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Voici un album que je trouve réellement excellent. Assez comparable sur le fond à l'album ultérieur Canyon Apache, René Goscinny réussit ici un dosage parfait : des personnages aux caractéristiques bien définies, un scénario simple mais efficace et surtout, une immense cargaison d'humour comme rarement on en aura vu autant, même chez le pourtant très drôle Goscinny.

La trêve entre les Cheyennes et la cavalerie qui représente le gouvernement américain est rompue. le colonel Mac Straggle, plus rigide que la hampe de son étendard, n'est pas le plus habile négociateur qu'on puisse imaginer pour apaiser les craintes des Indiens qui considèrent leurs terrains de chasse violés par l'avancée des visages pâles.

Le ton monte très vite si bien qu'en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, la guerre est déclarée entre l'armée américaine et les tribus indigènes au niveau de Fort Cheyenne dont Mac Straggle a la responsabilité. Lucky Luke est alors mandaté par le gouvernement et dépêché sur place pour tâcher de réconcilier les militaires et les Indiens.

Il ne tarde pas à découvrir une discipline de fer qui frise parfois la bêtise, surtout à l'endroit du jeune Mac Straggle, fils du colonel et qui, de peur d'être taxé de favoritisme fait subir à son fils les pires châtiments et humiliations publics.

Lucky Luke aura donc fort à faire pour réconcilier ce colonel psychorigide avec des Indiens excédés par la violation de leurs prérogatives. En outre, cet album est l'exemple idéal pour analyser les procédés comiques employé par René Goscinny tout au long de son oeuvre. Je vous propose donc ci-dessous une petite réflexion sur ces différents ressorts comiques. J'ai fabriqué moi-même des catégories qui peuvent, bien évidemment, être discutées ou contestées. Elles ont simplement une valeur explicative.

1. le comique de situation
Goscinny l'utilise plus dans Lucky Luke que dans d'autres séries car il peut moins user de son arme favorite, le jeu de mots (voir le point n°6). Il devient donc assez fréquent dans la série, preuve s'il en était besoin du talent de l'auteur et de sa capacité à jongler avec toutes les formes de comique.

Dans le 20ème de Cavalerie, les exemples sont nombreux et l'on peut citer au hasard parmi beaucoup d'autres, la situation suivante : Lucky Luke a désarmé un Cheyenne par son tir fulgurant et lui demande de le conduire auprès de son chef, les bras levés :
LUCKY LUKE (à Chien Jaune) : Ugh !
CHIEN JAUNE (à Lucky Luke et Renard à Deux Plumes) : Ugh !
LUCKY LUKE (à Renard à Deux Plumes) : Tu peux baisser un bras pour saluer.
RENARD À DEUX PLUMES : Ugh!
[…]
RENARD À DEUX PLUMES : Que Lucky Luke permette à Renard À Une Plume de baisser son deuxième bras. Renard À Une Plume fatigué. »

2. le comique par récurrence (= running gag)
C'est un grand classique dans l'arsenal comique goscinnien. Il peut prendre des formes très diverses, mais est souvent supporté par le caractère butté d'un personnage sur un point précis. Dans le 20ème de Cavalerie, un chapelier s'est fait attaquer et tout son stock de chapeaux est troué par des impacts de balles. Il réclame sans cesse le remboursement de sa marchandise au sein du fort militaire aux moments les moins opportuns.

Dans cet album, on peut également citer les nombreuses punitions injustifiées envers le cavalier MacStraggle, le fils du colonel :
« Mon service est terminé, Sir ! Je demande la permission de me retirer.
— Si ton service est terminé, tu peux m'appeler Papa, mon garçon… Qu'est-ce que c'est ?
— C'est l'alerte, Papa.
— Je sais bien que c'est l'alerte, cavalier ! Et quand c'est l'alerte, le service reprend ! Vous serez puni pour avoir appelé votre colonel Papa ! »

3. le comique de caricature (ou de dérision ou de contrefaçon, comme vous voudrez)
C'est une forme de comique que René Goscinny emploie souvent pour rendre amusantes des façons de parler étrangères, mais pas seulement. Dans le 20ème de Cavalerie, c'est une source fournie de comique, que ce soit de la part des indiens ou du blanchisseur chinois, dont voici un exemple :
« La langue menteuse du serpent s'agite dans la bouche du visage pâle au long couteau ! »

Une autre scène verse également dans ce registre mais est plus rare : Lucky Luke rencontre un représentant du gouvernement qui parle beaucoup pour lui expliquer la situation qu'il devra résoudre. Sur six images, Lucky Luke ne prononce qu'un mot à la fois puis va expliquer à Jolly Jumper le programme.
« (Je remplace ici les longues tirades du représentant Bullings par …)
LUCKY LUKE : Salut !
REPRÉSENTANT BULLINGS : […]
LUCKY LUKE : Moi ?
REPRÉSENTANT BULLINGS : […]
LUCKY LUKE : Carabines ?
REPRÉSENTANT BULLINGS : […]
LUCKY LUKE : Ah ?
REPRÉSENTANT BULLINGS : […]
LUCKY LUKE : Ouaip.
REPRÉSENTANT BULLINGS : […]
LUCKY LUKE : O.K. !
Je viens de discuter longuement, Jolly Jumper, et nous partons à Fort Cheyenne, nous mettre au service de l'armée… »

4. le comique par l'absurde
Dans la série Lucky Luke, c'est l'une des formes de comique les plus fréquentes. Elle fleurit particulièrement sous la houlette des Dalton, mais dans un album comme le 20ème de Cavalerie, elle n'en est pas moins omniprésente. À titre d'exemple, parmi une pléthore d'autres :

« Ils vont nous assiéger. Avons-nous des vivres pour tenir longtemps ?
— Nous allons voir, Monsieur… Sergent ! Un état des vivres en trois exemplaires sur formulaire 1.425 U.S.C. ! »
Ou bien encore :
« Que font-ils ?
— Ils font semblant d'éplucher des patates. Ce sont les punis de corvée de patates. Ordre du colonel : patates ou pas patates, la vie du 20è de cavalerie doit continuer comme si de rien n'était.
— Et faites semblant de faire des épluchures fines, vous autres ! le colonel fera semblant de les examiner ! »

5. le comique satirique
Le comique satirique prend souvent chez Goscinny la tournure d'une critique sociale, notamment de la société contemporaine, par le biais des anachronismes que lui permettent ses héros, qu'ils soient guerrier gaulois, Vizir baghdadi ou cowboy américain et même quasi contemporain dans la bouche de l'enfant qu'est le Petit Nicolas.

Dans le 20ème de Cavalerie, comme dans l'album Astérix Légionnaire, on peut lire une critique générale des rigueurs de l'armée, mais également au début, une critique du régime technocratique et centralisé loin des problèmes concrets. La scène se passe à Washington dans les locaux du gouvernement :

« -Nous avons reçu des nouvelles préoccupantes de la frontière, Messieurs. Les Cheyennes menacent de rompre la trêve…
— le colonel MacStraggle est un grand soldat, mais je crains que comme diplomate…
— Je connais un homme tout indiqué pour traiter avec les Cheyennes. Je propose qu'on lui envoie immédiatement un représentant pour lui demander son aide…
— Adopté ! Passons à la question suivante : l'uniforme des postiers… »

Un autre thème favori de Goscinny est la poltronnerie générale des villageois face à une difficulté ou une personne dangereuse et l'appropriation des mérites lorsque la situation est résolue, critique à peine voilée de la collaboration pendant la seconde guerre mondiale.

6. le comique de jeux de mots
Le comique de jeux de mots est très présent dans l'oeuvre de Goscinny, où il explose dans Iznogoud et est fréquent dans Astérix, mais étonnamment peu présent dans la série Lucky Luke. Il semble que cet état de fait découle d'une volonté affichée de Morris de proscrire les calembours qu'il n'affectionnait pas. On en déniche tout de même quelques uns au détour de quelques albums et notamment ici dans le 20ème de Cavalerie.

Au début de l'aventure, un garçon veut transmettre un message à Lucky Luke. Celui-ci est en train de brosser Jolly Jumper :
« Lucky Luke ! Un homme est arrivé par la diligence et demande à vous voir !
— Je suis occupé, petit…
— Il dit que c'est un représentant du gouvernement…
— Ah ? Tu finiras tout seul, Jolly Jumper !
— Bien sûr ! Dès qu'il y a quelqu'un d'un peu important, je peux me brosser ! »

Ensuite, le blanchisseur Ming Li Foo fait ses valises pour quitter le fort car il vient d'apprendre que le colonel retient le chef indien prisonnier. Peu après, retentissent des coups de feu et le blanchisseur revient au galop en s'écriant : « Ming Li Foo est voué à la propreté, il vient d'essuyer des coups de feu! »

Enfin, j'ose risquer des interprétations un peu osées sur les noms des personnages, mais l'on sait combien René Goscinny affectionne les noms qui sont aussi des calembours. Aussi le nom Mac Straggle ressemble trop à Mac Staggle pour ne pas signifier en réalité d'après moi " Max ! Ta gueule ! " ou encore le laveur chinois Ming Li Foo qui ressemble beaucoup à " Mais il est fou ! "

7. le comique de formule
Ce comique est à distinguer des jeux de mots, car il s'appuie surtout sur les sonorités de la langue. C'est la forme de comique la plus rare chez Goscinny mais qui souvent fait mouche. On se souvient en particulier de celle d'Astérix chez les Bretons : « Mon jardin est plus petit que Rome, mais mon pilum est plus solide que votre sternum ! »

Dans le 20ème de Cavalerie, on en rencontre deux : « Mon frère doit savoir que la tête d'un émissaire est encore plus sacrée que la tête d'un frère ! »
Mais surtout cette réplique du colonel au chapelier : « La cavalerie ne mange pas plus ses chevaux, Monsieur, que vous ne mangez vos chapeaux ! »

Conclusion :
Cette catégorisation ne doit pas faire oublier que différentes formes de comique peuvent être mêlées chez l'auteur et que sur les 147 situations comiques que j'ai pu relever dans cet album, plus du tiers (52 pour être précise) jouaient sur plusieurs registres.

À titre d'information sur leur fréquence, 55 sont du comique de situation, 43 du comique par récurrence, 40 du comique de caricature, 36 du comique par l'absurde, 19 du comique satirique, 8 du comique de jeu de mots et 2 sont du comique de formule. Ces proportions peuvent bien évidemment varier, mais donnent une bonne idée de la tendance comique propre à la série Lucky Luke et qui diffère des autres séries scénarisées par René Goscinny.

Mais bien évidemment, tout ceci n'est que mon avis sur la question, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Dans "Le 20ème de cavalerie", album réalisé par Morris et Goscinny et publié en 1964, Lucky Luke est missionné par Washington pour seconder le rigide voir psychorigide Colonel MacStraggle dans les collines noires (on peut se référer à l'album du même nom pour connaître le commencement de tout cela), où les tribus Cheyennes se sont révoltées suite au massacre des bisons par des colons sans foi ni loi...

Comme l'explique excellemment bien la babeliote Nastasia-B l'association de Morris et Goscinny permet de balayer tout le spectre des types comiques :
- le comique de situation
- le comique de répétition
- le comique de caricature
- le comique par l'absurde
- le comique satirique
- le comique de jeux de mots
- le comique de formule
C'est vrai que cela part dans tous les sens avec le Colonel MacStraggle qui monte systématiquement sur ses grands chevaux, sa relation conflictuelle avec son fils Grover qui ne demande qu'à bien faire, le blanchisseur chinois Ming Li Foo, le négociant juif Jeremiah Bowler, le déserteur Derek Flood qui veut se venger de ceux qui l'ont exclu, le calumet de la paix qui donne la nausée à tous ceux qui osent y toucher, et les diverses tribulations des chefs amérindiens Chien Jaune, Coyote Fou, Aigle Malade et Serpent Gras... Mais tout cela est dosé de mains de maître, et c'est dommage que plusieurs personnages de cet album ne soientt pas devenus récurrents !

PS : le Colonel MacStraggle aurait été censément la caricature de Randolph Scott, mais personnellement je lui trouve une bonne tête de Clark Gable ^^
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C'est un de mes albums préféré de Lucky Luke. Dans cet album, René Goscinny excelle dans le “running gag”. Première page, on est prévenu, avec le calumet qui donne la nausée à tout le monde, mais toute une panoplie de ce genre de gags suivra : le colonel maniaque, les chapeaux du chapelier, le fils à papa, les épluchures de pommes de terre, les plumes de “Renard à deux plumes”... Goscinny déploie aussi toute une gamme de gags dans tous les registres possibles (je vous conseille vivement d'aller lire la critique de Nastasia-B qui est un véritable cours sur l'humour), il maîtrise son sujet, son talent est de sortie. Subtil, drôle, plein d'idées, avec de l'aventure, et des personnages vraiment bien imaginé, je pense en particulier au colonel Mac Staggle, tellement maniaque qu'il contrôle les épluchures de pommes de terre, cet album fait partie du haut du panier de la série. En plus, c'était mon premier Lucky Luke à moi, personnellement, avec “La Ville Fantôme”, alors si je suis aujourd'hui un grand fan de la série (sous la houlette de ce duo surtout), c'est sans doute que j'étais parti sur les bons rails.
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Quoi ? Lucky Luke enrôlé dans l'armée ? Mais c'est un cauchemar pour notre cow-boy solitaire, ça, lui qui ne reçoit d'ordres de personnes, le voilà obligé de défiler comme les autres soldats.

Que s'est-il passé pour que l'on en arrive à de telles extrémités ? Ah, voilà, j'ai compris ! Les Cheyennes ne sont pas contents, ils accusent l'armée américaine d'être venue tuer des bisons sur leurs terres.

Mais l'armée est innocente… alors ce bon vieux Lucky Luke va devoir retrouver le véritable massacreur des bisons, mener son enquête incognito afin de comprendre qui avait intérêt à rompre de la trêve entre indiens et armée.

L'arrivée de Lucky Luke et de son fidèle Jolly Jumper au sein du 20° de cavalerie qui défile est un grand moment d'hilarité.

Notre cow-boy libre se retrouve sous les ordres du colonel Mac Straggle, un militaire strict et droit qui va lui faire la vie dure, mais dérider les zygomatiques des lecteurs.

Le comique est présent dans toutes les cases : bons mots, jeux de mots, situations cocasses, comique de situation, comique par l'absurde, le running gag et j'en passe.

— Ming Li Foo est voué à la propreté, il vient d'essuyer des coups de feu !

Les adultes comme les enfants peuvent lire cette bande dessinée, les adultes auront juste une lecture plus aboutie, riant sous cape de l'imbécilité qui peut régner dans la grande muette.

— Ils vont nous assiéger. Avons-nous des vivres pour tenir longtemps ?
— Nous allons voir, Monsieur… Sergent ! Un état des vivres en trois exemplaires sur formulaire 1.425 U.S.C. !

Il faut dire que le colonel du fort est un sacré morceau ! La diplomatie, il ne connait pas, mais la propreté poussé à l'extrême, oui. de plus, son fils étant dans le régiment, il le brime 100 fois plus que les autres, de peur qu'on ne pense qu'il le favorise.

On ne compte plus les kilos de patates épluchées en tant que punition, durant cet épisode. Papa colonel vérifiant la qualité des épluchures. Et quand les patates viennent à manquer, on puni le fiston et lui demandant de faire semblant de les éplucher, son père faisant semblant ensuite de les contrôler.

Bon, l'armée n'est pas la seul à en prendre pour son grade, les dirigeants au Gouvernement aussi vu qu'ils ont l'air d'être à mille lieues des véritables problèmes. Un peu comme les nôtres qui discuterons du sexe des Anges alors que la forteresse s'écroule !

Ici, les indiens, bien que "comiques", ne sont pas présentés comme des fous sanguinaires, mais bien comme un peuple qui essaye de ne pas se faire marcher sur les pieds une fois de plus.

Parqués dans leurs réserves, ils ont promis de laisser les voyageurs passer si on fiche la paix à leurs bisons. Si l'Homme Blanc mange sa parole, l'Homme Rouge monte sur le sentier de la guerre.

Bref, de l'humour dans cet album, mais pas que ça. Une enquête, quelques piques à l'armée, au gouvernement, un fils qui doit tuer le père (au sens figuré) et une grosse pique aux Blancs qui firent bien souvent énormément de tort aux Indiens.

À lire !
Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Un excellent album de la série du cow-boy solitaire.
Lucky Luke est sollicité pour apporter son aide au 20eme de cavalerie qui se trouve aux premières lignes si un conflit éclate avec les Cheyennes. Ces derniers sont sur le sentier de la guerre car on a tué des bisons sur leur territoire..
Cet album est représentatif de ce que le duo Morris-Goscinny a produit de meilleur selon moi . Les dialogues font mouche à chaque fois et l'histoire nous emmène dans l'épopée du Far West tel qu'on aime se le représenter...
Le colonel Mac Straggle, commandant le 20eme de cavalerie est le véritable héros de cet album . C'est un personnage psychorigide qui avec ses reparties prête à sourire tout au long de la lecture. Il n'hésite pas à brimer son propre fils de crainte qu'on puisse l'accuser de favoritisme...
Un très très bon cru, à lire et à relire...
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Toute la finesse et l'humour de Goscinny servies par le trait hyper dynamique de Morris ; le 20ème de cavalerie dézingue le mythe des militaires américains cernés par les indiens. Et dans le microcosme du fort, le plus savoureux est la confrontation entre Macstraggle père et fils, dont la relation, finement relatée, nous vaut quelques savoureuses répliques. Les indiens sont traités avec tendresse et dérision et on retrouve la corruption par un renégat, mis en défaut par la diplomatie de Lucky Luke. J'ai particulièrement adoré les gags qui reposent sur le blanchisseur chinois : Ming li foo.
inventif et très drôle ! je le relis très souvent.
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Pour moi un des sommets de la collaboration Morris Goscinny.C'est un élégant détournement de la trilogie Fordienne sur la cavalerie américaine et plus précisément du film She wore a yellow ribbon .En tournant ces pages l'esprit service service propre à l'armée y est rendu avec un esprit de gentille dérision .Revoir le film,lire l'album ensuite ,et l'on comprend ainsi toute la subtilité du détournement voulu par les auteurs....
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Un des meilleurs Lucky Luke de l' époque Spirou.
Toute la raideur et la discipline militaire, sont croquées avec finesse et humour dans cette album à la couverture savamment dessinée.
C'est en lisant de tels opus de Lucky Luke, que l'on mesure combien la disparition prématurée de René Goscinny fut une perte durable pour la bande dessinée!
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Ma toute première BD...
Que je conserve précieusement dans sa vieille couverture souple, aujourd'hui toute cornée...
Une histoire de Tuniques bleues contre des indiens : le massacre de bisons, la rupture de traités de paix, une trahison...
Rintintin, les premiers Blueberry, John Wayne... Souvenirs, souvenirs comme dirait M. Jean-Philippe Smet...
On va croire que j'ai plus de 60 ans en lisant cette critique :-DDD
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Il s'agit de l'un des meilleurs albums de la collection sinon peut-être le meilleur. Tous les personnages, même secondaires, ont leur importance dans le scénario qui en fait une aventure bourrée d'humour. Avec une préférence pour renard à 2 plumes au début du récit ainsi que la chapelier et ses chapeaux troués.
Enfin le colonel Mac Straggle et son caractère , nous dirons quelque peu rigide, éclipse quelque peu notre héros préféré, Lucky Luke.
A lire et à relire.
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