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3,3

sur 288 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Walden a douze ans sept mois et trois jours quand son père l'abandonne, sans la moindre explication, dans une cabane en rondins en plein coeur d'une immense forêt du Maine. Coupé du monde, il va devoir survivre uniquement à l'aide d'une carabine, une batte de baseball, quelques boites de conserve et deux livres de Henry David Thoreau, Les Forêts du Maine et Walden ou La vie dans les bois.

Qu'est-ce qui peut bien pousser un père à laisser ainsi son fils livré à lui-même dans de telles conditions d'isolement ?

Jack Stephenson, le père de Walden, est un homme autoritaire, parfois même violent, qui semble avoir du mal à supporter ce fils bien trop empoté à son goût. Il ne semble vivre que pour ses deux passions, le baseball et sa Chevrolet Impala SS. Mais ne dit-on pas que les passions sont destructrices ?

Excellence surprise que ce thriller sans temps mort destiné à un lectorat adolescent mais dont je me suis vraiment régalé. L'histoire nous accroche dès le début. On veut savoir comment Walden va s'en sortir. On se demande jusqu'à quel point son père va le laisser tomber. Puis de rebondissements en retournements de situations, le suspens s'intensifie brillamment jusqu'à un final qui m'a rappelé un roman de Stephen King. Ne comptez pas sur moi pour vous dire lequel !

Avec Douze ans sept mois et onze jours, Lorris Murail nous entraine au-delà des apparences…


Merci à Babelio et Pocket Jeunesse.




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Ce thriller m'a bien plu car je trouve que pour un livre jeunesse, il est terriblement bien amené.

J'ai beaucoup aimé le suspense qui se dégage de cette lecture. Je ne m'attendais pas à me poser autant de questions par rapport à l'histoire. Il est vrai que je me doutais un peu de ce qui s'était passé mais la manière dont l'auteur fait progresser son récit m'a intéressée. J'ai aimé le fait qu'on aie quand même quelques interrogations jusqu'à la fin. Certes, je ne dirais pas que c'est étonnant comme épilogue car plusieurs éléments nous font anticiper le dénouement mais il répond bien à mes attentes pour ma part.

Pour les personnages, j'ai apprécié Walden qui est un petit garçon assez courageux. Il est très vif d'esprit et s'adapte aux situations horribles qui lui sont données de vivre. Par contre, Jack Stephenson est étrange. D'un côté, il est très dur et antipathique et de l'autre, il est gentil et aimant. C'est vraiment bizarre et intéressant. Je ne sais pas si je dois l'apprécier ou pas par moment. Il n'a pas que des bons côtes mais pas que des mauvais non plus. Pour Amy et Chen, là je me pose encore beaucoup de questions et j'aurais aimé en savoir plus sur eux. Je trouve qu'on survole un peu leurs personnages. Dommage !

En ce qui concerne l'écriture de l'auteur, je l'ai trouvée très agréable à lire et accessible même si parfois, cette histoire me semble plus abordable par des lecteurs déjà plus "grands" voire adultes car certains passages sont tout de même assez durs. Donc attention, c'est du jeunesse mais pas pour les plus jeunes, il me semble.

En résumé, c'est un bon thriller que je suis contente d'avoir lu même si pour moi, il n'est pas exceptionnel, il est bien ficelé. Je suis prête à me plonger dans d'autres livres de cet auteur.

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Jack a deux passions : le base-ball et sa Chevrolet Impala SS. Il vit avec son fils Walden qui devrait bientôt fêter ses treize ans. Jack désespère de faire de lui un véritable joueur de base-ball. La mère de Walden les a quittés il y a déjà quelques années, et n'a plus donné de nouvelles.
Jack décide d'emmener son fils dans une vaste forêt du Maine, puis l'y laisse seul pour un laps de temps inconnu du jeune garçon - et du lecteur. S'agit-il d'une simple blague, un peu lourde ? Jack en tout cas semble assez stupide pour ce genre de jeu. S'agit-il plutôt d'un rite initiatique ? Là encore, Jack paraît tout à fait capable de mettre la vie de son fils en danger, en pensant l'aider à quitter l'enfance et à devenir ce que Jack considère être un homme… A moins que Jack n'ait tout simplement voulu se débarrasser de son fils ?

Un court et habile prologue dessine un portrait peu flatteur de ce père, sans dévoiler plus que nécessaire la suite de l'histoire.
Nous retrouvons ensuite rapidement le jeune Walden dans une modeste cabane au milieu de la forêt, muni de quelques boîtes de conserve, d'une batte de base-ball, d'une carabine, d'allumettes, et de deux livres écrit par Henry David Thoreau (célèbre pour le récit qu'il fit d'un séjour dans une forêt près du lac Walden, en ermite)...
Quels que soient les motifs de la présence du jeune Walden dans ces bois, l'expérience est particulièrement éprouvante pour lui, qui est plus porté sur les calculs et la réflexion que sur l'aventure et les exploits sportifs ! Les ennuis commencent en effet dès le début de son séjour, et la situation empire à mesure que l'on avance dans la lecture, à tel point que ses chances de survie s'amenuisent.

Pour avoir récemment tenté de lire "Walden ou la vie dans les bois" de HD Thoreau, j'ai compati avec le jeune garçon concernant le contenu de sa toute nouvelle bibliothèque, et j'ai souri à chaque commentaire désobligeant sur ce livre (non dénué d'intérêt mais écrit avec un excès de détails qui le rendent difficilement lisible). J'ai aussi beaucoup apprécié la construction de l'ouvrage, son intrigue et le suspense qu'elle recèle.

Je m'étais également régalé avec la série pour jeunes adolescents 'Golem', que Lorris Murail a co-écrite avec ses soeurs Marie-Aude et Elvire.

• Un grand merci à Babelio et aux éditions Pocket Jeunesse pour cette découverte.
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Walden est un garçon plutôt solitaire qui a du mal à trouver sa place aux yeux de son père, Jack. D'ailleurs, celui-ci décide d'abandonner Walden dans une cabane isolée du Maine pour en faire un homme. Il va devoir survivre neuf jours, jusqu'à ses douze ans, sept mois et onze jours, avec seulement quelques boîtes de conserve, une carabine, une batte de base-ball et les livres d'Henry David Thoreau...
Je me suis laissée entrainer par ce thriller psychologique haletant et par toutes les questions qu'il pose : pourquoi un père abandonnerait-il son fils dans une forêt ? Comment Walden va-t-il s'en sortir ?
J'ai aimé découvrir le personnage de Walden, qui, loin de son père, se révèle courageux, audacieux, tenace et en même temps sensible et attendrissant. Jack, quant à lui, je l'ai détesté au départ mais j'ai suivi avec intérêt son histoire et ses motivations : sous des dehors rustres et peu affectueux, se cache en fait quelqu'un d'aimant perturbé par un lourd secret.
Mon bémol vient des personnages secondaires, Amy et Chen, dont au final on ne sait pas grand chose : j'aurai aimé en apprendre plus sur eux pour qu'ils gagnent en crédibilité.
Lorris Murail sait ménager le suspens, perdre le lecteur sur des fausses pistes pour mieux le surprendre au final et ce roman ne déroge pas à la règle.
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Un thriller pour adolescents bien ficelé qui laisse monter la pression....
Le jeune Walden est abandonné un jour par son père dans une cabane en rondin perdue au fin fond du Maine à des miles de chez lui. Il le laisse en lui expliquant que grâce à cette expérience, il deviendra un homme. Comment survivre et surtout pourquoi a-t-il fait cela ?
Walden va donc compter les jours et tenter de subsister avec les quelques conserves, la carabine et la batte de base ball laissé par son père. La situation est de plus en plus tendue quand le livre bascule avec la version de l'histoire de ce fameux père difficile à cerner. Un renversement de situation improbable qui tient en haleine jusqu'au bout ...
Je ne pouvais qu'adorer ce roman qui s'inspire grandement de Stephen King (les forêts du Maine, la voiture folle, le style lui-même) !!!
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Un thriller pour adolescents admirablement bien mené.

Walden, 12 ans, est déposé par son père dans une cabane perdue au fond des bois. Et son père l'y laisse, en lui disant qu'il lui faut survivre seul, pour une durée indéterminée... S'intercalent dans ce récit des épisodes vu du point de vue du père, un homme hanté par la peur, la culpabilité, amateur de nature, de violence et de valeurs viriles, méprisant son fils et qui cache manifestement un secret. Et tout de suite, le suspense s'installe : le père de Walden est-il un fou dangereux, qui va laisser mourir son fils ? Ou qui va le tuer volontairement ?

La construction du roman laisse l'esprit du lecteur jouer avec toutes les ambiguïtés, formuler toutes les hypothèses, sur le thème des rapports père-fils et d'une des plus grandes violences possible : l'assassinat d'un enfant par un de ses parents.

Ce livre est également un roman d'action réussi, avec de jolies rencontres. A recommander, par contre, qu'à de grands adolescents.
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Ça faisait trèèès longtemps que je voulais lire ce roman et je suis ravie d’avoir enfin pu mettre la main dessus ! J’ai été immédiatement attirée par la quatrième de couverture car elle me rappelait un peu La Petite Fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King qui est un de mes livres favoris. J’ai trouvé une petite ambiance qui m’a rappelé ce roman dans la première partie du livre qui se concentre sur l’aventure (forcée) de Walden. C’est d’ailleurs la partie du livre qui m’a le plus enthousiasmée, malgré l’énormité de la situation l’auteur retranscrit les sentiments du jeune garçon d’une façon formidable et on s’y attache très vite. Quoi de plus angoissant pour un enfant assez craintif que de se retrouver seul dans une cabane perdue au beau milieu d’une forêt immense ? Face à cette situation, le garçon croit d’abord qu’il est victime d’une mauvaise blague et que son père se contentera de l’observer de loin pour venir le récupérer quelques heures plus tard. Pourtant lorsqu’il ne voit aucun signe qui indiquerait un retour imminent de son père, Walden doit affronter ses peurs et se faire à l’idée qu’il ne recevra pas d’aide. Il évolue beaucoup à travers cette aventure, il gagne en courage sans en devenir une sorte de héros incroyable.

Dans la seconde partie du roman, nos nombreuses questions trouvent des réponses et j’ai également beaucoup apprécié tout ce qui s’y déroulait. L’auteur ne se contente pas de diviser les protagonistes en deux rangs, les pourris et les gentils, chacun a sa part d’erreur et des motivations justifiées par leur histoire. Leurs actes ne sont pas pardonnables pour autant, mais ils sont compréhensibles. Je n’évoquerai pas davantage les événements de ces derniers chapitres car ça vous gâcherait probablement tout le suspense, mais je me permets de dire que Lorris Murail s’y connaît pour nous faire tourner les pages avec fébrilité.

J’ai été assez étonnée de découvrir un tel thriller jeunesse, j’ai rarement lu des romans destinés à un jeune public qui proposaient un histoire de ce genre. Je pense par ailleurs que ce roman ne conviendrait pas forcément à des enfants, mais plutôt à des adolescents qui ont envie de se lancer dans une littérature un peu plus mature sans directement ouvrir des thrillers très sombres. Les adultes peuvent également se laisser tenter ! L’auteur parvient à concocter un roman à suspense ni trop sombre, ni trop naïf, c’est très difficile de classer ce roman dans une catégorie stricte et rien que pour ça, il vaut le détour.
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Ce livre a deux parties bien distinctes, aux tonalités résolument différentes.

La première partie s'annonce comme le récit de la survie d'un garçon de douze ans dans les bois, après avoir été abandonné par son père près d'une cabane avec quelques vivres, du matériel de chasse et des livres. J'ai apprécié les plaisantes descriptions des émotions et des aventures de Walden (le bien nommé : les références à Thoreau sont multiples et assez ironiques parfois) et le fait qu'il plane une certaine étrangeté dans le récit.

Dans la deuxième partie, on découvre les raisons du père pour cet abandon et cette preuve dans les bois qui sont censés transformer son fils en homme. le prologue et les réflexions de Walden sur sa vie m'avaient permis de deviner ce qui c'était passé, ce qui casse un peu le mystère. La fin du livre prend pour de bon une tournure de thriller et les événements s'enchaînent à toute vitesse.

J'ai beaucoup aimé que le livre déroule le thème de la survie sur plusieurs plans : survie dans la nature, survie face à la folie des hommes, survie après ses erreurs, survie malgré le deuil et la tristesse… Au final, c'est une histoire d'amour paternel, d'amitié, d'entraide et d'espoir.

Je trouve que ce livre pâtit de son résumé en quatrième de couverture : il est annoncé un thriller mais on s'ennuie un peu dans la première partie car le coeur de l'histoire est long à démarrer. Sans ces attentes concernant le suspense, j'aurais sûrement mieux apprécié le début du livre.
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Walden, prénommé ainsi en hommage à Henry David Thoreau, est emmené par son père, à l'issue d'un match de base-ball où il a été décevant, dans une cabane en rondins au coeur d'une immense forêt. Jack, son père, sort de sa voiture quelques objets nécessaires à sa survie et sans plus de procès, annonce à Walden qu'il le laisse là et qu'il reviendra le chercher quand il sera un homme...

Je n'avais aucune intention de lire ce livre tout de suite, ma pile à lire comportant d'autres priorités et puis j'ai quand même parcouru le prologue et là, c'est le drame : impossible de lâcher ce roman avant de l'avoir terminé ! de la quasi magie noire ! Évidemment, beaucoup de suspense sur les capacités de Walden à s'en sortir dans un environnement hostile et puis beaucoup d'interrogations sur ce qui a pû pousser son père à un acte aussi barbare. Et puis l'histoire bascule tout à coup dans un autre registre, proche de la terreur. A partir de là, j'ai moins aimé mais les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place et malgré une fin totalement invraisemblable, voire grotesque, j'ai bien aimé ce livre à la construction très réussie.
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Un thriller bien exploité, avec un côté fort jeunesse pour initier les plus jeunes au genre. L'écriture de l'auteur est agréable pour une lecture sans prise de tête, idéal pour les vacances et pour passer un agréable moment en compagnie du jeune Walden livré à lui-même dans une forêt sombre et pleine de mystère. Je garde un bon souvenir de ce roman que je conseillerai aux plus jeunes ainsi qu'aux plus grands qui voudraient passer un bon moment sans prise de tête.
Lien : http://booksetboom.blogspot...
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