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Citations sur Le sang des promesses, tome 1 : Littoral (39)

Littoral est donc né d’abord et avant tout d’une rencontre et a pris son sens par les rencontres. C’est-à-dire ce besoin effrayant de nous extraire de nous-mêmes en permettant à l’autre de faire irruption dans nos vies, et de nous arracher à l’ennui de l’existence.
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Il fallait attendre, mais comment attendre quand le monde tombe?
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LE CHEVALIER. Quand tu étais petit, nous combattions les monstres cachés dans le couloir qui menait à la cuisine, quand, en pleine nuit, tu te levais pour aller boire un verre d'eau. Un monstre, c'est gros, c'est laid, c'est facile à combattre et nous sortions toujours vainqueurs. Aujourd'hui je suis un chevalier fatigué qui ne sait plus contre quoi il doit cogner son épée. Tu as grandi, Wilfrid, et les monstres sont devenus beaucoup trop forts. Mon épée ne suffit plus à te réconforter.
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Je ne sais pas si vous êtes comme moi, Monsieur le Juge, mais pour ma part, c'était la première fois que je perdais mon père et je ne savais pas du tout quelle attitude adopter. On nous renseigne tellement pas sur ces choses quand on est petit, que lorsque que ça nous tombe dessus, on est dans la merde.
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Tu arrives dans un drôle de pays, Wilfrid, ici, les gens sont amers, ils ne veulent plus rien entendre, ni musique ni chant, ni rien, les vieux sont vieux et ils veulent le calme, mais Simone hurle à pleins poumons, en pleine nuit, car Simone s'en fout, Simone est maigre, Simone est laide, Simone est seule, Simone est en colère et elle chante à fracasser les crânes.
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Il n’y a pas si longtemps pourtant, vous m’assuriez que la guerre était une chose mauvaise qui devait disparaître, se terminer justement pour que naisse enfin la liberté. Aujourd’hui, la guerre est terminée et je suis encore en prison. Vous me dites encore ne joue pas, ne parle pas, ne rêve pas. Vous me dites tais-toi, Simone, tais-toi ! Vous êtes des menteurs.
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J'étais au lit avec une déesse dont je ne me souviens pas très bien du nom. Quelque chose comme Annie ou Julie, je ne sais plus et ça n'a pas vraiment d'importance mais ça devait tourner autour de quelque chose du style; et pour vous dire toute la vérité, elle non plus ne se souvenait pas du mien et ça faisait pas mal notre affaire, monsieur le juge.
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Il y avait donc, avant tout, une fille un peu écœurée, assise en face d'un type un peu perdu. Entre les deux (juste à côté de la bouteille maintenant à moitié vide), la soif des idées. C'est-à-dire le désir de se sortir, de s'extraire d'un monde qui cherchait trop à nous faire croire que l'intelligence était une perte de temps, la pensée un luxe, les idées une fausse route.
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WAZÂÂN. Avancer toujours, même si on n'y croit plus. Avancer malgré la perte du but, avancer malgré la raison qui nous fige, nous immobilise, malgré la futilité que l'on découvre même dans ce qu'avancer veut bien signifier. Avancer même si on a perdu toute fierté, toute capacité à espérer. Avancer.
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Je vous laisse seuls.
À jamais orphelins.
Même s'il faut être un fou furieux pour accepter de vivre,
Je vous confie la Terre,
Je vous confie la vie.
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