Il n’y a rien, ici, sur cette plaine vide au mitan des terres, entre les montagnes de l’est et celles de l’ouest. Il n’y a que l’étendue et la paix, sans tous ces temples et ces grands palais que vous autres aimez à bâtir et à habiter. Nos villes sont à la taille des gens qui les habitent. Ici, l’homme peut encore vivre sans chaînes, dans la pureté de l’esprit et sous la pureté du ciel, entre les hautes herbes et les grands troupeaux de buffles sauvages qui font trembler la terre sur leur passage.
Mais je sais ou crois savoir que les apparences et les rôles distribués par la vie n'épuisent la personnalité de quiconque.