Citations sur Never forget, tome 2 : Never forgive (14)
Au fait, pour les donuts, mes préférés sont ceux au chocolat avec les vermicelles multicolores.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Aussitôt, je me sens plus léger.
J’en prends combien ?
Une douzaine.
Je suis en train de monter en voiture quand je reçois un nouveau message.
Oh ! et prends aussi quelque chose pour toi :-)
— Je… Je ne suis pas prête. Je suis désolée.
— Bon sang, Katie, ne t’excuse pas. C’est moi qui devrais m’excuser. Si seulement je pouvais te dire…Sa voix s’éteint et il secoue la tête, visiblement frustré.
— Me dire quoi ?
— Tout ce que je ressens pour toi. Ce que j’ai toujours ressenti pour toi.
Il garde la tête basse, comme s’il ne voulait pas me regarder. Peut-être qu’il a honte de se confier ?
— J’ai passé ma vie à errer comme une âme en peine, à chercher la pièce qui manquait au puzzle. Et, quand je t’ai enfin retrouvée, c’était comme si tout était à sa place.
“« On ne peut rien faire contre les montres tels qu’Auront Monroe. Ils sont incontrôlables » ”
- C'est vrai ? Tu serais la femme parfaite, alors ?
- Ca, on le savait déjà.
À l’extérieur, je donne le change, mais à l’intérieur... Je suis comme vide. Brisé en tellement de petits morceaux que je pense que rien ni personne ne peut les recoller. J’ai perdu la seule chose qui comptait à mes yeux, la seule personne que j’aie jamais aimée.
Cet enfant a grandi dans la colère et la douleur, constamment sur la défensive.
— En résumé, c’est le bazar.
— Rien qui ne puisse s’arranger, fait remarquer Sheila.
D’habitude, j’aime son optimisme, mais là…
— Je n’en suis pas si sûre. On fait face à énormément de difficultés.
Et c’est un euphémisme.
— Vous avez tous les deux souffert à cause de la même personne et c’est ce qui vous unit.
C’est tellement romantique dans sa bouche. Si seulement c’était si simple…
— C’est aussi ce qui nous divise.
— C’est vrai, concède Sheila. Mais la connexion que vous partagez n’en est que plus intense. Ce qui vous est arrivé à tous les deux a bouleversé votre vie. Ça a eu un impact sur les adultes que vous êtes devenus et sur la façon dont vous interagissez avec les autres. C’est normal que vous soyez attirés l’un vers l’autre et que vous ayez envie d’être ensemble.
Elle marque une pause, et je me prépare psychologiquement...
— Je sais que tu es faible, Katherine. Et je sais que les gens profitent de toi à longueur de temps.
Elle pose la main sur mon avant-bras, mais la retire en voyant que je tressaille.
— Tu veux des exemples ? J’en ai trois. Le premier, c’est quand tu as laissé Aaron Monroe t’emmener à l’extérieur du parc. Le deuxième, c’est quand tu as laissé Lisa Swanson te convaincre que c’était une bonne idée de faire cette interview débile. Et enfin, en troisième position, nous avons Will Monroe...
Je n’ai jamais pensé qu’il était stupide. Au contraire : il est rusé. Vicieux. Horrible. Monstrueux. Il est beaucoup de choses, mais certainement pas stupide...
Je ferme les yeux et j’inspire profondément, en quête de courage et de sérénité. Je ne dois pas oublier que c’est moi qui choisis. Moi qui décide. Par conséquent, c’est en moi que se trouve le pouvoir de m’épanouir. Ça fait psychologie de comptoir, dit comme ça, mais c’est vrai. Si je décide d’être malheureuse, alors je le serai. Si je décide d’être en colère et de laisser ma colère me pousser, c’est aussi mon choix.
Pour une fois dans ma vie… c’est moi que je choisis.