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EAN : 9782757830185
448 pages
Points (06/09/2012)
3.11/5   63 notes
Résumé :
Les femmes occupent le premier plan de ce recueil de nouvelles. Dans ces huit récits prenant place au Canada entre les années 1940 à 1960, la vie quotidienne d’une mère, d’une fille, d’une épouse, ou encore d’une amante, bascule, provoquant des bouleversements irrémédiables. Comme Flora, dont le futur mari s’entiche de sa sœur. L’amour, la maternité, l’incommunicabilité entre les êtres sont les trames qui traversent les décennies et relient ces femmes entre elles.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Alice Munro, auteure canadienne de langue anglaise est fort admirée pour la qualité de ses nouvelles,Dans ce recueil huit de celles ci dont celle qui donne son nom au livre et mon coup de coeur le rêve de ma mère,
Des histoires de femmes , dans les années 1950, région de l'Ontario ou de Vancouver.
Des femmes , engluées dans ce monde à peine émergent de la seconde guerre mondiale, femmes au foyer la plupart, un but avoué trouver un mari , fonder une famille ,avoir des enfants,,,,Mais au fin fond d'elles-mêmes que de non dits, de rêves inaboutis, de fantasmes inassouvis! Sortir des rails de la bienséance, oser vivre pour soi, oser aimer au grand jour représente un défi tel que beaucoup y renoncent,
En termes choisis, avec élégance , Alice Munro nous raconte à travers ces nouvelles la vie quotidienne de ses femmes , leurs envies, leurs rêves, leurs espérances, leurs déceptions,
C'est du bel ouvrage,mais mis à part le rêve de ma mère, je me suis ennuyée peut-être comme ses femmes se sont ennuyées à vivre leur vie,Avis réservé donc dommage,
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Huit nouvelles et autant d'histoires de femmes et de leur quotidien : mariage, enfants, famille, amour, travail parfois. Toutes se passent entre les années 50 et 70 et on sent le poids de cette époque d'après-guerre où ces femmes cherchent leur place dans une société en pleine mutation, mais pas encore remise sur les rails du bonheur. L'auteur dépeint chacun des personnages par petites touches, passant du présent au passé qui souvent explique beaucoup de leur comportement actuel, et naviguant entre les différents acteurs de chacune des histoires.

J'ai eu un mal fou à avancer dans ce livre, n'éprouvant aucune empathie pour les personnages, et un peu déstabilisée par le ton de narration que j'ai trouvé froid, insensible, ainsi que par les va-et-vient dans le temps et entre les personnes. On a parfois du mal à situer qui est qui, et surtout, ces histoires sont toutes tristes à pleurer, les destins de ces femmes semblent bien lourds à porter, engluées qu'elles sont dans les convenances, la soumission au mari ou au père, malgré leurs rêves ou leurs désirs, qui restent le plus souvent lettre morte et débouchent sur des regrets ou de la rancoeur, une déception face à la vie qu'elles mènent, même si certaines d'entre elles ont osé prendre des décisions radicales pour changer leur avenir. de plus, j'ai trouvé que ces destins de femmes, même s'ils prennent des tournures différentes, se ressemblent au fond tous, à tel point qu'on a tendance parfois à les confondre et mélanger les personnages des différentes nouvelles.

Bref, ennui et lassitude pour moi. Je me suis forcée à terminer de lire ce livre à mon goût extrêmement pessimiste et démoralisant parce que je l'ai reçu dans le cadre d'un Masse Critique de Babelio, mais l'aurais sans doute laissé en plan si tel n'avait pas été le cas.

Je remercie néanmoins Babelio et les Editions Points pour cette découverte, qui me tentait énormément, même si elle ne fut pas à la hauteur de mes attentes...
Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Au jour d'aujourd'hui, je n'ai lu que 5 nouvelles sur les huit que contient ce recueil. Pourquoi donner mon avis maintenant en ce cas ? Parce qu'il s'agit d'un partenariat dans le cadre de l'opération Masse critique de Babélio avec les éditions Points, que je remercie tous deux et que j'ai déjà deux jours de retard pour rendre mon avis. de plus, je ne suis pas sûre de continuer et de lire les trois restantes. Toutes ont lieu dans les années 70 (à une exception près : le Rêve de ma mère qui se déroule en 1945 et un peu après), à une époque donc où les femmes commencent à vouloir prendre en main leur destin, revendiquer leurs droits, même si dans les faits, elles sont encore sous l'emprise de leur mari ou de leur père, ce que l'on ressent bien dans chaque nouvelle. Les héroïnes se ressemblent aussi étrangement : elles se sont mariées parce que leur fiancé ou compagnon de l'époque en ont décidé ainsi, elles ne l'ont pas réellement choisi mais se sont laissé embarquer dans cette entreprise, dépassées par la rapidité des choses. Elles sont aujourd'hui à l'heure du bilan, nous content un épisode marquant de leur existence, un tournant de leur vie : le départ du compagnon de leur mère (compagnon marié d'ailleurs avec Anne, l'amie et confidente de la narratrice de Riche à crever), la rupture d'avec leur fiancé pour cause de grossesse imprévue et les relations difficiles avec le père, sujet qui revient souvent lui aussi tout au long de ce recueil dans Avant le changement, la fuite avec son amant et l'abandon plus ou moins volontaire de ses filles dans les Enfants restent, la venue au monde d'un bébé qui rejette sa mère et lui préfère les bras de sa tante dans le Rêve de ma mère ou bien encore l' éloignement irréversible d'une mère et de sa fille devenue adulte dans Sauvez le moissonneur. Une vision très pessimiste du mariage et de la famille, où la désillusion et la solitude sont reines. Même s'il y a toujours une touche d'espoir en fin de nouvelle, cela manque de luminosité et de nuance. On a l'impression que toutes les femmes de l'époque étaient malheureuses en ménage et entretenaient des relations difficiles avec leurs proches, à part peut-être Sophie. Je sais bien qu'il s'agit d'une autre époque, j'ai peut-être du mal à me projeter, à comprendre pleinement ces femmes qui m'apparaissent très éloignées de moi mais, j'ose tout de même espérer que toutes n'étaient pas aussi passives, que certaines ont été bien mariées, par choix et non par absence de réaction et ont su trouver leur équilibre en devenant épouse et mère ou en étant la fille de leurs parents. de plus, dans un recueil de nouvelles, j'attends un minimum de diversité. Je trouve que c'est un formidable exercice de style pour les auteurs qui leur permet d'expérimenter de nouvelles choses, tant dans la forme que dans le fond or, ici, l'ensemble est très uniforme, monotone. Toutes les histoires et les personnages se ressemblent et finissent par se confondre. Lorsqu'on a lu une nouvelle, on a l'impression de toutes les avoir lues. Un avis et une lecture très mitigés donc. J'essaierai sans doute de lire un des romans de l'auteur, en espérant ne pas retrouver le même contenu, ce qui me fait un peu peur !
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Nouvelles de qualité disparate. Enfin non, plus exactement, je n'en ai aimé qu'une : "avant le changement". Sinon, on ne comprend pas toujours bien qui sont les personnages, ni quel est leur rôle et beaucoup de ces nouvelles m'ont ennuyée. C'est peut-être non politiquement correct pour ce tout récent prix Nobel. Mais vraiment, je ne recommande pas. Il y a beaucoup mieux.
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L'amour d'une honnête femme : un recueil de nouvelles où chaque phrase est ciselée, où les détails, la finesse, la subtilité, la justesse , le réalisme, la richesse et la densité envoûtent le lecteur. Une jubilation de lecture.
La surprise, le suspense, l'angoisse sont parfois saisissants comme dans le rêve de ma mère où la narratrice est un nourrisson.
Les ruptures d'un paragraphe à l'autre exigent du lecteur une attention très soutenue. le lecteur ne peut se laisser porter ni se laisser aller à la facilité.
Tristes ces nouvelles ? Je ne sais . Dans tous les cas pas la dernière (l'amour d'une honnête femme) qui dépeint une femme qui avance dans sa vie m'a-t-il semblé avec une grande force.
Tristes les autres ? Je ne crois pas. Certes les vies s'usent, lassent, passent, s'étiolent, la solitude avec le temps qui passe guette mais est-il si facile d'éviter ces écueils ?
Je suis une fan irréductible de ce recueil… et de tous les autres de Alice Munro
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je suis heureuse.
La sensation de voir l'argent jeté d'un pont ou loin en l'air
m'a été donnée.
L'argent, les espoirs, les lettres d'amour ...
toutes ces choses peuvent être lancées en l'air
et retomber transformées, légères et libérées
du contexte.
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Elle avait été obligée de louer la maison pour un mois. Son ami Dave profitait de son appartement. C'était un autre comédien au chômage : il courait un tel danger financier, réel ou imaginaire, qu'il répondait au téléphone en utilisant diverses voix théâtrales.
(Sauvez le moissonneur)
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Qu'y a-t-il dans les pleurs d'un nourrisson qui les rend si puissants, capables de mettre à mal l'ordre dont vous dépendez, intérieurement et extérieurement ? Ils ressemblent à un orage : insistants, théâtraux, cependant, d'une certaine façon, sans artifice et improvisés. Ils font des reproches plutôt qu'ils ne supplient, proviennent d'une rage impossible à calmer, une rage légitimée par la naissance, dénuée d'amour et de pitié, prête à vous écraser le cerveau à l'intérieur du crâne. (152)
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Il s'était sauvé avec elle. C'est ainsi que ça s,appelait....C'était l'adultère augmenté d'un degré. (p 130)
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...se couvrirent de fleurs. Elles étaient d'un rose vif, comme du pop-corn teinté artificiellement. (p. 256)
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Florence Seyvos et Anne Alvaro nous font parcourir l'univers de Sisyphe est une femme, l'essai de Geneviève Brisac, à travers l'évocation d'Alice Munro, Marguerite Duras, Rosetta Loy...
Florence Seyvos est écrivaine et scénariste. Les Apparitions, Prix Goncourt du premier roman 1995 et le prix France Télévisions 1995. L'Abandon, 2002, le Garçon incassable, 2013 (prix Renaudot poche). Elle a également publié à l'École des loisirs une dizaine de livres pour la jeunesse et coécrit avec la réalisatrice Noémie Lvovsky les scénarios de ses films, comme La vie ne me fait pas peur (prix Jean-Vigo), Les Sentiments (prix Louis-Delluc 2003) ou Camille redouble. Elle publie en septembre 2020 Une bête aux aguets, aux éditions de l'Olivier.
Anne Alvaro est actrice de théâtre et de cinéma. Elle a joué dans des pièces mises en scène par Georges Lavaudant, Claude Guerre ou Hubert Colas. Au cinéma dans le film Danton d'Andrzej Wajda en 1981, et dans quatre films de Raoul Ruiz. En 1999, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans le film d'Agnès Jaoui, le Goût des autres et une seconde fois en 2010 pour le personnage de Louisa dans le Bruit des glaçons de Bertrand Blier.
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