Salvatore Fontarossa gère, avec ses fils, la distribution de l'eau entre les différents propriétaires terriens. Oh, pas bénévolement bien sûr, il demande 3 caisses d'oranges sur 10 à chaque propriétaire pour lui donner de l'eau. On est en Sicile, et chacun doit se plier aux volontés de ces chefs mafieux. Il a une fille qu'il chérit comme la prunelle de ses yeux....gare à celui qui y toucherait.
Quand il recrute les hommes de main dont il a besoin et que chacun respecte son autorité, il les fait jurer en leur piquant le doigt avec son couteau et dépose le sang dans un mouchoir, qu'ils ne doivent pas laver...
Ana est sa fille chérie...qu'on ne doit regarder qu'en baissant les yeux.
Mais Vittorio Bevilacqua, un jeune pêcheur, n'a pas baissé les yeux...non il en est vite tombé amoureux, et cet amour a été vite consommé...la jeune fille est enceinte. Salvatore Fontarossa ne le sait pas mais confie à son fils aîné le soin de régler le problème et de punir le gamin. Celui-ci sait qu'il est condamné à mort, à une mort violente. Alors il fuit vers cette vaste Amérique, il fuit Ana, il fuit les tueurs lancés à sa recherche.L'océan est trop petit pour que Vittorio soit tranquille....même s'il change de nom. Fontarossa trouvera toujours des hommes de main pour lui permettre d'assouvir sa vengeance. Ceux-ci n'hésitent pas à user du couteau, à laisser des morts derrière eux, à tuer des femmes, des innocents.
Là-bas dans cette Amérique, le gamin n'est pas à l'abri.
Une soixante de courts chapitres pour nous conter cet amour, cette fuite, ces dangers, la vie de la gamine, la vie de Vittorio, sa fuite.
Michel Moutot nous embarque dans une belle aventure. Lui, le journaliste sait nous captiver, nous surprendre, nous indigner...bref nous donner du bon temps.
L'été se termine...vous auriez pu lire ce lire sur la plage, quelques chapitres chaque après-midi, vous auriez pu voyager à ses côtés. Maintenant que vous êtes de retour à la maison, prenez du bon temps, oubliez les mièvreries de la télé...j'allais employer un autre mot.. et faites-vous plaisir avec ce beau voyage.
Merci Monsieur Moutot, j'ai eu le plaisir de vous rencontrer dans un salon du Livre, dans votre ville natale, j'ai eu l'honneur de rencontrer votre père...le Phénix...Que de temps s'est écoulé, que de souvenirs...
Je vais reparler de vous. C'est certain.
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