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3,78

sur 53 notes
C'est l'histoire d'une jeune fille mal dans sa peau qui cherche un sens à tout ce qui lui arrive. Elle débute un journal intime à sa façon.
Le lecteur n'aura donc que les échos de la réalité perçue par Solveig et qu'elle confie à son journal. Rien de plus.
C'est presque un huis-clos d'émotions et de questionnement. Peu de personnages gravitent autour d'elle.
L'écriture est trouble, poétique, dit les choses sans les dire. Cela donne un style singulier qui peut rebuter le lecteur. La lecture n'est pas aisée, demande de la concentration.
J'ai néanmoins aimé l'atmosphère particulière de ce roman, lu très vite. Il s'adresse toutefois davantage à des lycéens.
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Je voulais déjà remercier les Éditions Sarbacane pour ce partenariat et ce livre. Si je vous dis que j'ai surtout choisi pour la couverture sans rien lire, ça en étonnera certains et mais d'autre non. Je le fais souvent, prendre un livre juste pour la couverture, je ne suis jamais déçue. Et avec ce livre, je n'ai pas été déçue. C'est un joli voyage dans les pensées de Solveig. Qui se met du jour au lendemain à nous écrire un journal intime. Pour celles qui en écrivent, on sait toute qu'on se défoule assez dans notre journal et qu'on met souvent des états d'âme un peu excessifs lol. C'est bien le cas dans ce livre, elle met vraiment tout ce qui se passe dans sa tête et dans sa vie. C'est limite un peu déroutant par moment, je me suis retrouvée à relire le paragraphe parce qu'elle a réussi à me perdre dans ses réflexions, mais j'ai bien aimé ce côté un peu torturé. À travers ce journal on voit l'amour qu'elle porte à ses proches et surtout à Ni (Manon), elle ne l'imagine pas être loin d'elle. Ce qui peut être assez bizarre comme relation, je pensais que l'auteure allait nous diriger vers un amour lesbien, mais non. Solveig rencontre le Monde (elle le nom comme ça, d'ailleurs à aucun moment on ne sait son prénom, ce que je trouve assez mystérieux) et là, on assiste à des délires drôles et parfois effrayants. Ses problèmes avec son père, qui de son côté entre en terre inconnu. Puis au finale, on s'attache très vite à Solveig. Et on vit ses aventures avec elle. Les bonnes comme les mauvaises. le doute, la colère, la confusion, l'amour, l'incompréhension... Je voulais aussi parler du petit clin d'oeil musical qu'on nous propose au début du livre. Et je trouve que les morceaux choisis, collent très bien au livre. Et je trouve l'idée vraiment originale, le fait d'associer de la musique à un livre. Cela permet de mieux se plonger dans l'univers que créer l'auteure.

En conclusion, un véritable coup de coeur. J'en suis encore toute émue. Je l'ai dévoré à une allure folle. le style d'écriture peut un peu déranger au départ, mais une fois dans le livre, on n'y prête plus attention et on fait défiler les pages sans le voir. On est harponné dans une multitude de sentiments. Et lorsqu'on referme le livre, on jette un autre regard sur notre adolescence et on finit par y voir une ressemblance.
Lien : http://petitemyu01.blogspot...
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La jeune fille du livre, Solveig (ou Sol ou Soleil, selon le degré d'intimité), 16 ans, commence un journal intime alors même qu'elle détestait ça auparavant. Mais voilà, c'est un jour de pluie de printemps et elle vient de rencontrer le Monde, ni plus ni moins, son premier grand amour !
Comme Juliette sur son balcon, elle vient de voir son Romeo par la fenêtre ouverte, assis en bas sur le trottoir, en face de sa chambre. Ils se regardent longtemps en silence, puis il se met à lui réciter du Pessoa :

« Tout ce que nous voyons,nous devons le voir pour la première fois, parce que c'est réellement la première fois que nous le voyons. »

Solveig est en première l'et c'est une bonne élève qui adore sa prof de français. Elle apprécie et découvre très vite qu'il est le petit fils de son voisin, l'ancien libraire de sa rue qu'aimait beaucoup sa mère, morte récemment.

Bon ! A ces ingrédients, il faut encore ajouter:
un père papillon (d'où le titre), sympa, aimant, compréhensif mais vite déboussolé par les extravagances de sa fille, ce dernier trimestre au lycée.
Une grand-mère adorable, style Poupette (Denise Grey) dans La Boum !
Une meilleure amie qu'elle aime presque d'amour, style Pénélope ( même film), avec laquelle elle est prête à toutes les bêtises possibles .
Enfin, un caractère de petite fille trop gâtée, capricieuse, tête en l'air, rêveuse, jalouse, boudeuse mais pas trop car, en réalité, elle a un coeur d'or !
Son défaut qui gâche tout : elle veut tout et tout de suite.
Son excuse qui justifie en partie ses fugues et autres sottises : la mort de sa mère et l'arrivée d'une autre femme dans la vie amoureuse de son père.

Mon avis finalement : J'ai bien aimé au début: la présentation des pages est moderne, aérée, variée, légère ! L'histoire est enlevée, l'écriture, soignée, souvent en rupture de rythme, à la première personne,… je, je, je, … et au présent, forcément, journal intime oblige !
A mi-parcours, cependant, j'avais hâte de finir ! Je pressentais la fin ! La lassitude l'emportait sur la curiosité du début ! J'avais l'impression d'avoir déjà lu la même histoire plusieurs fois déjà et c'est là que j'ai compris pourquoi ce livre est classé «jeunesse » !
Les adolescents qui en sont à leurs premiers coups de coeur aimeront certainement! Je n'en doute pas un seul instant. La recette est bien suivie : tous les ingrédients sont bien dosés!
Je ne suis tout simplement plus dans la cible visée!

Ce livre est un premier roman
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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une histoire sans prise de tête, où l'on ri et où l'on suit une ado intéressante sur sa manière de penser...
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Livre lu durant le collège. Histoire sur l'adolescence et la perte de repère. Un livre plutôt mignon, léger et poétique. le style de l'auteure est particulier et agréable.
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Initialement publié par Sarbacane (en 2006) dans la collection Exprim', ce livre n'est pas un journal intime comme les autres ! D'emblée le style, très poétique, charme. Loin des "boîtes à clichés", Solveig livre ses états d'âme en toute liberté, jouant avec les mots, les sonorités et la typographie pour mieux transmettre son humeur du moment. Élève en 1ère L, elle aime les références littéraires et écrit ses propres poèmes en prose, se livrant à coeur ouvert, à fleur de peau. Ses portraits sont vivants, évocateurs : son père le papillon ("Il virevolte de la table à l'évier, du frigo au fourneau. Comme avec les femmes"); sa mamie "le petit roseau" ("elle se voûte, se tasse, mais résiste au temps"); le Monde, petit-fils de libraire, amoureux des mots comme elle, "une balise en pleine mer" avec qui "tout est neuf"; sans oublier Manon, "La Ni, Ninon la douce, mon oiseau léger. Je pourrais lui faire des déclarations d'amour à volonté, mais je me tiens dans le non-dit. Elle sait, je sais". Pourtant, malgré cet entourage réconfortant, il y a ce journal.

Si c'est l'amour qui a poussé Solveig à l'entamer ("tout ce qui m'entoure s'est auréolé d'un film d'or"), on sent bien que l'écriture sert avant tout à embellir la réalité, ou tout au moins à aider à la supporter : "Tout ça, c'est la poésie. Ensuite, y a le réel". le réel, c'est "toute la peine que j'avais de la mort de Maman". Surtout qu'un "grain de sable" fait son apparition, rapporté par son père : une "amie", "Elle", belle, douce, drôle. Va-t-elle prendre la place de Maman à la maison ? Pire : faire oublier Maman ? "Les mères mortes ou vives ont tout pouvoir sur nos destins". Et puis l'adolescente envisage sa "première fois" avec le Monde mais cela l'angoisse : "tout me semble compliqué, et je ne sais pas à qui en parler". Dès lors tout s'enraye, Solveig commence à jouer les "petites filles gâtées" et se met à "faire n'importe quoi" avec sa copine, ce qui éloigne son amoureux et fâche son père. Cette partie-là est moins attrayante, plus convenue, heureusement sauvée par cet inimitable style. Passage initiatique incontournable, il aboutira à une maturité, une sérénité nouvelles : "Je n'ai plus peur de demain. Enfin, plus trop".
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Un livre étrange.
Étrange car au début on a du mal à comprendre qui ou quoi la narratrice appelle "le Monde"... en fait c'est son amoureux... étonnante façon de le nommer.

Ensuite, c'est un journal intime d'une ado qui vit seule avec son père depuis la mort de sa mère et qui a un lien très étroit avec Manon, sa meilleure amie.

Mais la façon de raconter est surprenante, hachée, les relations entre les personnages sont à la fois classiques et difficiles. Deux ados a priori sans soucis mais qui vont vivre des moments un peu rebelles et douloureux.

J'ai été donc un peu étonnée par ce récit et finalement peu intéressée même si à un moment donné, les difficultés des personnages rendent le propos plus captivant.
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Était un papillon allant de fleur en fleur.
Butinant sans relâche de rose en marguerite.
Me laissa seul chez moi, les yeux toujours en pleurs.
L'ami s'arrêta là et s'en alla très vite.
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Mon avis :



Une couverture à tomber, des couleurs harmonieuses, de très jolies images, un titre mystérieux qui a attiré mon attention et attisé ma curiosité, un résumé qui met l'eau à la bouche, tout était réuni dans ce roman pour me plaire et me faire passer un bon moment, mais, malheureusement, ça n'a pas été le cas...



Ma vision de l'histoire :

Solveig a 16 ans, elle commence, le jour de son anniversaire, un journal intime. Elle qui a toujours trouvé ça « To much » et qui déteste par-dessus toutes choses, les filles qui en écrivent un, bref... ça n'était pas pour elle, et pourtant, en ce jour si particulier, elle saute le pas et passe au-dessus de ses a priori.

Finalement, au bout de quelques jours, elle apprécie cette nouvelle expérience, et cela l'étonne énormément. Mettre ses idées, ses ressentis sur papier devient très important pour Solveig.

C'est donc dans son quotidien, entouré de ses amis et proches que nous allons apprendre à la connaître à travers son journal intime.



Mes ressentis :

Je n'arrive pas à être captivée par ce style de lecture, j'ai trouvé ça ennuyeux.

Si au début du livre, j'ai trouvé que le langage choisi par l'auteur est très ado, et colle parfaitement au roman, le reste du livre est très, voir trop poétique.

Pour ma part, cela m'a posé problème, car je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire.

Le côté poétique fait que je me suis sentie très loin de Solveig, de son quotidien et de ses ressentis.

Les phrases sont courtes, avec des mots pesants, parfois lourds.

Exemple (p 169):

[. ..] le monde est loin.

Je ferme les yeux très forts.

J'essaie la télépathie.

Échec de la connexion.

Il ne me répond pas.

Le monde est loin.

Je suis seule au milieu du vide.

Un pauvre petit électron.

Je vais, je viens. Seule.

J'essaie. Quoi ? de vivre.

C'est dur. [. ..]



De plus, les personnages sont très particuliers. Je n'aime pas la façon qu'à Solveig d'appeler son petit ami « le monde », c'est quand même très exclusif !

Quant à sa meilleure amie, c'est « La Ni » pour Manon, je trouve ça très moche.

Solveig quant à elle, est une jeune fille mal dans sa peau, elle se cherche. Elle a du mal à comprendre son père, elle ne souhaite pas qu'il refasse sa vie avec une autre femme. Elle ne veut pas qu'il oublie sa mère qui est décédée.

Elle voudrait être, je pense, la seule et l'unique femme de sa vie, mais ne veut pas se l'avouer.

Donc pour montrer qu'elle est là, elle se fait remarquer à sa manière.

En tout cas, c'est ce que j'en déduis, puisque j'ai dû disséquer le roman pour comprendre quelque chose.



L'auteure :

Anne Mulpas est écrivain et conteuse. Née à Reims en 1974.

Entre deux nouvelles et un recueil de poésies, elle anime des ateliers d'écriture en école, des classes primaires aux collèges, ainsi que dans les musées. Initiée au conte par Abbi Patrix et Myriam El Yamani, elle dirige la compagnie Odyliade, pour laquelle elle a écrit plusieurs pièces.



Anne Mulpas, ne m'aura pas emportée dans ce roman, son style et sa plume ne m'ont malheureusement pas convaincu. Je ne lirais pas d'autre livre de cette auteure.



Pour conclure :

De ce roman, je ne retiendrais que sa très belle couverture.

Je n'ai pas aimé le style trop poétique de ce roman, j'ai l'impression qu'avec ce genre de livre, il faut lire entre les lignes pour comprendre quelque chose.

Personnellement, cela ne me captive pas et ne m'envoûte pas du tout.

Je suis passé à côté de l'histoire et des personnages, mais, pour les amateurs et amoureux de la poésie, je suis certaine que ce roman vous captivera....



Je remercie les Éditions Sarbacane et surtout Myriam Touche pour ce partenariat.



Lily
Lien : http://leslecturesdelily.ove..
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C'est bien écrit vraiment. Quand je l'ai acheté il a disparu chez les ados de ma maison, j'ai du l"emprunter au CDI pour l'atteindre.
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