…Et comptine pour le [l'escalier] redescendre…
À
dé-
va-
ler
l'es-
ca-
lier,
on
at-
tra-
pe
des
(z')en-
torses,
Aïe !
quand
(t')on est
trop es-
tropié,
on
descend
à clo-
che-
pied.
p.66-67
Comptine pour monter un escalier
souliers.
de bons
t()avoir
faut
calier
un es-
monter
pour
la force ;
voir de
faut a-
il
calier
(r)un es-
monter
Pour
p.64-65
Le carré de l'hypoténuse
Le carré de l'hypoténuse
Ne fut jamais de mes amis.
Bien que souvent je m'y sois mis
(Car le diable a plus d'une ruse !)
Non, jamais ma tête confuse
N'y trouva le bonheur promis.
Le carré de l'hypoténuse
Ne fut jamais de es amis.
Mais que chante la cornemuse,
Alors debout les endormis !
J'ai dans les jambes des fourmis…
Et plus que jamais je récuse
Le carré de l'hypoténuse.
p.106
Le carré de l'hypoténuse
Rondel
à dire et à redire
pour passer sa colère
Cornebleu, saperlipopette,
Vertuchou de ventre saint-gris !
Que j'attrape le malappris
Qui m'a fait cette entourloupette,
Oui, je l'ai dit, je le répète,
Il en perdra le goût du riz,
Cornebleu, saperlipopette,
Vertuchou de ventre saint-gris !
Deux pruneaux dans mon escopette,
Et pan ! pan ! vous m'avez compris…
Malheur à lui s'il n'a pas pris
À temps la poudre d'escampette,
Cornebleu, saperlipopette !
p.115
Le bidule et le machinchose (fables et contrefables)
La chute
— Seigneur, dit le serpent, qu'ils aient croqué la
pomme,
quand on connaît la femme et l'homme,
faut-il s'en étonner ? n'ont-ils pas le sang chaud ?
Mais la faute m'en incombe,
non, là, Seigneur, les bras m'en tombent !
Et depuis ce jour–là les serpents sont manchots.
p.137
Poésie - L'écureuil un poème de Jean-Luc MOREAU