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EAN : 9782824602585
336 pages
City Editions (20/02/2013)
3.65/5   17 notes
Résumé :
Sophie Morgan livre un témoignage unique. Indépendante, la trentaine, elle a du succès dans sa carrière de journaliste. Intelligente, drôle, elle pourrait être votre voisine... A ceci près que, dans l'intimité de sa chambre, Sophie est une femme soumise qui a décidé de se laisser dominer par des hommes. Pour leur plaisir mutuel. Sophie raconte tout. De sa première fessée jusqu'aux punitions qui font perler les larmes. Elle révèle les coulisses de son expérience avec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je viens d'abandonner ce récit à peu près au 3/4. Un peu lassé par le côté répétitif de certaines situations et la faiblesse de l'intrigue. Le journal intime de cette femme est intéressant dans le sens où on y voit la montée de ses penchants masochistes, depuis l'adolescence. Mais, ensuite, son récit patine dans des scènes de sexes redondantes et de plus en plus prévisibles. De plus on reste en superficie de sa personnalité. Alors qu'il aurait pu être intéressant de fouiller un peu moins son sexe et un peu plus son psychisme pour y découvrir l'origine de ce désir. Je pense à Sade et à Bataille.
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J'ai lu ce livre d'une traite cette nuit autant dire qu'il fut particulièrement addictif au point de me tenir éveillée jusqu'à 4h15 précisément.

Ce livre est du genre érotique et même très sexe par moment, mais je n'ai pas passé la soirée la main dans ma culotte pour parler crûment.
Non pas que les scènes en question étaient dénuées d'intérêt, certaines m'ont bien entendu émoustillées mais d'autres étaient beaucoup trop hard pour moi.
D'ailleurs, en repensant à certaines, j'en ai toujours le ventre et la gorge noués.

Ce que j'ai aimé, c'est que Sophie exprime ses paradoxes et y apporte ses réponses, non pas comme des vérités absolues mais ses vérités à elle, en trouvant la force de les assumer

J'ai aimé aussi que sans être une guimauve, elle parle des moments simples d'une relation, ceux du quotidien, où on est juste heureux d'être dans les bras de l'autre.

Sur l'écriture, je dirais qu'il est bien écrit, sur un ton journalistique, avec parfois quelques longueurs.
Je trouve que le prologue est un très bon avant goût du livre, et il est disponible sur le net.

Si, mon anglais était meilleur, je le relirai probablement en VO. En attendant, ce livre m'a bousculée plus que tous ceux que j'avais lus du même genre.
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Gros coup de coeur pour la façon dont ce roman nous entraîne, de façon tout à fait vraisemblable et sans détour, dans le ressenti d'une femme qui prend plaisir à la soumission tout en étant intelligente, féministe etc. Pire que tout : elle a même eu une enfance heureuse ! On aborde aussi la question de la difficile articulation entre le sm et la vie de tous les jours, et plusieurs autre sujets intéressants qui font de ce texte un peu plus qu'une lecture agréable. "Food for thought" comme on dit là-bas.
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Si vous avez aimé le côté fleur bleus de la série 50 Shades je vous conseille de passer votre chemin.
Sophie Morgan nous raconte la son initiation à la soumission et au BDSM.
Le prologue donne largement le ton à cette initiation rempli de plaisir mais aussi de la douleur et l'humiliation qu'elle a pu ressentir face à cette soumission totale face aux hommes.
Elle ne mâche pas ses mots face à cette situation, cette violence et cette manipulation.
Nous rentrons très vite dans sa peau et on arrive même à être effrayer de certains passages.
Dans la seconde partie du livre, lors de sa rencontre avec James les choses se passent plus en « douceur » avec ce « Maître » qui la guide et la rassure dans cette nouvelle relation D/s (Dominant/soumise)et la pousse ainsi au delà de ses limites.

Bien que le livre est été écris avant 50 Shades il a souvent été comparer à ce dernier. Je trouve ça assez réducteur pour S.Morgan.
Certain(e)s trouverons ce livre violant sans vraiment comprendre la recherche de plaisir dans la douleur. Tout y passe, coup de ceinture, martinet, fouet…
Personnellement je le trouve bien plus abouti que 50 Shades, déjà car c'est une autobiographie sexuelle qui nous livré la, mais aussi par le fait que la soumission est bien réelle. L'auteur a toujours repousser ses limites face à l'humiliation et a la douleur qu'elle a pu subir sans jamais utiliser son « safe word » tout en étant dans la vie de tous les jours une femme indépendante et sur d'elle face à n'importe qui.
Ce livre nous aide à comprendre la relation D/s et nous ouvre les portes d'un monde qui, selon moi, en effraie plus d'un.
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Une lecture en demi-teinte. J'ai apprécié l'intelligence de Sophie, surtout ses propres analyses et explications. Elle sait ce qu'elle aime et veut, ne s'excuse pas ni ne se justifie, elle témoigne et c'est extrêmement intéressant. On n'est pas dans le sexe pur, elle nous parle de sentiments, d'amour. J'aurai aimé lire plus cette partie du livre. L'autre partie, plus crue, est j'ai trouvé plus froide, plus mécanique. Dans l'ensemble une bonne lecture et in témoignage intéressant
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas parce que je suis belle à couper le souffle ou qu’il est d’un physique époustouflant : non, nous ressemblons à tous les autres couples qui sortent le soir, pour aller au restaurant ou au cinéma, pas spécialement sur leur trente-et-un, pas spécialement originaux, rien de particulièrement remarquable.
Mais il y a entre nous une intensité, un crépitement qui vous incite à nous regarder en dépit de l’impatience que vous avez à retourner rejoindre vos amis.
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Le fait d’être une soumise n’a aucune influence sur mon travail ou mon poste. Franchement, si c’était le cas, je ne serais bonne qu’à la préparation du café et à écouter les histoires gnangnan sur la semaine des livres à l’école maternelle ; bref, un destin pire que la mort.
De plus, sachez que les salles de rédaction sont des nids de ragots. Le monde est une jungle.
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Mais le mot qui m’insupporte, celui qui me hérisse, et peu importe qu’il soit répété ou non, est le mot « pute ».
Je sais, ce n’est qu’un mot – un petit mot de surcroît. Et en termes BDSM, ce n’est même pas considéré comme un mot péjoratif. Je suis parfaitement à l’aise avec la double nature de ma personnalité : dans la journée, je suis une personne compétente, indépendante, et je contrôle la majeure partie de mes activités ; la nuit, je suis prête à mourir pour céder mon pouvoir à mon maître afin de connaître des sommets vertigineux en matière de sexualité.
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Je commençais à comprendre toute l'ampleur de mes penchants masochistes.
Toutefois, j'allais bientôt comprendre que ce n'était pas nécessairement la douleur qui constituait l'élément le plus stimulant du jeu Dominant/soumise.
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La luxure a toujours été la priorité.
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