Il y avait de la jeunesse dans le bonheur d'acheter, comme une liesse, même si parfois des clientes pressées, des clients revêches, se plaignaient de l'attente à la caisse. Ceux là n'aimaient ni la vie ni leur vie. J'ai aimé la mienne au point de ne pas vouloir, ou pouvoir, un blocage, concevoir une mise à la retraite ou, plus simplement, la vieillesse.
Cela avait plu au professeur qui s'était souvenu d'une pensée de George Sand dont il doutait, détail important, de la formulation. Était ce c'est l'esprit qui cherche et c'est le coeur qui trouve, ou c'est l'esprit qui cherche mais c'est le coeur qui trouve ? Entre le et et le mais, il y avait une faille. Le et donnait de la clarté et de la force quand le mais créait un chagrin .
On travaille avec des ombres, il faut accepter que ça retourne aux ombres.
Les pensées s'enchaînent quand on n'a pas cru à ce que l'on vient de faire, quand on regrette déjà d'avoir accompli ce que l'on avait désiré en se l'avouant ou pas, quand on se surprend à être encore plus maître d'une action que de sa fiction. On rêve alors d'un peu de désespoir bien senti. On rêve de pouvoir l'exprimer. On se dit que tout est rien. On s'en voudrait presque de ne pas avoir de chagrin.
Socrate dit j'ai vite découvert que ce n'est pas par sagesse que les poètes créent leurs œuvres,mais par un certain pouvoir naturel et par les inspirations comme les devins et les prophètes qui disent tant de belles choses, mais qui ne comprennent rien de ce qu'ils disent
Chaque être humain est un lieu commun. L'inhumanité fait ses ravages. L'oubli fait loi.
on ne subit pas l'avenir, on le fait.
...les histoires n'existent que dans les histoires. Dès qu'une histoire se trame et qu'on y croit, la vie s'en va.
La vie, c'était l'affection fictive des objets dont je m'entourais.J'imaginais leurs histoires. Je me perdais en eux. Jusqu'à l'envahissement.
On ne force pas l'amour des paroles échangées ...