Lucky Luke, tome 30 : Calamity Jane

- Salut ! Ça va ?
- Pas fort. Le tirage baisse. Je n’ai vendu qu’un exemplaire de ma dernière édition. C’est le marchand de poisson qui l’a acheté, et encore il se plaint que le papier soit imprimé...

- Alors, Pied-Tendre, en plein territoire indien, on se sépare de son artillerie ?
- On peut difficilement se baigner avec un revolver !
- Ça confirme ce que je pensais… Il est dangereux de se baigner !

LE SHÉRIF : J'ai entendu une fusillade du côté du saloon.
LUCKY LUKE : Et quand vous entendez une fusillade, vous ne vous dérangez pas ?
LE SHÉRIF : Je me dérange après. C'est pour ça que je suis encore Shérif de El Plomo. Mes prédécesseurs se dérangeaient pendant.

[Joly Jumper] Ça me fait une sale impression de voir Lucky Luke sur un autre cheval… A chacun ses cavaliers, et les cowboys seront bien gardés !

CALAMITY JANE : Je te propose une affaire, beau gilet : une partie de bras de fer. Si je gagne, je garde le saloon. Si je perds, je quitte cette %@#!&$ ville pour de bon !
AUGUST OYSTER : De bras de fer ?
CALAMITY JANE : Ouais. Tu sais ce que c'est qu'une partie de bras de fer, tout de même ?...
AUGUST OYSTER : Hmm... D'accord ! À condition que je puisse désigner mon remplaçant : moi, j'ai une faiblesse dans la main...
CALAMITY JANE : À cause du poil qui est dedans sans doute ?

- Mais, patron, je ne peux pas me battre contre une dame !…
- Dis à ce mastodonte de ne plus dire d’âneries !
- Ah ! Bon, c’est pas une dame !

- Veuillez vous retirer pour que je puisse sortir de l’eau.
- Si tu veux… Bien que pour moi, la vraie indécence, c’est d’entrer dans l’eau, pas d’en sortir...

EL PLOMO.
Étranger, si tu es lent à dégainer, passe vite ton chemin.

CALAMITY JANE : Reviens me voir, Lucky Luke !
LUCKY LUKE : Je repasserai tout à l'heure, Calamity Jane. Reposez-vous, toutes les deux... vous et la carabine...

Malheureusement, Wild Bill Hickok oublia la règle n°1 d’un bon joueur de poker : toujours s’asseoir le dos au mur, et il se fit descendre par derrière...