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Jérémy Manesse (Traducteur)
EAN : 9782809403855
250 pages
Panini France (25/09/2008)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Superman, Batman, Wonder Woman, Martian Manhunter, Green Lantern, Aquaman et Flash : les plus grands héros de l'univers DC décident de reformer la Ligue de Justice d'Amérique. Ce n'est que le début de palpitantes aventures qui les verront accueillir de nouveaux membres et combattre des ennemis invincibles dont, notamment, les légions du paradis et de l'enfer !
En 1997, DC confie au génial Grant Morrison son équipe de héros la plus prestigieuse, la Ligue de Ju... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 1 à 9 de la série débutée en 1997. Il s'agit du redémarrage de la Justice League par Grant Morrison.

Épisodes 1 à 4 (dessins d'Howard Porter, encrage de John Dell) - Une bande de 8 extraterrestres arrivent sur terre et positionnent leur vaisseau juste au dessus de la Maison Blanche. Il s'agit de l'Hyperclan, mené par Protex; Ils ne perdent pas de temps à essayer de conquérir la Terre. Dès le premier jour, ils ont transformé le Sahara en un verger luxurieux. le deuxième jour, ils s'attaquent aux problèmes plus compliqués. Superman et consort passent pour des billes et la population ne leur accorde plus sa confiance.

Épisode 5 (dessins d'Howard Porter, encrage de John Dell) - La JLA a besoin de sang neuf et auditionne des candidats potentiels, pour finalement retenir une inconnue : Tomorrow Woman.

Épisodes 6 & 7 (dessins d'Howard Porter, encrage de John Dell) - Nekron est de retour pour casser les pieds de la JLA qui doit également se mesurer à des anges pas contents qui veulent récupérer l'un des leurs. C'est la première apparition de Zauriel.

Épisodes 8 & 9 (dessins d'Oscar Jimenez, encrage de Chip Wallace) - The Key a pris possession du QG lunaire de la JLA et a vaincu ses membres. Il va les utiliser pour conquérir une nouvelle réalité.

En 1996, la série dédiée à la Justice League of America ne fait plus rêver. Elle se compose, entre autres, de Metamorpho (Rex Mason), Bue Devil, Nuklon (Al Rothstein), Crimson Fox, Obsidian, Ice, Wonder Woman, Green Lantern (Kyle Rayner), El Diablo (Rafael Sandoval), et elle ne vend pas assez de numéros. DC Comics demande à Grant Morrison de relancer une nouvelle série en repartant avec un numéro 1. le plan est simple : il n'y aura que les plus grands superhéros de l'univers partagé DC et chaque menace doit être à l'échelle de la planète.

L'équipe se compose donc de Superman (Clark Kent), Batman (Bruce Wayne), Wonder Woman (Diana Prince), Martian Manhunter (J'onn J'onzz), Green Lantern (Kyle Rayner parce qu'Hal Jordan ne figure plus parmi les vivants à cette époque), Flash (Wally West parce que Barry Allen ne figure plus parmi les vivants à cette époque), et Aquaman (Arthur Curry à qui il manque une main, mais il va mieux depuis). Dans la première histoire la race est humaine risque d'être réduite en esclavage par des extraterrestres pas si bénévoles que ça. Dans la deuxième histoire, 2 anciens ennemis de la JLA (Professeur Ivo et Thomas Oscar Morrow) essayent de détruire tous les membres de la JLA. Dans la troisième, de vrais anges agressifs et pas contents risquent de tout détruire à cause de leur puissance. Dans la quatrième la JLA est réduite neutralisée et le supercriminel est sur le point de devenir maître de la réalité. Menaces à l'échelle planétaire : contrat également rempli, par Grant Morrison très en verve.

En plus de parfaitement maîtriser les codes des aventures de superhéros, Morrison utilise une approche aussi simple qu'irrésistible : il pioche dans les excès des années kitch pour raconter les mêmes aventures au premier degré. L'invasion extraterrestre constitue une trame usée jusqu'à la corde ; ce n'est pas grave. Ceux-ci ridiculisent les superhéros et règlent la famine en 1 épisode. Morrison repousse le principe de la narration décompressée pour aller à une allure folle, avec un ton des plus premiers degrés. Résultat : un récit haletant avec une forte charge émotionnelle induite par les choix difficiles pour les superhéros. Épisode 5 : la JLA organise un nouveau recrutement ; il s'agit d'un grand classique dans la vie de cette équipe. C'est réglé en 2 coups de cuillères à pots avec des candidats improbables (Artemis, Damage, Steel, Warrior, Aztek, et Hitman qui est venu juste pour reluquer Wonder Woman avec sa vision à rayon X). Morrison embrasse également les vies des superhéros sur des mondes parallèles (encore un cliché de la JLA) pour des variations savoureuses (Flash dans une ville où tout le monde dispose de super-vitesse) toujours sur un rythme d'enfer.

Howard Porter utilise un style très superhéros débordant littéralement d'énergie ce qui donne des illustrations pleines de vitesse, de bruit et de fureur, un croisement entre l'énergie brute de Jack Kirby et les exagérations des années 1990 avec des morphologies pas toujours exactes et des visages pouvant s'avérer approximatifs. À mes yeux ce style est parfaitement adapté à l'action grand spectacle qui règne en maître absolu du début à la fin. Il faut quand même un peu de temps pour s'habituer au costume très révélateur de Wonder Woman qui ne sied pas bien à sa dignité, et à son visage dessiné à la mode manga (vraiment trop décalé). Les cases sont également parfois un peu chargées.

Grant Morrison met tout son talent au service de la plus grande équipe de superhéros DC pour des combats titanesques, mariant des scénarios rétro avec un premier degré sérieux et très inventif, servis par des illustrations énergiques et parfois un peu trop dérivatives.
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Grant Morrison, dans les années '90, se voit chargé de relancer la valeur sûre (mais en perte de vitesse) de DC Comics, la célèbre Justice League d'Amérique. Epoque oblige nous sommes en pleine surenchère super-héroïque au niveau de « l'iconisation » des personnages : muscles saillants pour les hommes et poitrine surdimensionnée pour les femmes, en particulier une Wonder Woman dessinée en plongée afin de mettre davantage en valeur ses attributs. Bref, le comics invente pratiquement la 3D sans lunettes.
Et les intrigues ? Ce tome en compte quatre, d'un intérêt variable. La première, la plus réussie, traite d'une bande de super-héros extraterrestres, l'Hyper Clan, décidés à imposer un nouvel ordre mondial en apparence bénéfique. Mais la JLA n'y croit pas. Et le lecteur non plus. le problème étant la rapidité avec laquelle le doute est expédié et le manque de subtilité de nos aliens soi-disant bien gentils. On aurait pu avoir une vraie réflexion sur l'imposition d'un ordre mondial « pour le plus grand bien », un récit traitant de la dictature du bonheur ou des procédés visant à agir de manière bénéfique en usant de procédés discutables façon SUPREME POWER. On a du paf pouf. Ce n'est pas désagréable mais cela reste frustrant.
La seconde histoire parle du recrutement de Tomorrow Woman et fait figure d'intermède avant une grosse démonstration pyrotechnique au sujet d'une invasion par les troupes du…Paradis. Guerre entre les anges et destructions massives sont au programme d'un récit que l'on qualifiera de blockbuster décérébré et divertissant. Une fois encore le potentiel semblait présent pour introduire davantage de profondeur, voire un soupçon de réflexion, mais le scénariste préfère l'efficacité immédiate et les affrontements dantesques.
Enfin, le dernier récit, plus original, montre le recrutement du nouveau Green Arrow tandis que les membres vétérans de la JLA sont piégés dans des univers oniriques alternatifs.
Typique de son époque, ce premier tome use d'une narration menée à cent à l'heure qui ne laisse jamais au lecteur le temps de souffler, au risque de provoquer une indigestion devant cette abondance de combats, ces dialogues souvent lourdingues et ces résolutions d'intrigue expédiées en quelques cases. Aucun effort éditorial ne viendra d'ailleurs aider le néophyte qui passe d'un Superman classique (mais affublé d'une coupe mulet d'époque !) à une version bleue et blanche dotée de nouveaux pouvoirs. Il faudra donc que le lecteur accepte cette nouvelle donne sans chercher à l'expliquer ou qu'il se plonge dans les pages de Wikipedia.
Néanmoins, ce NOUVEL ORDRE MONDIAL fonctionne agréablement dans les limites de ses ambitions : l'action est omniprésente, quelques remarques sur le statut de ces héros déifiés s'avèrent pertinente et une certaine dose d'humour, parfois référentiel, fonctionne, en particulier lorsque Grant Morrison se fait ironique, appelant Aquaman « Poisson Man » ou montrant Green Arrow effaré devant les ridicules flèches « gant de boxe » de son paternel tandis qu'un super-héros ringard tente d'intégrer la ligue afin de pouvoir mater Wonder Women avec sa vision à rayon X.
Bref, on passe un bon moment devant ce gros blockbuster très ancré dans son époque mais on n'ira pas faire figurer ces pages dans les incontournables du comics.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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