Mes pensées se bousculent :
Je te déteste.
Si seulement j'avais su.
Si seulement je t'avais suffi.
Je n'ai pas su.
J'aurais voulu pouvoir faire quelque chose.
J'aurais dû faire quelque chose.
C'est ma faute ?
Pourquoi je ne t'ai pas suffi ?
Reviens.
Je t'aime.
Je suis désolée.
J’ai appris qu’il y avait du bon dans ce monde, si on prend la peine de bien chercher. J’ai appris que tous les êtres humains ne sont pas forcément décevants, moi y compris.
Pas aujourd’hui, parce qu’elle m’a souri.
Mais l’avantage,dans cette vie,c’est qu’on peut être quelqu’un de différent aux yeux de chacun.
j'adore ma chambre, mon petit monde. Je me sens mieux là qu'au-dehors, parce qu'au moins, je peux être qui je veux.
Comme si j'avais un double furieux en moi, une véritable boule de haine, qui essaie de sortir, qui grossit, de plus en plus, qui gonfle dans mes poumons, dans ma poitrine. (...)
Parfois ce que l'on ressent nous parais plus vrai que la vérité
Crétin, bon à rien (...) les mots que je fuis en courent parce que si je les laissent me rattraper, ils vont enfler, me remplir tout entier et tout ce qui restera de moi, ça sera bon à rien, crétin, bon à rien, fêlé.
J'ai toujours été différente mais pour moi la différence c'est la normalité
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Tu m'as sauvé la vie.
Et pour finir, j'ajoute :
Pourquoi n'ai-je pas pu sauver la tienne ?