Une douce odeur de pluie (Sous la pluie)

Ce livre nous entraîne dans un voyage dans le temps et l'espace avec l'histoire de ces trois femmes: Joy la grand-mère, Kate la mère et Sabine la fille. Trois générations qui se télescopent, des moeurs différentes mais le même sang. Des non-dits, de l'amertume, des ressentiments, chacune ne sait pas comment approcher l'autre et briser sa carapace. Tentatives de rapprochement, gestes que l'on ose pas, ces trois femmes s'aiment mais n'ose pas le montrer. J'ai vraiment aimé cette lecture qui nous plonge dans l'histoire de Joy, dans les relations complexes mère/fille. C'est tendre, c'est dur, c'est triste, c'est beau...
C'est une jolie histoire. (...)

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Une douce odeur de pluie de Jojo Moyes m'a été envoyé par les éditions Bragelonne via net galley et je les en remercie chaleureusement.
En le demandant j'ignorais qu'il s'agissait d'une réédition. En effet il a d'abord été publié sous le titre : Sous la pluie. Je connais très bien ce roman, que j'ai lu deux fois et que j'ai offert plusieurs fois tellement je l'ai aimé !
En le débutant, j'ai tout de suite compris car je le connais presque par coeur :) du coup, je l'ai relu en diagonale, pour mon plus grand plaisir, car j'adore ce livre.
Nous avons ici Joy la grand-mère, Kate la mère et Sabine la fille. Trois générations différentes, avec des façons de vivre et de penser qui ne sont plus les mêmes.. Mais elles ont le même sang, et ce lien est évidemment important. Trois femmes, des relations mères filles difficiles...
Une douce odeur de pluie est un roman magnifique, que j'ai pris plaisir à relire et que je vous invite à découvrir.
Je l'ai offert deux fois, à chaque fois j'ai fait mouche car c'est une très bonne idée de cadeau :)
Je mets un énorme cinq étoiles, à lire, évidemment !

Au soir du couronnement de la Reine Elizabeth II, en juin 1953, la communauté d'expatriés de Hong-Kong s'est réunie pour fêter l'événement. C'est au cours de cette soirée, un peu trop arrosée pour Joy qu'elle va tomber follement amoureuse d'Edward. En l'espace de vingt-quatre heures, ils décident de se fiancer. Ils devront patienter un an avant de se revoir car Edward travaille dans la marine et part en mer pour de longues missions.

Octobre 1997, Sabine, leur petite-fille qui ne les connait quasiment pas, vient les rejoindre en Irlande dans leur maison. Leurs relations sont un peu tendues au début, il y a beaucoup de nouvelles règles à respecter pour Sabine dans cette maison, notamment l'heure du thé ou du dîner... La campagne irlandaise semble bien triste comparée à l'exubérance de la vie londonienne que vit d'habitude cette jeune adolescente.
En fouillant une peu dans la maison, elle découvre de vieux cartons remplis de vieilles photographies de sa mère et de sa grand-mère, à l'époque où ils vivaient à Hong-Kong. Elle demande à Joy de lui en parler. Sans le savoir, ces photographies font faire ressurgir un lourd secret familial.

Ce n'est pas le premier livre que je lis de Jojo Moyes, et ce ne sera pas le dernier. J'apprécie son écriture et l'univers qu'elle crée autour de ses personnages. J'avais hâte de découvrir la fin du roman et en même temps, je ne voulais pas quitter cette famille et cette campagne irlandaise.

Mon premier Jojo Moyes et je dirais un pari réussi. Je savais que l'auteure n'était pas sans susciter de l'émotion dans ses romans. Il faut aussi avouer que les couvertures, magnifiques, me font de l'oeil depuis un moment. Je me suis donc laissé tenter par Une douce odeur de pluie, sans même avoir lu le synopsis.
Je m'attendais donc à une jolie romance. Curieusement, j'ai été agréablement surprise : plus que la romance, Jojo Moyes choisit d'aborder les différences générationnelles entre une fille, Sabine, sa mère, Kate, et sa grand-mère, Joy. Tout ce petit monde ne se comprend pas, c'est le moins qu'on puisse le dire. Sabine est une adolescente citadine, en conflit avec sa mère qui l'a élevée seule et ne parvient pas à avoir une situation amoureuse stable. Rompant avec son dernier compagnon pour donner libre cours à sa dernière liaison que sa fille désapprouve, elle décide de l'envoyer auprès de Joy, en Irlande. La vieille dame, quelque peu rigide dans ses habitudes, obnubilée par ses chevaux, ses chiens et son mari très malade, pour ne pas dire à l'agonie, ne vont pas lui faire une très bonne impression. Et pourtant, au fil du temps, l'adolescente apprécie l'Irlande, noue des liens avec ses grands-parents et s'intéresse à leur passé, leur jeunesse et rencontre à Hong Kong. Quant à Kate, elle grandit et finit par revoir ce petit monde où elle continue à grandir à son tour.

Jojo Moyes sait mettre de l'émotion. Les larmes ont coulé. Les sentiments des personnages sont réalistes, bien amenés et bien travaillés. On s'attache aux personnages principaux comme aux personnages secondaires et j'ai beaucoup aimé cet aller-retour dans plusieurs passés, celui de Kate comme celui de Joy. Concernant les trois protagonistes principaux, c'est Kate que j'aie trouvé le plus cliché et auquel j'ai eu plus de mal à accrocher. Celui de Sabine, et surtout celui de Joy avec son amour pur, en revanche m'ont beaucoup plu.
Une bonne dose d'émotion pour ce pavé que j'ai dévoré en un rien de temps. Jojo Moyes a une réputation il me semble bien méritée!

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Comme chaque année, je lis les deux livres que l'auteure fait paraître à six mois d'intervalle à peu près.
J'avais adoré son dernier, "Après tout" sorti en avril.
Alors oui, ce ne sont pas de grands livres de littérature, mais de temps en temps j'aime bien lire autre chose que Duras ou Murakami.
Et là, la magie n'a pas opéré vraiment.
Ce nouvel opus n'est pas aussi bon que les derniers.
Étrangement, le "happy end" de la fin m'a agacé.
C'est pourtant une belle histoire, mais il n'est pas à la hauteur des autres.
Je l'ai tout de même dévoré en quelques jours, mais j'ai été un peu déçue.
A lire tout de même pour passer un bon moment de lecture, mais sans plus.
Une distraction.

Un très beau roman qui ne laisse pas indifférent, une histoire aussi triste qu'émouvante.

J'aime beaucoup les romans de Jojo Moyes car je sais que je vais vivre de belles émotions et dans Une douce odeur de pluie ( qui est la réédition du tout premier roman de Jojo Moyes publiée en VF) nous suivons trois générations de femmes qui nous parleront chacune à leur façon de l'amour, de l'amitié , des choix de vie et de leur conséquences.

Joy est la première que nous découvrons. Elle est la mère de Kate et la grand mère de Sabine. Une chose est sûre : la communication n'est pas le fort des Ballantyne. Joy n'est pas un mamie "gâteau" qui va accueillir sa petite fille les bras ouverts. Elle ne l'a pas vue depuis très longtemps et pourtant elle ne parviendra pas à prendre sur son précieux temps pour venir la chercher. de plus , la vie de Joy est réglée comme du papier à musique et ne laisse rien au hasard. Cet emploi du temps quasi militaire ne peut donc plaire à la jeune Sabine qui n'a toujours connu que la ville et qui va être coupée de tout dans cette campagne où les réseaux sociaux et autres technologies modernes n'existent pas. Nous découvrons Joy alors que celle ci n'a que 18 ans au moment du couronnement de la Reine Elizabeth. Elle est amie avec l'exubérante Stella qui ose tout et parfois qui va même contre les moeurs. C'est à cette époque qu'elle fera la connaissance de l'amour de sa vie , qui n'est autre qu'Edward. Leur couple est un exemple qui aurait pu être suivi si la communication et l'expression des sentiments étaient plus virulentes.

Kate est donc la fille de Joy et la mère de Sabine. L'adolescence est une période certes difficile mais la relation entre cette mère et cette fille est des plus chaotique. Kate n'a pas su trouver l'amour comme ce fut le cas pour ses parents et elle s'est donc séparée du père de Sabine avec qui elle a peu de contact. Elle avait su établir une relation assez durable avec Geoff mais elle a commis un faux pas et semble désormais en couple avec Justin dont Sabine n'est pas fan. Avec Geoff, il y avait une certaine stabilité et sérénité. Même si Sabine n'est pas une adolescente facile, elle appréciait Geoff et depuis son départ, la fossé s'est creusé entre la mère et la fille. En l'envoyant loin de sa vie à Londres, de ses amies, Kate va commettre un faux pas supplémentaire et la distance pourrait devenir irréparable. de plus , on va constater que sa vie est terriblement solitaire depuis le départ de sa fille .

Sabine est donc la plus jeune et la plus sensible sans doute . Elle n'hésite pas à exprimer ses sentiments contrairement à sa mère et sa grand mère. Sa mise à l'écart et son séjour en Irlande sera une épreuve supplémentaire pour cette jeune femme de 16 ans. Elle a envie de réponses mais la froideur des murs n'est qu'un écho à celle de ses grands parents. Joy semble plus intéressée par ses chevaux que sa petite fille, elle n'a pas le droit d'aller où elle veut dans la demeure et l'ennui va vite la menacer. Pourtant, elle finira par percer la carapace de Joy et un lien pourrait bien finir par se tisser. L'espoir renaît donc pour sa relation avec sa mère mais Kate va se heurter à un mur quand elle arrivera elle aussi en Irlande.

Bref, Jojo Moyes nous plonge au coeur de la campagne irlandaise pour nous faire découvrir trois générations de femmes qui ont eu des vies différentes et pourtant pas si éloignées que cela. Ce sont des femmes qui vivent avec leur époque et qui tentent de trouver l'amour auprès de leur proche. Ce roman se dévore chapitres après chapitres et on s'attache à la destinée de chacune d'entre elle.
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