Ainsi allait la vie des mères, du jour de la naissance et pour le restant de leur vie - lutter pour le bien de l’enfant, comme à la guerre.
Quand la science allait-elle sortir de ses éprouvettes un enfant à maturation bloquée, comme le chihuahua nain ou l'asperge miniature ? Tous les parents du monde en seraient soulagés...
D'innombrales écrivains trempaeient la plume dans les larmes noires du deuil et offraient à leur chère défunte un tombeau de papier plus ou moins abrasif, ce qui était plus amusant que de felurir du marbre et pouvait rapporter gros.
L'inquiètude est le passe-temps des vieux, figure-toi, avec la télé.
Entre Charly et elle, il n'y avait jamais eu besoin de grands mots, ni même de gestes. Leur amour flottait partout dans l'air, jadis. Il sentait bon le foin et le cake aux figues, il se faufilait à leurs côtés sur les chemins feuillus, dans les bois, vagabond, silencieux, va-nu-pieds, oui, mais il existait bel et bien, où avait-il disparu, cet amour-là ?
Ainsi allait la vie des mères, du jour de la naissance et pour le restant de leur vie - lutter pour le bien de l'enfant, comme à la guerre.
Elle était vexante parce que sincère, trop spontanée pour être polie, étouffante à force d'être prévenante, pessimiste car échaudée.
Les oisillons étaient en pleine forme, tremblants ridés déplumés comme il sied à leur âge, trois jours de vie et de vraies têtes de vieillards.
À quoi cela servait-il d’écrire davantage ? Les oiseaux chantaient toujours mieux dans le ciel que couchés sur le papier, c’est pourquoi Jo n’écrivait jamais