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Critique de Lali
Dans les années 80-90, on appelait Didier van Cauwelaert, Patrick Besson, Denis Tillinac et Éric Neuhoff les néo-hussards, pour désigner leur affiliation aux hussards, créés à partir du roman de Roger Nimier, le hussard bleu. Je me rappelle les avoir beaucoup lus, tous. Ce qui m'a redonné envie de lire un des romans de cette époque que je n'avais pas lu, à savoir Des gens impossibles d'Éric Neuhoff, publié en 1986.
Des gens impossibles, donc… Blasés, revenus de tout, malgré leur jeune trentaine, sans d'autre ambition que de vivre au jour le jour en dilapidant l'argent que d'autres ont gagné à leur place, pour la plupart. Auxquels on s'attache malgré tout, en espérant qu'ils sortent un jour de ce tourbillon inutile de visages et de lieux interchangeables. Parce qu'Éric Neuhoff sait raconter une histoire, parce qu'il sait d'abord regarder.
Et si son regard est sans compromis, son écriture est là, efficace. On va d'un paragraphe à l'autre, d'un personnage à un autre, d'un morceau d'adolescence toulousaine à un Paris des cafés où l'alcool coule à flots. Au rythme où vivent tous ces paumés qui n'ont rien à faire de leur vie, parfois à cent à l'heure, d'autres fois avec une lenteur exaspérante.
Comme on pourrait les détester, ces désabusés qui « végètent ». Et pourtant… On les suit avidement. Et pour le dernier paragraphe du roman, dont je ne vous dirai rien, il vaut la peine de faire la connaissance de ceux que Neuhoff appelle « des gens impossibles », parce que sûrement plus proches de la caricature que de la réalité. Mais encore, peut-on en être certain?
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Des gens impossibles, donc… Blasés, revenus de tout, malgré leur jeune trentaine, sans d'autre ambition que de vivre au jour le jour en dilapidant l'argent que d'autres ont gagné à leur place, pour la plupart. Auxquels on s'attache malgré tout, en espérant qu'ils sortent un jour de ce tourbillon inutile de visages et de lieux interchangeables. Parce qu'Éric Neuhoff sait raconter une histoire, parce qu'il sait d'abord regarder.
Et si son regard est sans compromis, son écriture est là, efficace. On va d'un paragraphe à l'autre, d'un personnage à un autre, d'un morceau d'adolescence toulousaine à un Paris des cafés où l'alcool coule à flots. Au rythme où vivent tous ces paumés qui n'ont rien à faire de leur vie, parfois à cent à l'heure, d'autres fois avec une lenteur exaspérante.
Comme on pourrait les détester, ces désabusés qui « végètent ». Et pourtant… On les suit avidement. Et pour le dernier paragraphe du roman, dont je ne vous dirai rien, il vaut la peine de faire la connaissance de ceux que Neuhoff appelle « des gens impossibles », parce que sûrement plus proches de la caricature que de la réalité. Mais encore, peut-on en être certain?
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