle sheel of stone underfoot. So long to the faint chiaroscuro of London, to the ladies and gentlemen in black-on-black relief. So long to the era of mist and carbonized Newcastle coal, to the stench of the Blackfriars foundry. Welcome to the cleasing glare of the twentieth century.