"Moi, j'écris des comédies, j'utilise des noms et des événements pour faire (quand j'y arrive) de la satire sociale. Autorise–toi, de temps à autre, des lectures plus légères. Il y a d'avantage de vie dans un éclat de rire que dans un drame de guerre".
C'est ce à quoi nous invite Franscesco Muzzopappa dans sa note de l'auteur en fin de son deuxième roman :
Tout va très bien, madame la comtesse.
La traductrice de surenchérir que cet auteur "apprécie les contrastes de classes, de générations : vaste terrain de jeu…"
Je le confirme, moi qui suis plutôt économe de mes satisfecits quant à l'humour des autres. Je pèche par égocentrisme en la matière, je le confesse volontiers. Mais j'avoue avoir passé un bon moment dans les joutes verbales entre le langage choisi de la comtesse et celui forcément plus cru du jeune dealer.
C'est un moment de légèreté entre la biographie de
Rimbaud par
Jean-Baptiste Baronian et
le mariage de plaisir de
Tahar Ben Jelloun.
Tout lire, tout le temps, pourvu que l'ennui ne soit pas au rendez-vous, et tout ira bien.
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