Le principal intérêt de ce troisième tome est de savoir enfin où Murakami voulait nous emmener. C'est chose faite. Et résultat des courses, je suis déçue. Je n'ai pas retrouvé le très grand Murakami de
la Fin des temps. Loin de là.
La narration est devenue plus lente encore dans cet ultime tome, mais surtout, par des pages entières, j'ai eu l'impression de l'auteur comblait des vides et remplissait du papier blanc pour le remplir. Avant, tout élément était important et la relative lenteur propre à l'auteur était synonyme de poésie, il m'a semblé lire ici un texte dont le nombre de pages avait été prédéfini et où il fallait mettre les ingrédients à la mode du moment. Comme je l'ai déjà dit bien sûr nous y retrouvons des éléments chers à Murakami, mais tout est dilué dans une soupe un peu mièvre.
Bon plutôt que de lire son dernier livre, dont les critiques sont du reste mitigées, je vais plutôt repartir vers ses premiers ouvrages que je n'ai pas lus, comme les
Chroniques de l'oiseau à ressort. Et dommage d'ailleurs que ses deux premiers romans où il a créé le protagoniste de
la Course au mouton sauvage et de
Danse danse danse, n'aient jamais été traduits en français. Allez, pas de défaitisme, il y a tellement de choses à lire et à découvrir.
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