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Bret Witter (Collaborateur)Bérengère Viennot (Traducteur)
EAN : 9782350131436
346 pages
Jean-Claude Gawsewitch (23/10/2008)
3.79/5   270 notes
Résumé :
Comment un chat abandonné est-il devenu le symbole de l'Amérique d'aujourd'hui ? Comment a-t-il pu redonner vie à des dizaines d'enfants ? C'est cette histoire vraie, émouvante et rocambolesque que nous conte l'auteur. Par un matin d'hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l'avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l'adopter. Dewey de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (69) Voir plus Ajouter une critique
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" Calme, patient, digne, intelligent, et surtout ouvert. Un chat de bibliothèque doit ( chat-voir ) aimer les gens."
Dewey était si chat-r-mant qu'il a amadoué la plupart des habitués, même ceux qui avaient d'autres chats ...à fouetter:).

"Chaque fois que j'avais eu besoin de lui, Dewey avait toujours été à mes côtés. Il était venu s'asseoir sur mon ordinateur quand j'avais l'impression que la vie allait m'écraser" .
Or c'était un "poltron minet" au début... "... un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque de Spencer."

Où est Dewey ?
Il joue au ...chat et à la souris avec les gens: "La bibliothèque était toujours miséricordieusement, superbement remplie de genoux. "

Ou à "chat perché" avec les souris , sur les rayonnages, ces rats de bibliothèque qui venaient lire ou emprunter des livres.
"Pour Dewey, se cacher signifiait mettre la tête entre deux livres. Il oubliait totalement qu'il avait une queue."

"Je connaissais cette caresse, ce regard tranquille. C'était un merci, celui que l'on adresse à un vieil ami ou à un compagnon à l'autre bout d'une pièce pleine de monde, à l'instant où l'on comprend qu'il est merveilleux et quelle chance on a de l'avoir dans sa vie. "

Mais ne vous avisez pas de rendre un livre en retard, vous vous feriez tirer les moustaches, euh les oreilles, par Dewey, MIAOU!
Vicky , la directrice et Dewey étaient "félin" pour l'autre...
La fin est bouleversante, mais nous, nous savons que les chats ont 9 vies!
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En ce moment je suis très chat car le mien n'est pas bien vieux et je suis à l'affût du moindre livre les racontant, Dewey est maintenant au royaume des chats mais j'ai été très touchée de connaître son histoire à travers cette bibliothécaire amoureuse comme tout le monde de ce petit chat miraculé, l'univers de la bibliothèque donne un sentiment à part qui comme tout babélionaute qui se respecte appréciera l'ambiance d'autant plus. Adorable comme les chats.
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Si vous êtes un amoureux de la littérature (je n'en doute pas si vous lisez cette critique et que, par conséquent, vous êtes inscrits sur Babelio) et si vous êtes un amoureux des chats alors voici un bon cocktail : un chat qui vit dans une bibliothèque.

Honnêtement, ce livre n'est pas de la grande littérature mais l'histoire (vraie) et passionnée de l'écrivain est si attendrissante que l'on se laisse charmés par Dewey, ce beau chat roux qui fait la pose sur la couverture du livre. Tout ceux qui ont déjà eu un chat dans leur vie se retrouveront à un moment ou à un autre.
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« Je m'appelle Vicki Myron, et j'ai travaillé dans cette bibliothèque pendant vingt-cinq ans, dont vingt en tant que directrice. J'ai supervisé l'arrivée du premier ordinateur et l'ajout de la salle de lecture. J'ai vu les enfants grandir et partir, pour revenir dix ans plus tard avec leurs propres enfants. La bibliothèque municipale de Spencer ne paie pas de mine, en tout cas pas à première vie, mais elle est le pivot, le terrain d'entente, le coeur de cette histoire du centre du pays. »

Un jour comme les autres, Vicki Myron arrive à la bibliothèque et en voulant vérifier la boîte à livres – pour rendre les ouvrages même quand la bibliothèque est fermée – elle entend un faible miaulement … Intriguée, elle s'en approche et ne tarde pas à découvrir un minuscule chaton roux, aux pattes gelées, que l'on avait dû jeter là pour se donner bonne conscience.

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Immédiatement adopté par l'équipe entière, le chaton – bientôt prénommé Dewey Readmore Books, du nom du grand bibliothécaire américain créateur de la célèbre classification – grandit et s'adapte parfaitement à son nouvel univers …

« Pour Dewey, la bibliothèque municipale de Spencer était un univers immense, regorgeant de tiroirs, de placards, d'étagères, de rayonnages, d'élastiques, de machines à écrire, de tables, de chaises, de sacs à dos, de sacs à main et d'innombrables mains pour le caresser, de jambes pour s'y frotter, de bouches pour chanter ses louanges. Et de genoux. La bibliothèque était toujours miséricordieusement, superbement remplie de genoux. »

Avec humour, Vicki Myron nous retrace les dix-neufs ans qu'a passé le chat dans la petite bibliothèque de Spencer, avant de mourir en 2006, après une belle et longue vie bien remplie. Une vie bien remplie mais surtout une vie de célébrité. Car année après année, l'histoire de Dewey se propage, atteignant même le Japon et attirant des journalistes qui font tout le voyage pour le filmer. Jour après jour, des centaines de touristes se pressent pour découvrir ce phénomène.

Dewey n'est pas seulement un phénomène parce qu'il est resté si longtemps à la bibliothèque, mais parce qu'il en est rapidement devenu le coeur : dissipant les tensions, il accueille les lecteurs, les soignent en ronronnant sur leurs genoux, se fait dorloter, se promène entre les livres, sur le chariot de rangement, il est – à lui tout seul – une publicité gratuite nationale et internationale pour la bibliothèque !

Il est devenu l'âme de la bibliothèque, en nouant un lien extrêmement fort avec sa directrice Vicki Myron dont l'amour pour ce chat très intelligent transparaît dans chaque ligne du texte. L'humour y est également très présent, notamment lorsqu'elle imagine les pensées de Dewey, qu'elle nous dresse son profil de poste, ou qu'elle nous livre son emploi du temps …

En bref, un récit de vie très attachant, qui m'a beaucoup plu parce que bien sûr il tourne autour des chats et des bibliothèques. Ce qui m'a intéressée c'est que le grand public peut voir ce qu'est réellement le métier de bibliothécaire, et comment il a évoluer en vingt ans, car Vicki aime son métier et le montre …

« Une bonne bibliothèque n'est pas nécessairement grande ou belle. Elle ‘a pas besoin des meilleurs équipements, du personnel le plus efficace ou du plus grand nombre d'utilisateurs. Une bonne bibliothèque est prévoyante. Elle est impliquée dans la vie de sa ville au point de se rendre indispensable. Une bonne bibliothèque n'est jamais remarquée par personne, simplement parce qu'elle est toujours là, et qu'elle founrit toujours ce dont on a besoin. »

Un beau texte à découvrir, malgré quelques lourdeurs sur la vie de Vicki qui m'intéressait moyennement, pour se familiariser avec l'univers des bibliothèques et la vie d'une petite ville américaine des années 1980 à aujourd'hui …
A lire par tout amoureux des livres et des chats.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Ce livre n'est pas un roman mais raconte l'histoire vraie de Dewey Readmore Books, chaton recueilli par la bibliothécaire d'une petite ville de l'Amérique profonde et qui va devenir célèbre dans le monde entier. C'est Vicky Myron, la "maman" adoptive de Dewey et directrice pendant 25 ans de la petite bibliothèque de Spencer, Iowa, qui raconte avec simplicité comment ce chaton grelottant trouvé un matin d'hiver dans la boîte de retour des livres de la bibliothèque a su trouver sa place au sein de toute une communauté, nouant des liens avec les usagers de la bibliothèque et plus largement avec les habitants d'une ville, d'un comté, d'un pays. Ce récit parle aussi de la vie de Vicky, et ce livre est en train d'être porté à l'écran avec Meryl Streep dans le rôle de Vicky (personne ne pense à préciser qui jouera le rôle de Dewey, alors que c'est quand même lui le héros !).

Bibliothécaire et grande amatrice de félins de tous poils, j'ai beaucoup aimé ce livre. Mais ce n'est pas seulement l'histoire de Dewey qui m'a plu, c'est aussi celle de Vicky, et celle de ce petit coin perdu dans ce grand pays qu'est l'Amérique.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Chaque fois que j'avais eu besoin de lui, Dewey avait toujours été à mes côtés. Il était venu s'asseoir sur mon ordinateur quand j'avais l'impression que la vie allait m'écraser, il avait attendu Jodi à mes côtés sur le canapé. A présent, il ne s'asseyait plus à côté de moi, il grimpait, une patte après l'autre, sur mes genoux pour s'y installer. Il arrêta de marcher à mes côtés et commença à insister pour que je le prenne dans mes bras. Cela peut sembler un détail, mais un détail qui faisait une immense différence pour moi parce que, voyez-vous, je n'avais personne à toucher. Il y avait une distance entre le monde et moi, et je n'avais personne pour me prendre dans ses bras et me dire que tout irait bien. Ce n'était pas juste l'opération. Pendant deux ans, alors que je me tourmentais sur la décision à prendre, que je faisais mon deuil et supportais la douleur physique, Dewey me toucha tous les jours. Il s'asseyait sur moi. Il se pelotonnait dans mes bras. Et quand ce fut terminé, quand enfin je commençai à ressembler à celle que j'étais avant, il se remit à s'asseoir à mes côtés. Personne ne comprit ce que j'avais traversé au cours de ces deux années, personne sauf Dewey. Lui semblait savoir que l'amour était constant, mais qu'on pouvait l'élever à un niveau supérieur quand c'était vraiment important.
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En entrant dans la bibliothèque, les livres vous sautent encore aux yeux : rayonnage après rayonnage, allée après allée, les livres sont partout. Leurs couvertures sont peut-être plus colorées, leurs images plus expressives et leurs lettres moins rondes, mais ils ressemblent encore à ceux de 1982, de 1962 et de 1942. Et ça ne changera pas. Les livres ont survécu à la télévision, à la radio, au cinéma parlant, aux premiers magazines, aux premiers journaux, aux spectacles de marionnettes de Punch et Judy et autres pièces de Shakespeare. Ils ont survécu à la Seconde Guerre mondiale, à la guerre de Cent Ans, à la peste noire et à la chute de l'Empire romain. Ils ont même survécu à l'obscur Moyen Age, quand pratiquement personne ne savait lire et que chaque livre devait être copié à la main. Ils ne se laisseront pas assassiner par Internet.
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Tout le monde vieillit. Les humains de quatre-vingts ans ne ressemblent pas à ceux qui en ont vingt, et c'est bien comme ça. Nous vivons dans la culture du tout-jetable, qui cache les plus âgés pour ne plus les voir. [...]Et nous ne voulons pas le voir. Même les anciens les plus accomplis, même ceux qui ont consacré toute leur vie aux autres, nous préférons ne pas les voir et ne plus y penser. Mais peut-être les vieilles personnes et les vieux chats ont-ils des choses à nous apprendre, si ce n'est sur le monde, au moins sur nous-même.
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« Pour Dewey, la bibliothèque municipale de Spencer était un univers immense, regorgeant de tiroirs, de placards, d’étagères, de rayonnages, d’élastiques, de machines à écrire, de tables, de chaises, de sacs à dos, de sacs à main et d’innombrables mains pour le caresser, de jambes pour s’y frotter, de bouches pour chanter ses louanges. Et de genoux. La bibliothèque était toujours miséricordieusement, superbement remplie de genoux. »
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Tout le monde à la bibliothèque était plein de bonnes intentions, mais au fil des ans, l'équipe s'était divisée et des cliques s'étaient formées. D'accord, rien de concret ne se produisit, personne ne se fit d'excuses ni ne tenta de résoudre les problèmes, mais quand Dewey arrivait, la tension se relâchait. Nous riions, nous étions plus heureux : Dewey nous avait réunis.
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Vidéo de Vicki Myron
Entrevue à propos de Dewey (en anglais)
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