Recueil foutoir où l'on rencontre les soupirs de saintes et des cris de fées, le récit d'un jadis dilettante, une étude sur
Ronsard et la poésie médiévale, une piécette à l'italienne, des odelettes bucoliques et des sonnets mystiques. Comme un papillon, on picore, on savoure, on laisse de côté ce qui échappe, les allusions obscures à la mythologie, les symboles mystérieux, les relents de folie. D'ailleurs, la sent-on, cette folie qui tuera
Nerval? Pas assez. Tout cela reste, à l'exception de ces bizarres Chimères, très romantique sauce
Victor Hugo sans le souffle. Retenons donc le soleil noir de la mélancolie, le Christ déçu aux oliviers et le charme d'un mélange détonnant d'ancien et de nouveau.
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