>
Critique de PaulMartin
13 nouvelles de 13 auteurs français sur le thème de la nourriture.
Le bon côté est qu'on découvre 13 styles, le moins bon est que le sujet imposé est léger et conduit souvent à des histoires légères tout en finissant parfois par peser sur l'estomac. A lire de préférence avant les repas plutôt qu'après.
Dans l'ordre de mes préférences :
L'amusante nouvelle de Bernard Werber (proche du 'Lobster' de Guillaume Lecasble, 2003) m'a rappelé un passage du Dictionnaire des révélations de Jean-Claude Carrière qui révèle selon lui une face cachée du naufrage du Titanic : le navire à coulé un iceberg tuant les ours polaires qui y vivaient. Werber nous en révèle une autre face : ce naufrage a aussi sauvé des vies.
Quand Gilles Legardinier, de façon joviale et sympathique, parle de cette habitude qu'il avait de s'installer au restaurant en face d'inconnus – occasion d'échanges libres et réjouissants –, on pense à Antoine de Maximy dans J'irai dormir chez vous.
J'ai assez bien aimé le bref texte de Jean-Marie Périer. Un récit dans lequel on peut se reconnaître et qui fait réfléchir sur la vanité des mondanités, la fragilité de l'amitié, la brièveté de la vie.
Eric-Emmanuel Schmitt. Histoire émouvante qui plaira à tous ceux qui aiment les chiens.
Franck Thilliez. En Alaska, parmi les ours qui subissent la famine à cause du manque de saumons qui ont remonté la rivière au mauvais endroit, et de l'action de l'homme qui dérègle les cycles de la nature.
Tatiana de Rosnay. Un début très convenu et une fin tragi-comique.
La nouvelle de Pierre Lemaitre, jugée médiocre par plusieurs lecteurs, est une des rares qui m'ait fait rire. Elle montre comment on peut se compliquer la vie bêtement et que la meilleure chose à faire est parfois de ne rien faire.
Maxime Chattam. Un drame lugubre, psychiatrique et fantastique.
Francoise Bourdin. La légèreté d'une série télé familiale.
Agnès Ledig. Bien des soucis pour peu de choses. Est-il vraiment si compliqué de se nourrir dans la France du XXIe siècle ?
Alexandra Lapierre. Une farce peu crédible et ridicule.
Guillaume Musso. Enquête policière invraisemblable qui semble écrite pour des pré-ados.
Marc Levy. Récit mièvre et bien-pensant sur le conflit israélo-palestinien. ‘Une petite discussion et tout ça va passer'. C'est bien gentil de faire converser des ennemis, mais, de touts temps, quand un peuple s'installe à la place d'un autre la haine est fatale. le dialogue entre un colon et un colonisé peut au mieux faire comprendre le point de vue de l'autre mais n'est pas la solution au problème. On croit entendre, pour paraphraser Dupont-Moretti, « il n'y a pas de haine mais un sentiment de haine. »
Le bon côté est qu'on découvre 13 styles, le moins bon est que le sujet imposé est léger et conduit souvent à des histoires légères tout en finissant parfois par peser sur l'estomac. A lire de préférence avant les repas plutôt qu'après.
Dans l'ordre de mes préférences :
L'amusante nouvelle de Bernard Werber (proche du 'Lobster' de Guillaume Lecasble, 2003) m'a rappelé un passage du Dictionnaire des révélations de Jean-Claude Carrière qui révèle selon lui une face cachée du naufrage du Titanic : le navire à coulé un iceberg tuant les ours polaires qui y vivaient. Werber nous en révèle une autre face : ce naufrage a aussi sauvé des vies.
Quand Gilles Legardinier, de façon joviale et sympathique, parle de cette habitude qu'il avait de s'installer au restaurant en face d'inconnus – occasion d'échanges libres et réjouissants –, on pense à Antoine de Maximy dans J'irai dormir chez vous.
J'ai assez bien aimé le bref texte de Jean-Marie Périer. Un récit dans lequel on peut se reconnaître et qui fait réfléchir sur la vanité des mondanités, la fragilité de l'amitié, la brièveté de la vie.
Eric-Emmanuel Schmitt. Histoire émouvante qui plaira à tous ceux qui aiment les chiens.
Franck Thilliez. En Alaska, parmi les ours qui subissent la famine à cause du manque de saumons qui ont remonté la rivière au mauvais endroit, et de l'action de l'homme qui dérègle les cycles de la nature.
Tatiana de Rosnay. Un début très convenu et une fin tragi-comique.
La nouvelle de Pierre Lemaitre, jugée médiocre par plusieurs lecteurs, est une des rares qui m'ait fait rire. Elle montre comment on peut se compliquer la vie bêtement et que la meilleure chose à faire est parfois de ne rien faire.
Maxime Chattam. Un drame lugubre, psychiatrique et fantastique.
Francoise Bourdin. La légèreté d'une série télé familiale.
Agnès Ledig. Bien des soucis pour peu de choses. Est-il vraiment si compliqué de se nourrir dans la France du XXIe siècle ?
Alexandra Lapierre. Une farce peu crédible et ridicule.
Guillaume Musso. Enquête policière invraisemblable qui semble écrite pour des pré-ados.
Marc Levy. Récit mièvre et bien-pensant sur le conflit israélo-palestinien. ‘Une petite discussion et tout ça va passer'. C'est bien gentil de faire converser des ennemis, mais, de touts temps, quand un peuple s'installe à la place d'un autre la haine est fatale. le dialogue entre un colon et un colonisé peut au mieux faire comprendre le point de vue de l'autre mais n'est pas la solution au problème. On croit entendre, pour paraphraser Dupont-Moretti, « il n'y a pas de haine mais un sentiment de haine. »
