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Citations sur Le ciel est partout (217)

Je me demande pourquoi les gens endeuillés prennent la peine de s'habiller en noir, alors que le chagrin constitue à lui seul un vêtement à part entière.
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Il y a des années de cela, j’étais allongée sur le dos dans le jardin de Manou quand Big m’a demandé ce que je fabriquais. Je lui ai répondu que j’observais le ciel. Il m’a rétorqué : « C’est une vision de l’esprit, Lennie, le ciel est partout, il commence à tes pieds.
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Ce type se shoote à la vie. A côté de lui, Candide est le pire des rabat-joie. Est-ce qu'il sait que la mort existe, au moins ?
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Je plonge mon regard dans le sien, dans ses yeux tellement étranger au chagrin, et je sens s'ouvrir une porte tout au fond de moi. Et quand il m'embrasse, je vois que derrière cette porte, il y a le ciel.
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" Si quelqu'un demande où nous trouver, dites-lui juste de lever les yeux vers le ciel."
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Il me sourit et pose un doigt sur mes lèvres, suffisamment longtemps pour que mon petit coeur ait le temps d'atteindre Jupiter [...].
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C’est donc ça ce truc dont tout le monde parle, ce truc qui habite chacune des pages des Hauts de Hurlevent – cette sensation qui m’électrise de l’intérieur tandis que nos lèvres refusent de se séparer. Qui aurait pu deviner que je n’attendais qu’un baiser pour me transformer en Cathy et en Juliette et en Elizabeth Bennet et en Lady Chatterley réunies ?
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Comment vais-je survivre à cette absence ? Comment font les autres ? Des gens meurent, tout le temps. Tous les jours. Toutes les heures. Le monde entier est rempli de familles fixant du regard des lits dans lesquels plus personne ne dort, des chaussures que plus personne n'utilise. De familles qui n'ont désormais plus à acheter telle boîte de céréales, telle marque de shampoing. Partout des gens font la queue au cinéma, achètent des rideaux ou promènent leur chien alors que dedans, il ont le coeur en miettes. Pendant des années. Pendant le reste de leur vie. Je ne crois pas que le temps guérisse quoi que ce soit. SI je guéris, n'est-ce pas la preuve que j'ai accepté un monde sans elle ?
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Parfois , il faut tout perdre pour se trouver [...]
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Je ne comprends pas pourquoi tu es toujours fourré chez nous.
Je sens mon visage s'enflammer à mesure que la honte me gagne - la vraie question serait pourquoi est-ce que je m'obstine à me comporter comme une folle.
- Ah non ? dit-il en me dévisageant. Les coins de sa bouche commencent à se redresser. " Je t'apprécie beaucoup, Lennie. " Il me fixe d'un air incrédule. " Tu es quelqu'un de génial... " Comment peut-il penser une chose pareille ? Bailey est quelqu'un de génial. Big et Manou aussi. Sans parler de ma mère, bien sûr. Mais pas moi. Je suis le seul être humain bidimensionnel dans cette famille en 3D.
Il me sourit de toutes ses dents. " En plus, je te trouve très jolie et je suis un garçon ultra-superficiel. "
Une pensée horrible me vient à l'esprit : Il me trouve seulement jolie et géniale parce qu'il n'a jamais connu Bailey, suivie d'une autre, encore plus affreuse : et c'est tant mieux. Je secoue la tête pour effacer le contenu de mon cerveau comme une ardoise magique.
" Quoi ? " Il tend la main vers mon visage et glisse délicatement son pouce en travers de ma joue. Son geste est si tendre qu'il me fait tressaillir ; personne ne m'a jamais touchée de cette manière, personne ne m'a jamais regardée comme il le fait à cet instant précis, un regard profond. J'ai envie de le fuir et de l'embrasser en même temps.
Alors : Cils. Cils. Cils.
Je suis fichue.
Je crois qu'il a fini de jouer les grands frères avec moi.
- Je peux ? dit-il en approchant sa main de l'élastique qui retient ma queue de cheval.
J'acquiesce. Avec une infinie lenteur, il fait glisser l'élastique, sans me lâcher du regard. Je suis hypnotisée. C'est comme s'il déboutonnait mon chemisier. Quand il a fini, je bouge un peu la tête et mes cheveux retrouvent leur sauvage liberté.
- Wow ! dit-il tout bas. J'avais très envie de faire ça...
Je nous entends respirer. Je crois bien qu'on nous entend jusqu'à New York.
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