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Si tu n'as pas encore compris à quel point je suis fan de la série de Tamsyn Muir, il est vraiment temps de sortir de ta caverne. Après l'immense coup de coeur Gideon et le gros kiff Harrow, voici Nona. Trois salles, trois ambiances, avec Nona on va à l'école, on promène des chiens à six pattes et on va faire trempette dans la mer. Et évidemment, dans tous les cas ça ne se termine pas toujours bien XD
Bref, encore une fois je n'en dirai pas plus au sujet de l'histoire parce que ça serait très méchant de vous spoiler quoi que ce soit ! Encore une fois, j'ai beaucoup aimé ma lecture, même si elle m'a semblé très différente. Je ne sais pas si c'est moi qui commence à m'habituer ou si c'est le contexte qui fait ça, mais j'ai trouvé le style plus abordable ici, moins exigeant. Toujours aussi sympa à lire, cependant !
Un peu comme avec Harrow, le début est un peu déconcertant, ça prend son temps pour se mettre en place et on ne sait pas trop dans quelle direction on va mais ça ne m'a pas trop inquiétée : avec cette série, on va toujours quelque part, mais jamais là où on s'attend. le final m'a laissée un peu sur ma faim ; je ne sais pas si c'est moi, l'effet VO aidant, qui ai manqué certains bouts d'infos, mais j'ai trouvé qu'il restait deux-trois questions sans réponses, du moins sans début de réponse pour nous faire patienter jusqu'à la suite. Je suppose, et espère très fort, que tout prendra sens avec Alecto, le quatrième et dernier tome, et ça va être vraiment difficile de patienter jusque-là !
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J'avais vraiment aimé le premier tome, mais le modèle de relation romantique mis en avant et le mode de vie de la société des Neuf Maisons m'avaient vraiment mis mal à l'aise. Ils sont franchement malsains.
(Et si vous vous dites que je casse les pieds avec mes avis sur l'importance d'avoir une réflexion sur l'éthique dans les bouquins, parce que « oh ça va, c'est qu'une histoire », je n'ai qu'une chose à vous dire : Lolita de Nabokov.)
Dans le second tome, j'avais l'impression que l'autrice nous laissait prendre un peu de recul justement, en nous donnant à voir le point de vue moins « naïf » de Harrow, ainsi qu'en la laissant découvrir les mensonges de Dieu, et nous permettait de commencer à avoir un regard critique sur les Neuf Maisons en tant que société.
Dans le tome 3, on change carrément de perspective, puisqu'on se réveille avec Nona, qui est un nouveau-né dans un corps de 19 ans, dans une ville sur une planète extérieure aux Neuf Maisons, et on passe le roman à essayer de comprendre qui elle est. Cela permet plus que jamais d'avoir un point de vue neutre et extérieur sur les nécromanciens, leur impact sur le monde, le mal qu'ils font. Régulièrement nous avons une aparté en suivant quelqu'un (?) qui discute quelque part (?) avec Dieu et à qui celui-ci raconte la Genèse des Neuf Maisons. Les « gentils » et les « méchants » sont bien écrits, avec humanité, et on comprend à travers le regard neutre de Nona qu'en fait c'est juste les humains dans leur ensemble qui sont à la fois pourris et magnifiques.
Comme pour les tomes précédents, le style est assez dense, agréable ceci dit. On alterne entre les deux points de vue et jusqu'à la fin, on ne comprend pas grande chose, Nona non plus, et on se sait pas avec certitude qui est qui. Honnêtement, j'ai trouvé que c'était un peu « réchauffé » du tome 2. Cela commence à me lasser de ne jamais comprendre les enjeux des conversations ou des choix des personnages. Concrètement, je n'ai pas souvenir qu'il se passe grand-chose dans ce tome, à part sur la fin. Je suis un peu déçue que cela n'ait pas été une trilogie comme prévu, j'ai l'impression que sans ces mystères inutiles, le scénario des tomes 2 et 3 auraient pu tenir dans une nouvelle, et ce rallongement de l'histoire en utilisant les ellipses, les passages incompréhensibles, etc, sont à la longue un peu artificiels. On trouve un certain nombre de réponse aux questions laissées en suspens dans les deux premiers tome, c'est assez satisfaisant, mais rien n'est totalement résolus.
Malgré tour, cela reste agréable a lire, riche, imaginatif et efficace, je lirai le dernier tome quand il sortira.
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Troisième tome de la série du Tombeau Scellé, Nona la Neuvième nous présente une nouvelle narratrice et c'est un véritable plaisir ! Nona, son amour des chiens, sa douceur et son côté ingénu sont tellement rafraîchissants. Nous suivons ainsi cette délicieuse inconnue (dont la description physique n'est pas sans nous rappeler quelqu'un que nous connaissons déjà). Elle évolue dans une ville inconnue, sur une planète inconnue, avec des personnes que nous connaissons déjà : Pyrrha, Camilla et Palamedes.

Ce troisième tome nous offre une troisième ambiance, tout aussi unique que les précédentes. Chaque tome représente réellement un univers différent, avec ses enjeux et ses protagonistes. Ce changement brutal d'environnement et de protagoniste entre chaque tome représente bien le coeur du (gigantesque) talent de Tamsyn Muir. Si le premier tome est un murder-mystery à l'ambiance gimdark, que le deuxième tome est une plongée dans l'esprit malade d'une personne psychotique, alors ce troisième tome est le récit initiatique d'une jeune fille dans un univers post-apocalyptique.

De même que pour les tomes précédents, le début du livre est confus et il faut s'accrocher pour relier tous les éléments de l'histoire. L'intrigue s'installe ensuite tranquillement et nous permet de revoir des personnages que nous n'avions pas réellement pu côtoyer dans le deuxième tome. Camilla et Palamedes représentent mes deux coups de coeur de ce tome : leur relation est aussi complexe que simple, aussi belle que triste. Ils resteront très longtemps à mes côtés, pour le meilleur et pour le pire. La deuxième partie du livre nous présente de nombreuses révélations et nous introduit à un nouveau (ou pas) personnage : Kiriona Gaia, ou La fille la plus triste de l'univers. Quel plaisir de la retrouver ! J'attends avec beaucoup d'impatience Alecto The Ninth pour enfin assister à des retrouvailles tant attendues (vous comprenez ce que je veux dire si vous avez lu le livre).

En bref : l'histoire est toujours délicieusement complexe, l'écriture est toujours magnifique, la narration est unique, et les personnages continuent de me faire régulièrement pleurer. Ce troisième tome est encore un coup de coeur moi, cette série rejoint avec grande facilité mes livres favoris, et peut-être même la meilleure série de SF que j'ai pu lire.
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Nona est Nona, mais Nona vient seulement de naître il y a 6 mois. Au fond, qui est vraiment Nona ?

Après deux tomes absolument fantastiques, celui-ci ne déroge pas à la règle. L'univers est déjanté, parfois incompréhensible et clairement addictif. Certes, au début, il n'a pas été facile de se remettre dans l'univers, la fin du deuxième tome et le début de Nona crée un sacré coupure, mais une fois remis sur les rails quel plaisir.

Clairement, le livre est exigeant, les idées sont foisonnantes et les théories plus alambiquées les unes que les autres. Mais à la fin quelle satisfaction de se dire ahh, c'était donc ça !

J'ai passé un excellemment moment de lecture avec Nona et je pense sans trop me tromper que le quatrième et dernier tome promet un climax à ne pas manquer.

Honnêtement que dire de plus sans vous spoiler à part lisez ce livre, lisez cette série, vous ne le regretterez pas.

One flesh, one end.
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Quelle déception.
Un bordel narratif et conceptuel complet, tentant de rebattre encore une fois les cartes d'une saga jusque là irréprochable de maîtrise, rajoutant encore une myriade de questions épuisantes à une trop longues listes, et apportant des réponses superfétatoires et confusantes à une histoire qui n'en avait certainement pas besoin.
Un plantage total et irréparable, symptôme de ce qui ressemble à un hubris littéraire d'une infinie tristesse et d'une ampleur inédite à mes yeux.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Je viens à l'instant de refermer les pages de Nona la Neuvième et je ne peux que m'extasier, m'ébahir devant la merveille que ce tome a été. Il est très fort probable que ce tome ait surpassé les deux premiers uniquement parce qu'il a fait l'emploi du trope "found family" qui est mon trope de littérature préféré, bien que je n'ai que très peu de livres comme preuve de cela, mais je l'assume grandement car cette histoire, l'infinie JUSTESSE de cette histoire mérite d'être applaudie. Ce tome sublime toute l'histoire du Tombeau Scellé. J'ai été perdu, paumé, complètement manipulé et eu, et j'ai adoré ça. Chaque sentiment de Nona était d'une justesse folle, chaque petit détail était parfait, tous les passages de ce roman sont tout simplement incroyables. Quand j'ai compris qu'on me mentait, je n'ai pas pu m'empêcher de rire d'anticipation, de joie, j'étais extatique, parce que s'il y a bien UNE CHOSE que Tamsyn Muir sait faire, c'est nous piéger et nous perturber de la meilleure des façons qui soit.
Si vous avez aimé Gideon, si vous avez aimé Harrow, vous aimerez Nona. Elle est la preuve d'une qualité de plume qu'aucune autre oeuvre de fiction ne m'a fait ressentir. Cette saga est d'une telle perfection, on n'en ressort par indemne et c'est exactement ce qu'il nous faut.
Lisez Nona la neuvième, lisez ce livre, et attendons, ensemble, la sortie d'Alecto la Neuvième qui concluera cette merveille.
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Nouveau changement de point de vue pour ce troisième tome de la série du Tombeau scellé : on suit Nona qui s'est éveillée dans un corps qui ne lui appartient pas il y a 6 mois et qui aimerait bien savoir qui elle est. Alors elle essaye de vivre le plus normalement possible avec l'aide de Pyrrha, Camilla et Palamedes, en cachant soigneusement à la population de réfugiés effrayés par la nécromancie à laquelle elle s'est mêlée les petites spécificités de son corps indestructible.

Encore une fois, on a un changement de ton radical par rapport aux deux tomes précédents : si le premier était une enquête dans un genre de château gothique futuriste et le second une sorte de deuil raconté par un personnage qui a oublié celle qu'elle pleure, ce troisième tome commence avec le récit de la vie quotidienne de Nona, qui malgré le contexte bizarre semble beaucoup plus "normale" que ce que nous avions vécu avec Gideon et Harrow (c'est d'ailleurs assez rigolo de réaliser que non, toute la population n'est pas aussi déjantée que les nécromanciens et que ce sont des gens un peu trop intenses même au sein de leur société ^^).
La première partie du roman est donc assez lente, mais c'est paradoxalement celle que j'ai préféré. On a une perspective tout à fait nouvelle sur l'empire de John, et tous les nouveaux éléments apportés ont beaucoup suscité mon intérêt. Les nouveaux personnages sont intéressant mais n'arrivent cependant pas à la hauteur de ceux que nous connaissons déjà, que j'ai toujours un immense plaisir à retrouver (même les plus déplaisants, coucou Ianthe, tu m'avais manqué espèce de délicieuse dingue !)

Bien sûr, ce paisible équilibre ne dure pas éternellement et on a dans la seconde partie du texte un joyeux bazar. Paradoxalement, je l'ai trouvé un peu lent, certains évènements auraient à mes yeux gagné à être rassemblés en un seul pour éviter quelques détours. Mais le développement des personnages est excellent. Quant aux surprises et retournements de situation, ils sont légions et toujours aussi bien menés. L'auteur place ses personnages dans des situations délicieusement cruelles et ambiguës pour mon plus grand... Bonheur? Malheur? Je ne saurais dire. Mais en tout cas, c'est efficace.

Bref, un bon bouquin, qui donne un peu l'impression d'une pause (utile et de qualité, mais frustrante puisque les personnages principaux sont très en retrait) dans l'intrigue et qui me donne encore plus envie de connaître la suite.
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