Mexican gothic

Livre abandonné : c'est d'un ennui mortel. Rien ne se passe outre un enchainement des clichés du genre.
Franchement très déçu et ne comprends pas l'engouement pour ce roman.
On est loin du Lovecraft ou de l'horreur gothique réadapté.
Vous l'aurez compris, je ne le conseille pas.

Je n'ai pas accroché. Dans l'ensemble je n'ai pas détesté non plus mais j'ai été déçue parce que je m'attendais à beaucoup plus. À tous les niveaux. Que ce soit pour l'ambiance, les personnages, le rythme...

Je pensais pourtant l'adorer au vue de tout les avis en VO ultra positifs que j'avais vu passer mais malheureusement avec moi ça ne l'a pas fait. J'avais peut-être trop d'attentes pour ce titre je ne sais pas vraiment mais j'en ressors très mitigée.


J'ai trouvé le début très lent. L'intrigue prend du temps avant de se mettre en place, on fait doucement la connaissance des personnages mais justement tout prend trop de temps, j'ai trouvé qu'ils étaient assez clichés. Je ne me suis pas attachée à Noemi que j'ai trouvé parfois très agaçante. Il ne se passe pas grand chose durant 100 pages et ça m'a refroidie très vite.

J'ai aimé l'ambiance gothique des années 50 dans ce manoir au Mexique mais je n'ai pas du tout ressenti ce côté horreur qu'on me promettait et du coup tout l'intérêt que j'avais pour ce roman est retombé comme un soufflé. Ça manque d'originalité, pour moi ça reste trop classique. C'est assez dérangeant, l'ambiance est brumeuse, le manoir est assez fascinant on comprend que tout ne tourne pas rond là-bas mais ça ne m'a pas pris aux tripes comme je l'espérais !

Tant pis ça ne peut pas toujours le faire, avec moi c'est un petit flop mais ce sera peut-être un top pour vous !

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On nous promet du gothique, du fantastique, de l'ambiance et de l'horreur. On nous donne des comparaisons hasardeuses. Qu'en est-il ?

Tout d'abord, je me pose la question : pourquoi ce titre, Mexican gothic ? le manoir est anglais, les personnages sont anglais, le décor est anglais... Je me réjouissais de découvrir tout cela à la sauce mexicaine, la culture, les traditions, il y a pourtant beaucoup à dire. Ca se passe au Mexique, la protagoniste est mexicaine et c'est tout. Pour être mieux dans l'ambiance, je l'ai lu en espagnol, pensant qu'il s'agissait d'une VO, mais le roman a été écrit en anglais.

Pour l'ambiance, c'est plutôt réussi. le côté gothique est là même si au niveau mystère, c'est moyen. Il y a malgré tout un petit quelque chose qui m'a poussé à poursuivre ma lecture et à vouloir en savoir plus.

Le roman peine à démarrer. Il ne se passe pas grand-chose, l'action est quasi inexistante. L'intrigue est alambiquée. On oscille entre rêves et réalité, mais c'est très confus.
Les personnages sont bizarres et détestables. C'est sans doute le but recherché. Je ne me suis évidemment attachée à aucun d'entre eux. Pas de connexion particulière non plus avec Noemí que j'ai trouvé pleine de contradictions.
L'écriture est redondante et les dialogues creux. le nombre de fois où les mots champignons et moisissure apparaissent est hallucinant. Tout cela m'a procuré beaucoup d'ennui.
Ajoutez à cela une scène particulièrement dérangeante, de celles que je déteste trouver dans mes lectures. le compte est bon !

Le plus décevant, c'est au niveau de l'horreur. Au vu des retours, je m'attendais à de l'horreur flippante, de l'épouvante, de l'effroi, que nenni ! Pas le moindre petit frisson ni inquiétude d'aucune sorte. Personnellement, des champignons et des moisissures sur les murs ne me font pas flipper, encore moins me réveiller la nuit.
Les secrets que gardent les habitants du manoir sont la seule chose originale du roman, en ce qui me concerne. Une thématique que j'ai peu rencontrée dans mes lectures. C'est malsain, répugnant, mais ce n'est pas effrayant.

Au final, un flop ! Un bon point pour l'ambiance, ça me navre, mais c'est à peu près tout. Ce roman m'a paru un condensé de divers romans du genre. Il faut y mettre un maximum de thématiques au risque de ne pas les exploiter. C'est dommage !

Ce roman fut en tous points une grosse déception. Non pas parce que j'en attendais beaucoup, mais parce qu'il ne tient aucune des promesses faites. Je ne m'inquiète pas pour son avenir, son succès étant déjà assuré. Et comme je vous le dis toujours, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
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Je referme ce livre et je ne sais pas quoi en penser.
Les deux premiers tiers du roman suivent un rythme lent et mystérieux, nous introduisent dans ce manoir sinistre et auprès de cette famille pleine de secrets. Les informations sont délivrées au compte goutte et, il faut l'admettre, il ne se passe pas grand-chose. J'ai pourtant aimé l'ambiance pesante, cette impression de suffocation et de claustrophobie qui se dégage du roman.
Puis vient la révélation tant attendue, et là... patatras. Honnêtement, je ne sais toujours pas si je l'apprécie ou si je la déteste. J'en ai presque ri tellement le scénario me paraissait invraisemblable.
Et que dire des personnages, tous plus clichés les uns que les autres ? Noemi n'est pas spécialement intéressante, il n'y a aucun développement de sa personnalité.
Et que dire de ces scènes (⚠TW) d'agression sexuelle où la protagoniste se débat avant de céder et de... prendre plaisir ? Ça m'a mise profondément mal à l'aise.
Je ressors de cette lecture comme d'un mauvais trip sous LSD. Malgré une atmosphère pesante savamment installée, ce manoir hanté n'a pas su me charmer.

Après avoir reçu un mystérieux appel à l'aide de sa cousine récemment mariée, Noemí, jeune mondaine de la bourgeoisie mexicaine des années 50, se rend à High Place, un manoir isolé dans la montagne. Elle va découvrir une famille énigmatique, dont l'histoire n'est qu'une longue suite de drame et de mystères, vivant dans une ambiance aussi rigide qu'austère. Quelques jours après son arrivée, Noemi commence à faire des rêves étranges, des visions de meurtre et de sang, véritables cauchemars à l'aspect trop réel. High Place cache bien des secrets entre ses murs qui semblent s'animer et insuffler une indicible horreur. L'intrigue prend du temps à se mettre en place, on fait peu à peu la connaissance des personnages, on découvre l'histoire tragique et complexe de cette famille mais le rythme est lent, le développement confus et le suspense peu présent. Silvia Moreno-Garcia à travers son roman évoque aussi une partie de l'histoire du Mexique et de ses traditions liées à l'héritage du colonialisme européens. Elle aborde également les affres de la condition féminine et se penche en détail sur l'eugénisme et ses conséquences, le racisme, la cruauté et la haine de l'autre. Une histoire sur les déviances, sur une certaine vision de la pureté familiale et de la prolongation de la vie à tout prix. Une réunion de thèmes autant disparates que nombreux et de réflexions pertinentes au service d'une histoire dont l'originalité n'est pas aussi flamboyante que les éloges flatteuses laissent à penser. Si l'atmosphère est efficacement effrayante, aussi sombre que pesante, et peut singulièrement rappeler « Crimson Peak », l'analogie avec Lovecraft est plus qu' hasardeuse. Les dialogues sont creux, simplistes et les personnages insipides voir même caricaturaux. le final, à l'inverse du reste du roman, arrive de façon trop abrupte et déborde d'explications à la limite du scolaire, tout en laissant nombre de questions dans l'expectative et l'ambiguïté.
Un ouvrage intéressant, bien pensé et qui ne manque pas d'arguments, mais qui traite de trop nombreux sujets et qui par la même se disperse et ne fait qu'hésiter entre l'horreur pure, le romantisme et le fantastique.

On a beaucoup parlé de ce bouquin qui a eu son petit succès. La lecture, sans être réellement désagréable, est toutefois assez pénible: toute l'intrigue est prévisible et les rapports humains assez caricaturaux. J'ai eu le sentiment de lire un roman pour adolescents. Si vous avez lu les classiques de la littérature gothique, vous pouvez très bien faire l'impasse sur Mexican Gothic (qui en plus ne met pratiquement pas en avant la culture mexicaine, encore un loupé de ce bouquin).

L'histoire se voulait originale et angoissante, au final le soufflé est vite retombé. Je me suis ennuyée et j'ai peiné à avancer dans une histoire. Je m'attendais à frissonner, à angoisser, à trembler et bien rien de tous cela.
La narration se veut poussive et hormis les 50 dernières pages où l'on touche enfin du bout des doigts, l'horreur d'une manière accélérée comme si l'auteure s'était aperçue que son roman manquait de corps, rien n'accroche même pas ce manoir hanté.
De plus le titre n'est pas plausible; alors oui l'on parle de certaines coutumes mexicaines et certains personnages sont de cette nationalité mais franchement le rapport s'arrête là.
L'héroïne se veut antipathique et gâtée et à aucun moment nous ne nous attachons à aucun d'entre eux.
Bref, les critiques dithyrambiques n'ont eu aucun effet sur moi et je pense passer très vite à autre chose.

Lorsque Noemí, jeune mondaine de bonne famille, reçoit une lettre étrange de sa cousine, elle doit se rendre jusqu'à High Place, un manoir décrépi loin de Mexico pour lui venir en aide. Mais des événements étranges surviennent dès son arrivée.

J'attendais beaucoup de ce roman avec une 4e de couv intriguante, la mention de critiques dithyrambiques et de prix, et une magnifique couverture. Mais je suis mitigée.

Déjà j'ai eu du mal avec l'héroïne qui est trop gâtée, séductrice manipulant les hommes et peu sympathique. Et le début, qui nous parle de sa vie puis de son arrivée au manoir est vraiment très lent.

Ensuite, j'ai beaucoup plus apprécié l'ambiance, sombre, angoissante, entre réel et irréel. On découvre aussi Marta, un personnage intéressant qui nous raconte le passé du manoir.

Malheureusement ça n'a pas duré et c'est devenu un peu n'importe quoi. Je ne suis pas très surnaturel et là c'était trop pour moi. J'ai trouvé ça si énorme que ça ne m'a pas paru crédible. Quant aux agressions sexuelles, on dirait que l'auteur veut donner un côté sulfureux à son livre alors que ça rend juste mal à l'aise avec le traitement ambivalent des sentiments de l'héroïne.

Bref, j'ai trouvé que la fin traînait en longueur et j'avais hâte de finir. Aussi, je suis un peu déçue de ne pas avoir eu plus d'éléments de la culture mexicaine que j'aurais aimé découvrir.