Le troisième Gédéon, tome 1

Ma fille a le coeur sur la main ! Pourvu que ça dure... Même si elle devra tôt ou tard prendre conscience des dures réalités de la société.

Tous les gens du peuple doivent mettre leur fierté de côté... et avaler des couleuvres afin de survivre.

Tu n'as plus à avoir peur! Parce que Dieu n'existe nulle part en ce monde !

Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes.

Il nous faut bâtir une société équitable...
en abolissant les privilèges de la noblesse et du clergé !
Tiers état, debout !

[Georges] – « Révolution »… J’ai lu ce mot dans tes livres ! Un retour prédestiné à un passé meilleur ou un bouleversement qui plonge le monde dans le chaos, voilà ce que signifie ce mot à l’origine. Mais tu ne l’utilises pas dans ce sens !
[Gédéon] – Non… Je veux lui en insufler un de nouveau ! Plutôt que le passé, une ère nouvelle que personne n’a jamais vue créée de nos propres mains plutôt que par le destin ! Voilà ma révolution !
– Un joli mot !

Une nouvelle ère que personne n’a jamais vue, créée de nos propres mains plutôt que par le destin !
Voilà ma Révolution !

Je ne prendrai plus le sabre !
Désormais, j'ai juré de ne me battre qu'avec des mots !

Si vous aviez observé ce qui se passe dans votre propre fief ne serait-ce qu'une seule fois vous ne pourriez jamais dire ça !
Les cultures sont ravagées par le gel, les bœufs par la maladie, les nouveau-nés dont la venue devrait être célébrée sont étranglés et mis en terre avant même de recevoir un nom pour diminuer le nombre de bouches à nourrir. Et toute la France est touchée !