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Mon premier Alice Munro. Prix nobel... j'avoue que j'aime bien ce nom, il me sonne bien : Alice Munro.
Sinon ce livre est un recueil de nouvelles, de gens perdus ou qui se trompent, qui dévient, qui se raccrochent. Une narration en morceaux épars rattachés, sans vrai fil linéaire ou chronologique. de même, le choix desdites nouvelles.
Je n'ai pas été emporté. Par moments, les personnages m'ont fait vivre quelques sensations-émotions mais ça reste fugace. Peu de joie, peu de rires, je trouve. Des nuances de nuages gris. Ni aussi fin qu'une Carson McCullers ou ViWoolfe, ni aussi étrange ou drôle que Raymond Carver.
J'attendais mieux.
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Des nouvelles qui se suivent et où on retrouve un style précis, où le vocabulaire est ciselé. C'est du bel ouvrage, l'écriture est puissante, on sent l'écrivain académique. C'est bien fait. Trop bien fait ? pour y trouver beaucoup d'émotions

Exemple 1ere ligne de la 1ere nouvelle: To reach Japan

“Once Peter had brought her suitcase on board the train he seemed eager to get himself out of the way.”

J'avoue ne pas me souvenir des 15 nouvelles et regarder le titre des différentes nouvelles ne suffit pas à me les remettre en mémoire. 4 d'entres elles sont basées sur des souvenirs d'enfance en terme d'ambiance. "Rien que la vie" est l'une d'entre elles.

Les personnages sont des solitaires ou cette petite Alice. Ce sont des hommes ou des femmes, des adultes plus ou moins âgés. Ils sont dans un Canada semi urbain ou à la campagne. Leur vie est souvent cantonnée dans un milieu où ils semblent piégés. Il y a peu de choix, les ruptures, les abandons sont nombreux. Tout cela se passe dans les années 50-70. Une autre époque. Les femmes sont abandonnées, utilisées, battues, passives. Les hommes ne sont guère mieux, quand ils ne battent pas leurs femmes, ils les quittent. C'est à la fois nostalgique et froid.

Je ne peux nier que l'écriture est belle et élégante mais trop travaillée pour que j'accroche vraiment.
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C est mon deuxieme ou troisieme recueils de cette dame.. En plus je crois que c est la seule Canadienne a avoir obtenue un prix littéraire,, Je ne suis pas decue Mais tres surprises ces fin de bouquins sont tres étranges., Dans celui ci le train je ne comprenais pas j ai due relire a partir de l hopital assez que je me suis demandé si il manquait des pages.... Souvent on dirait que le récit est captivant et la tout a coup il faut le terminer et on prend un raccourcie..Mon impression
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Tout le monde parle d'un recueil de nouvelles décrivant à chaque fois un moment qui fait basculer la vie d'une femme, mais c'est seulement le cas de certaines d'entre elles. C'est de ce fait un recueil très inégal, comme c'est hélas souvent le cas avec ce genre de publications, vu la nécessité commerciale d'atteindre un certain nombre de pages.
Il y a aussi un problème de traduction, d'évidence (cf. exemple ci-dessous).
Néanmoins, retenons la véritable qualité de quatre récits de ce « Rien que la vie ». Soit, à mon sens : "Jusqu'au Japon", "La Gravière", "Vue sur le lac" et "Dolly".
Quant aux autres, ce sont donc majoritairement celles qui ne décrivent nul moment de bascule d'existence. Au résultat, la majeure partie des textes s'égarent dans la description d'une foultitude de détails géographiques, historiques ou sociaux qui se révèlent anecdotiques et sans grand intérêt.
Ce phénomène de faiblesse concerne aussi les quatre nouvelles de la fin qui, pour s'annoncer très clairement autobiographiques (cf. ma citation), se présentent bien plus comme des confidences d'ordre psychanalytique que tout autre chose. On s'y ennuie ferme et c'est d'autant plus dommage que — coquetterie de l'auteur ? — la toute dernière nouvelle est celle qui donne son titre au recueil.
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Exemple de problème de traduction évident dans une phrase symptomatique des nouvelles anecdotiques du recueil : « Il s'était abattu sur nous un malheur encore plus inattendu, et qui allait devenir encore plus dévastateur, que la perte de nos ressources, bien que nous ne nous en soyons pas rendu compte sur le moment. »
Commentaire : ce n'est pas moi qui aie ajouté cette virgule erronée derrière "ressources", et la logique de la phrase articulée par le "bien que" paraît assez objectivement confuse.
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Des nouvelles magnifiquement écrites - et traduites, bravo aux traducteurs Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso qui ont su conserver l'éclat et la précision de ces textes ...
Chacune d'entre elles emmène le lecteur (ou la lectrice, évidemment) dans une époque, un environnement, une personnalité de narration d'un bout à l'autre de l'esprit humain. Un grand régal que cette grande écrivaine nous partage autant de ses souvenirs (ou pas ... comment savoir ... mais on peut y croire)
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"Les gens disaient toujours que cette ville ressemblait à un enterrement de première classe, mais en fait, quand il s'y déroulait un véritable enterrement, elle affichait aussitôt son air le plus vivant." (168)

Je m'étonne souvent de ne plus avoir d'attachement pour les livres, l'objet livre, ma bibliothèque est minuscule alors que j'en dévore plus que de raison. Cela tient sans doute à ce verbe-même, dévorer. Telles une nourriture, du pain, du raisin, de la confiture, j'absorbe les pages et ne m'attend donc pas à les conserver matériellement. Au contraire, elles m'encombrent. Il en va particulièrement de même pour les nouvelles d'Alice Munro. Je prends un plaisir immense à les découvrir, à creuser leur sens, mais une fois le livre refermé, la plupart du temps, je suis incapable de me rappeler du détail des histoires, des personnages.

C'est qu'elle se joue du temps et des identités sociales. Se concentre sur l'élan vital qui anime les êtres, les porte à prendre telle ou telle décision. Elle se place au niveau du temps de l'esprit où un instant peut avoir autant d'importance dans une vie qu'une décennie. Où des courants de sentiments, d'attachements, de questionnements glissent sous la surface jusqu'à ce que les circonstances fassent de nouveau surgir leur voix. Il y a une telle clarté dans l'écriture d'Alice Munro, une telle évidence dans la poursuite du dialogue intérieur, que cela fait du bien. Elle rend forte au sein des réalités changeantes et du vide d'où naissent les champs du possible.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Un recueil de 14 nouvelles ou 14 tranches de vie, après guerre au Canada. le fil commun est un instant évoqué comme anodin mais qui semble être un point de non-retour où la vie du personnage bascule : un désir incestueux, une infidélité, la mort d'une soeur... L'écriture est dense et concise.
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Tranches de vie, voilà les termes qu'il faut pour décrire ce livre. Toutes les nouvelles traitent du destin de femmes , destin exprimé en petites touches fines mais combien explicites de cette période. Bien écrit mais je m'attendais à plus.
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C'était ma première lecture d'un texte d'Alice Munro, et je l'ai trouvé tout en finesse, en délicatesse. Ces 13 nouvelles toutes féminines m'ont beaucoup plu.
Qu'il est dommage que cette autrice canadienne soit si peu connue au Québec!

J'ai fait une critique plus développée et nuancée pour mon Vlog Impressions de lecture sur YouTube. Pour voir la capsule et connaître une critique plus fouillée, vous pouvez cliquer sur ce lien:
Lien : https://youtu.be/x4XkMqhAhVU
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