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Citations sur La Purge (9)

Parmi la multitude des enfers d’ici-bas, je vis au commencement de ce siècle, tourner l’implacable machine de la grande industrie intellectuelle et vomir à grandes fournées ses séries de troufions de l’esprit et son lot de déchets. On nommait ces chaudrons les classes préparatoires.

Page 9, Julliard, 2018.
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Être aveugle, c’est espérer ; voir, c’est perdre envie. On ne se désillusionne jamais qu’avec regret. P 27
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Le corps privé de sommeil exige réparation ; il ne veut pas comprendre que le latin vaut mieux. Il se cabre, il hurle, fait sa révolution ; du pain, du pain ! rien ne peut contenir son appétit de vivre. Il ne laisse pas tuer si aisément. Même dans la misère, il combine le souffle ; son ordre impérieux interdit le suicide… P 37
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Parmi la multitude des enfers d’ici-bas, je vis, au commencement de ce siècle, tourner l’implacable machine de la grande industrie intellectuelle et vomir à grandes fournées ses séries de troufions de l’esprit et son lot de déchets. On nommait ces chaudrons les classes préparatoires. C’était le temps des gueux, c’était le temps des villes, le temps des miséreux qu’on ne verra jamais plus.
Il faut se figurer l’esprit de ce temps-là. Les murs de nos frontières n’étaient pas encore tombés, et cette contrée s’appelait alors la France, mère patrie de tous ses enfants nés de ses entrailles de terre et de sang. L’Histoire connaît ces envolées que le ciel ne peut ignorer. Les rues de nos bourgades serpentaient bruyamment sous leurs voitures enragées ; à Paris se dressaient Notre-Dame et la tour Eiffel, que la guerre détruisit depuis. La pluie zébrait la grisaille de notre civilisation, martelait le macadam qui chaussait les pas de nos aînés, et les immeubles de béton s’empilaient, sans ordre ni mesure, à la marge des trottoirs qu’investissait chaque aube la foule grouillante de nos ancêtres.
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« Hors sujet. […] Vous auriez pourtant dû en sortir autrement, le sujet était fait pour qu’on le réussisse. […] Vous, Mademoiselle, dites-nous ce que vous en avez pensé, vous qui avez raté votre devoir. » (p. 47)
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« Ces élus savaient tout ; ils interposaient Barthes à leurs contradicteurs comme les Jésuites fourraient leurs Saintes Écritures au coin d’une virgule pour broyer les païens du pilon de leur science. Que pouvait-on répondre aux initiés du dogme ? » (p. 21)
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« Pauvres petites créatures qui usent de la force sans savoir réagir à l’intelligence. » (p. 101)
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« Peu de choses amusaient encore le vieux vampire ; après tout, son errance pouvait être lassante. Nous rendre nos devoirs en se moquant de nous, briser nos rêves d’enfant en donnant des lectures perverses de nos comptines, humilier ses élèves de toutes les façons, cela allait de soi. » (p. 86)
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« Parmi la multitude des enfers ici-bas, je vis, au commencement de ce siècle, tourner l’implacable machine de la grande industrie intellectuelle et vomir à grandes fournées ses séries de troufions de l’esprit et son lot de déchets. On nommait ces chaudrons les classes préparatoires. » (p. 9)
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