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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette lecture est amusante, mais je n'ai pas été complètement séduite par l'histoire.
En effet, j'ai eu du mal à compatir aux malheurs de l'héroïne trop naïve et inconséquente, au point qu'elle paraît sortir de l'adolescence plutôt que d'avoir bientôt trente ans. Et les dessins renforcent cette impression qu'elle est plus jeune que ses 29 ans.
De même, les autres personnages m'ont tous semblé un peu trop caricaturaux, chacun à leur manière, et l'intrigue paraît un peu trop prévisible, sans surprise.
Même si je me trompe sans doute, cela ne me donne pas envie de découvrir la suite de la série...
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Si vous avez lu Lovely Complex, alors Aya Nakahara vous dit forcément quelque chose. La célèbre mangaka revient ici avec un oeuvre différente, car elle présente un josei, destiné à un lectorat par conséquent plus mature.

Style différent pour Aya Akahara donc, mais l'auteure gère parfaitement bien le changement grâce à un récit qui aborde des thématiques plus adultes, mais le tout en conservant son célèbre humour, avec son héroïne prête à tout pour manger de la viande par tous les moyens. La mangaka propose ainsi une lecture différente de ses précédentes oeuvres tout en conservant un certain style et même si l'intrigue se permet quelques facilités, c'est avec un grand intérêt qu'on lit ce premier tome et j'espère que la série fonctionnera et se développera sur la durée. Pour l'instant, sept tomes sont parus au japon, et le second est sorti chez nous au mois de novembre.
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« J'étais très anxieuse à l'idée d'écrire cette histoire …c''est la première fois que mes héros ont la trentaine ! Cela dit, j'ai vraiment adoré la dessiner. Soyez indulgents avec cette jeune héroïne irrécupérable et ses histoires d'amour désespérées », tel est le message d'Aya Nakahara, la mangaka de Please love me, un josei manga publié par les éditions Delcourt.

Michiko Shibata, jeune femme de vingt-neuf ans, au chômage en fin de droits est au bout du rouleau. Elle ne retrouve pas d'emploi, ses économies ont fondu car elle continue d'entretenir un étudiant en médecine, Junta, dont elle s'est entichée. Alors qu'elle meurt littéralement de faim, elle retrouve par hasard son ancien chef, Ayumu Kurosawa qu'elle a toujours craint et détesté. Kurosawa est en train de reprendre le restaurant de sa grand-mère; pris de pitié, il lui propose un petit travail dans le restaurant. Pour céder aux demandes d'argent de plus en plus pressantes de Junta, Michiko. s'adresse à une officine douteuse de prêts, puis prend un travail comme hôtesse de nuit dans un bar mal famé. Jusqu'au moment où Kurosawa, alerté par un employé du restaurant, vient à la rescousse de Michiko qui n'avait pas compris à quel genre de clients elle avait affaire dans le bar.

De retour au restaurant, Michiko sera-t-elle capable de recommencer à zéro ?

Dès les premières pages j'ai vraiment été intéressée par ce personnage de jeune femme à la dérive. le monde de « Please love me » est loin d'être rose. A travers ce manga, Aya Nakahara ne nous cache rien des difficultés financières liées au chômage : Michiko meurt de faim, et accepte tous les petits boulots, y compris les plus dangereux. Aya Nahara dépeint de manière très réaliste la solitude affective de Michiko, sa relation avec Junta, qui se sert d'elle pour finalement la comparer à un «chien».

Mais l'espoir demeure : Kurosawa, aidé d'amis, d'anciens loubards, reprend le petit restaurant qui devient pour tous, y compris Michiko, le symbole d'une seconde chance.

Un premier tome qui interpelle !
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Un premier tome qui démarre lentement avec un personnage assez agaçant mais très vite les choses changent. Les rencontres bouleversent le monde de l'héroïne qui devient attachante.
Les personnages secondaires sont absolument géniaux !
Je vais lire la suite pour voir comment la mangaka va faire évoluer ce petit monde !
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Aya Nakahara, auteure de Lovely Complex, Courage Nako et Berry Dynamite, signe son retour en France avec un nouveau titre décalé mais adressé, cette fois, à un public plus âgé.
Please Love Me suit les péripéties de Michiko, jeune femme de 29 ans au chômage. Alors qu'elle se pensait au fond du gouffre, se voyant constamment claquer la porte au nez par de nombreux employeurs au vu de son âge avancé et son peu de diplômes, Michiko rencontre son ancien chef de service. Celui-ci lui offre un travail à temps partiel dans son tout nouveau restaurant. Malgré ses réserves, la jeune femme accepte. Elle découvrira alors une tout autre facette de ce jeune homme qu'elle ne voyait que comme un tyran.
Au Japon, cette série fait un carton dans le magazine You des éditions Shueisha dont le septième tome relié est sorti fin août 2015. En France, ce sont les éditions Delcourt qui font paraître ce manga dont le deuxième tome est prévu pour le 18 novembre 2015.

Une entrée en matière difficile.
Aya Nakahara est connue pour ses séries humoristiques et dynamiques. Mais le premier chapitre de Please Love Me ne met cependant pas le lecteur dans cette ambiance. Il nous présente plutôt une triste réalité. le lecteur peine à entrer dans l'histoire qui piétine pendant plusieurs pages.
le personnage de Michiko pourrait se rapprocher d'un certain lectorat ; bientôt la trentaine, sans enfant, fréquentant un jeune homme qui ne souhaite pas se marier et venant tout juste de perdre son travail. A notre époque, ce genre de situation n'est plus aussi inconcevable qu'il y a cinquante ans et touche une population de plus en plus large (au Japon également). D'autres josei abordent également ces thématiques, tel que Totsuzen desu ga, Kekkon shimasu (titre encore inédit en France) qui suit les déboires d'une jeune trentenaire en quête d'un partenaire pour se marier. Mais dans Please Love Me ces critères semblent avoir été choisis par l'auteur pour justifier le côté pathétique du personnage ainsi que son côté immature.
En outre, la première moitié de ce premier tome est pratiquement vide d'action et semble se cantonner à la description de la vie monotone de Michiko.

Une histoire qui surprend pourtant.
L'auteur a cependant parsemé son histoire de retournements de situation des plus surprenants, ce qui permet de garder le lecteur en haleine. Une fois le premier chapitre passé, Aya Nakahara nous entraîne dans un enchaînement de rebondissements.
Bien que l'histoire reste dans la lignée des josei classiques et reprenne beaucoup de clichés du genre, l'auteur s'amuse à nous prendre complètement au dépourvu.
Nous avons, par exemple, tout juste le temps de nous questionner sur la possibilité de la naissance d'un triangle amoureux que l'auteur prend une toute autre direction. Ou encore, lorsqu'on se demande si l'héroïne va enfin laisser tomber son petit-ami, l'auteur fait en sorte que la situation empire. En somme, Nakahara se joue des attentes du lecteur en ne cessant de prendre des chemins surprenants.

Please Love Me se révèle donc être un josei intéressant qui permet de passer un bon moment. Bien que l'histoire ne cesse de vaciller entre le « déjà-vu » et les retournements de situation inattendus mais le côté comique rend cette oeuvre unique et ses personnages attachants.
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Quand j'ai commencé Please Love Me ! je me suis tout de suite identifiée à Shibata. Comme elle, j'étais fauchée, je mourrais de faim et j'aurais pu tuer pour de la viande... L'identification s'arrête là, car ce personnage pulvérise des records de bêtises et de naïveté. Mais bon c'est ce qui fait son charme. Elle va se retrouver dans une situation désespérée et va continuer à s'enfoncer, jusqu'à creuser un trou très profond et se retrouver dans des ennuis jusqu'au cou. Néanmoins, j'aime que les personnages touchent vraiment le fond et soient plus bas que terre, cela leur permet de remonter et d'évoluer dans le bon sens. Là, le personnage de Shibata à de quoi faire...
En outre, j'aime que les compteurs soient remis à zéro, commencer une nouvelle page blanche et faire table rase du passé pour repartir du bon pied. C'est la chance qui est donnée à Shibata à la fin du tome. Ça m'a vraiment donné envie de voir comment elle va évoluer, tout comme sa relation avec le Chef ainsi que l'histoire en elle-même.
Concernant Kurosawa, je trouve qu'il a beaucoup de charisme. J'adore son expression scandalisée et choquée devant le niveau d'idiotie de Shibata.
Pour rajouter à ces deux personnages hauts en couleur, les personnages secondaires sont également très attachants.
Ce manga est assez léger à lire, drôle et frais. de plus, c'est vraiment plaisant de sortir du cadre du lycée et de lire un shojo (ou plutôt un josei) qui se déroule dans le monde du travail et dans la vie adulte.
Bref j'ai vraiment aimé ce premier tome !
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