Neuf parfaits étrangers

Tranquillum House, centre de thérapie pour bourgeois mondialisés, Australie, monde occidental.
La taulière : Masha, sorte de prêtresse adepte d'ésotérisme (russe à la base, mais sauvée grâce à la naturalisation) et son fidèle énamouré Yao, secouriste l'ayant côtoyée jadis alors qu'elle expérimentait involontairement une situation de « mort imminente ». Burn out de cadre suivi d'une résurrection quasi-religieuse : elle crée son centre de thérapie pour ses semblables adeptes de tableaux excel à buts très lucratifs.
On est donc en présence de 9 postulants à une transformation haut de gamme : une romancière, Frances dont on se demande si ce n'est pas un peu une image en miroir de l'auteure elle-même...
Les autres : plus ou moins développés, c'est inégal et il y a un peu de tout : le couple dysfonctionnel, la famille endeuillée, le sportif sur le retour etc... beaucoup de clichés.
Il y aurait une bonne base pour des meurtres (ils ne sont que neuf et blancs mais bon...) ou même des évolutions psychologiques violentes mais...
On découvre à mi-parcours que c'est plus ou moins une publicité pour l'usage de la drogue dans des cas de thérapie clinique (avec compte en banque fourni, cela va de soi...).
Une fois drogués, le livre finit un peu en série étasunienne : 1 jour après, 1 semaine après, 1 mois après, 1 an après....
Bof, cela ne casse pas des briques même si ce n'est pas catastrophique non plus. Se lit entre un mot fléché et un sudoku sur une plage.

J'ai essayé de digérer les 635grammes de ce gros roman, mais ils me restent sur l'estomac.
L'idée de départ est attirante: accueillir 9 personnes plus ou moins fortunées dans un luxueux centre de remise en forme. Arrivées avec le dos fourbu des soucis inhérents à la nature humaine, délestage , et remise en forme physique voire spirituelle; j'adhère.
mais ce centre est tenu par une déesse complètement folle qui , pour faire lâcher-prise à ces curistes utilise un moyen illégal donc réprouvé par la maréchaussée.
Au milieu du livre, j'ai abdiqué, et puis je me suis dit que pour 23€ je me devais de continuer. C'était le même ennui, C'est un thème qui méritait mieux que cet amas informe de mots et d'idées. Toujours à mon humble avis.

Neuf personnes décident de faire une retraite dans un centre de bien-être « Tranquillum House », situé au milieu de nulle part mais promettant des résultats spectaculaires grâce à une technique unique en son genre. Cependant, au fur et à mesure de l'avancée du séjour, les choses ne vont pas totalement se passer comme ils l'avaient espéré. Entre brimades et privations, les secrets les plus inavouables surgissent et quelques tensions émaillent les relations.

Alors là une pure déception… Aucune action, aucun intérêt entre les personnages, une histoire sans rebondissement. Bref vous aurez compris que je me suis ennuyée et que j'ai même eu des difficultés à terminer ce roman. le rythme est lent, on attend à chaque page une révélation qui ne viendra pas. Peut être que l'adaptation en série sera plus coriace et apportera plus de punch à cette histoire… Personnellement, j'en doute !

Bof! Bof!
C'est le 4ème roman de Liane Moriarty que je lis et ce sera probablement le dernier. Je n'ai jamais été vraiment enthousiaste mais j'ai persévéré en me disant, optimiste, que ce serait mieux la prochaine fois. Ce n'est pas le cas, au contraire.
Cette histoire de 9 personnes, qui se sentent mal dans leur vie, trop stressés, trop riches, trop gros, trop blasés, trop superficiels et se retrouvent sous la coupe d'une directrice de centre de bien-être haut de gamme, totalement maboule m'a paru complètement invraisemblable et "capillo-tractée".
La lecture est laborieuse par une mise en place des personnages qui dure, dure, dure et par des longueurs ennuyeuses, comme par exemple la description du ressenti de chaque personnage en route pour "un voyage psychédélique thérapeutique".
Heureusement, l'humour de Liane Moriarty m'a fait sourire à plusieurs reprises et son style fluide, sans aspérités, facile à lire m'a permis d'aller jusqu'au bout de ce pavé.

Neuf parfaits étrangers
On dirait un titre d'Agatha Christie, avec la sympathique Frances dans le rôle d'Ariadne Oliver !
Et de fait, dans ce livre où monte petit à petit la tension, j'attendais le meurtre, l'homme ici(de).

Voilà le premier récit de l'autrice que je n'ai pas aimé, d'ailleurs c'est un peu le roman de la flemme. Pas de construction du récit alambiquée comme aime le faire Liane Moriarty, un simple huis clos linéaire où même si les perso ne sont pas nombreux, tous ne sont pas également traités (frustration pour moi de ne voir qu'esquissés Carmel ou Dalila). C'est dommage parce que pour moi l'autrice excelle dans ses climats et ambiances, ses protagonistes finement tressés dans la trame du récit. Là on est dans le service minimum, peut être le livre-commande, c'est toujours agréable et décompressant à lire, mais au bout d'un moment j'avais envie que ça avance, j'en avais marre des aventures de ces neufs parfaits étrangers et j'ai souffert de la fin mièvrepopotinpopotin. Peut être que c'est le premier livre que je ne vais pas conserver. Peut être que j'ai un peu trop lu cette autrice sans suffisamment espacer.
Quand bien même...
Je me demande ce qu'Agatha Christie en aurait fait tiens.

Bon d'accord cela se lit sans trop d'ennui, à coup certes de rebondissements artificiels et de pages amputées qui rendent au total le livre moins gros qu'il n'y paraît. mais 660 pages tout de même et il y a bien 300 de trop.
Neuf parfaits étrangers a tout du produit sans âme artificiellement fabriqué, du best-seller dont on aura tout oublié d'ici deux moins sauf le pitch. Après un début prometteur, la suite devient prévisible, parfois lourde et pataude. Les personnages s'autocaricaturent. Je n'ai pas décelé de qualité d'écriture paticulière. Parfois au milieu d'un océan de banalités convenues surgit une phrase étonnante, hélas "à l'insu du plein gré" de l'autrice. Il est ainsi dit quelque part "qu'une rupture amoureuse n'est pas un drame". J'en parlerai à mon ami allemand Werther qui sera ravi de l'apprendre. Une rupture avec ce livre en tout cas ne me fera guère de mal. A lire donc sur la plage pour ne pas se prendre la tête pour lecteur en quête de facilité. Des remerciements de 3 pages en fin de livre m'ont rendu bien perplexe. N'aurait-il pas été plus pertinent de travailler seule dans une pièce et de chercher à faire un bon roman tout simplement ?
NB. Pour ceux qui seraient tentés d'aller voir la série qui est diffusée sur un opérateur d'après ce livre, n'y allez surtout pas, c'est moins bon que le livre c'est dire..On notera qu'un des rares points amusants du livre la critique de al chirurgie esthétique a été gommé dans la série, mais bon Nicole Kidman est souvent à l'écran et les spectateurs ne sont pas tous idiots. Je partage en tout cas l'avis de l'autrice sur la folie que constitue cette mode destructrice.

Sous quel angle lire ce livre ?
Récit critique sur les méthodes de relaxation et des stages bien-être ?
Critique de personnages qui se laissent déborder par leur problème ?
Livres humoristiques ?
Je ne sais pas, je suis allée au bout mais sans enthousiasme.

Lire ce livre ou regarder le téléfilm de l'après midi sur la une, c'est du même niveau.
C'est sympa dans la mesure où ça se lit sans effort, ça ne fait pas de mal, ça ne fait pas de bien,on l'aura oublié le soir même et surtout, surtout, c'est toujours la même petite musique...
Peut être que c'est une réflexion sur la course au bonheur obligatoire,peut être sur l'obligation de se surpasser ou sur tous ces gens qui remettent leur bien être et leur santé mentale entre les mains de gourous.
c'est vrai tout de même qu'on ne souhaite à personne même pas à son pire ennemi de fréquenter un tel centre de Remise en forme...
Sinon,que dire de cette lecture ?
Pas ennuyeuse, pire,insipide!

J'ai choisi cette lecture pour son auteure. J'ai, par le passé, apprécié quelques-uns de ces romans dont petits secrets et grands mensonges entre autres.
Mais dans cette histoire, j'ai été perdue ! En ayant fini cet audio, je me demande encore où l'auteure voulait emmener son lecteur.
Un huis clos dans un centre de bien-être entre 9 inconnus. Nous saurons presque tout sur ces personnages mais, ma foi, rien de transcendant si ce n'est cette famille qui a connu un drame, qu'on ne souhaite à personne.
En enlevant pas mal de longueurs, le récit aurait peut-être gagné en intérêt.

Pour ce qui est de ma version audio, j'ai beaucoup aimé le travail subtil de la narratrice. D'ailleurs, c'est grâce à elle, si j'ai pu tenir pendant les 15h d'écoute.

Voici un livre que j'oublierai vite et qui ne me marquera pas dans le bon sens. Je vous laisse vous faire votre propre opinion si l'aventure vous tente, vous êtes maintenant prévenus que ce n'est pas du tout un livre suspense mais plutôt centré sur la psychologie des personnages.

Lien : http://the-love-book.eklablo..

Neuf étrangers réunis à Tranquillum House, sublime bâtisse de 1840 entièrement rénovée, pour une cure bien-être de 10 jours coupés du monde extérieur.

Le programme ? Yoga, jeûne, repos, méditation en pleine conscience, taï-chi et autres activités guidées pour atteindre l'éveil spirituel. Quelle que soit la problématique rencontrée par les participants (poids, deuil, stress et anxiété, estime de soi, couple, …), la métamorphose promise est censée être spectaculaire. de quoi faire rêver !

Et pourtant rien ne va se passer comme prévu. Ce qui s'annonçait comme une parenthèse de plaisir, de relâchement et de douceur va rapidement tourner au cauchemar. Et pour cause, la directrice, complètement égocentrique et résolument névrosée, décide de corser l'affaire en tentant une expérience totalement inédite qui va mettre les nerfs de ses clients à rude épreuve .


Ce livre a été pour moi un petit bonbon jusqu'à environ la moitié de l'histoire : des personnages certes un peu caricaturaux mais attachants pour certains d'entre eux, une intrigue fluide et sans prise de tête, des traits d'humour qui provoquent des sourires de-ci de-là, … Et puis vient la rupture du « noble silence » : tout part en vrille et le grand n'importe quoi s'installe !


L'idée de départ n'est pas déplaisante du tout mais je trouve qu'elle n'a pas été exploitée avec assez de subtilité et de cohérence. le scénario, jusqu'ici divertissant, léger et désinvolte, devient brusquement confus, délirant et complètement barré (malheureusement pas dans le bon sens du terme pour moi). En somme, j'ai eu l'impression que l'auteure a voulu apporter un twist inattendu et surprenant à son histoire mais pour le coup, trop surprenant à mon sens pour qu'il tienne réellement la route.