AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 1271 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La part des rêves est un très bon roman historique, qui m'a captivée de la première à la dernière page.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, l'incendie au bazar de la charité, ces trois femmes différentes qu'un lien unit...
Tout m'a plu dans ce livre, les différents personnages que nous découvrons, l'ambiance de ce roman..
Par contre, les descriptions de l'incendie peuvent choquer, c'est très réaliste (ce qui ne m'a pas dérangé plus que ça malgré ma peur du feu et des incendies) et donc, attention aux âmes sensibles.
C'est pour cela que je ne mets que quatre étoiles, mais si ce genre de scène ne vous dérange pas et que vous aimez les romans historiques, foncez car c'est un très bon roman :)
Commenter  J’apprécie          100
J'ai apprécié l'élégance de l'écriture, qui rehausse le récit avec fluidité, cette fresque historico-sociale de l'époque est très bien rendue, malgré quelques longueurs, la seconde partie du roman se révèle plus motivante, qui privilégie les faits au détriment des personnages. une analyse intéressante de leurs personnalités.
j'ai aimé l'intensité de l'histoire racontée par Gaëlle Nohant malgré que ce soit pas mon genre de littérature
 
 
Commenter  J’apprécie          100
Ce roman a pour trame de fond la tragédie de l'incendie du Bazar de la Charité en mai 1897. L'auteur a écrit ce roman historique en mêlant comme il est de coutume, personnages historiques et imaginaires. C'est vivant et cela reflète bien le traumatisme que la société parisienne a subi après cet épouvantable catastrophe qui a coûté la vie à 120 personnes, surtout des femmes.
On peut suivre plusieurs personnes vivant l'après drame de différentes manières, au milieu des racontars et calomnies colportées par la bonne société qui n'a pas d'autre occupation que de médire sur les uns et sur les autres.
Il y a des scènes impressionnantes de réalisme et une intrigue bien menée qui ne manque pas de suspense.
Le seul reproche que je ferai est que le style n'est pas très homogène, parfois moderne et parfois un peu vieillot, genre XIXe siècle. D'autre part, les images développées par l'auteur sont quelquefois un peu curieuses et tirées par les cheveux.
Commenter  J’apprécie          100
En quelques mots succincts, il y a un peu plus de 100 ans, si une femme avait la chance de « bien naître » (entendez dans une famille riche et connue), il lui restait juste à se dégoter un bon mari et à plutôt être du style « sois belle mais tais-toi » !
Si elle était du côté des pauvres, ben il lui fallait juste avoir la santé parce que à part ça, on lui demandait pas grand chose d'autre ... A part peut-être d'être un peu jolie, ça peut toujours servir ;)

En gros, valait mieux ne pas naître femme si on voulait avoir droit au chapitre ... Même si heureusement certaines ont réussi à tirer leur épingle du lot, d'une manière ou d'une autre. C'est de trois de ces femmes dont ce livre nous raconte l'histoire.

Décor planté !

Ce livre est une mine « d'informations » ! On en apprend beaucoup sur l 'époque ... Paris, la vie des riches et des moins riches, la cohabitation entre la république et les « derniers » aristocrates, ce fameux incendie ... Mais surtout sur la condition des femmes !
Alors là Mesdames, je sais qu'il reste encore beaucoup à faire mais tout de même !! Quand on pense qu'il y a, à peine un peu plus de 100 ans, si vous ne filiez pas droit, hop à l'asile psychiatrique. C'est vrai quoi, une femme qui dit ce qu'elle pense, ou tout simplement qui pense ... Trop dingue ! Bon, si vous étiez riche, connue et avec un mari très « en vue » vous aviez un peu plus droit à la ramener. Mais attention ! Fallait être ultra clean et n'avoir aucun secret ou sombre mystère qui pouvait faire de vous une femme perdue et donc non fréquentable.

Une très jolie lecture d'un roman historique, qui au final m'a semblé assez classique mais qui se laisse lire avec ravissement, même si le sujet et le destin de ces trois femmes n'est pas ce que l'on peut appeler une promenade de santé ! J'ai aimé la première partie, celle d'avant/pendant/après l'incendie, mais ai été moins persuadée par la suite des « aventures » de ces femmes.

APPEL A L'EQUIPE !!

Dans ce livre, il y a un certain Laszlo de Nérac, provincial de son état. Je suis persuadée d'avoir déjà lu une histoire avec un de Nérac ! Est-ce que ce nom dit quelque chose à quelqu'un ?! Vous seriez bien aimable de m'en faire part ;) !! Merci !
Lien : http://lesbl.blogspot.com
Commenter  J’apprécie          100
Voilà un livre surprenant, qui cache bien son jeu derrière un titre et une couverture qui s’expliquent au fur et à mesure de la lecture.
La description, par l’auteure, de la bonne société du 19éme siècle finissant est saisissante. En pleine affaire Dreyfus, la société étouffe sous le poids des préjugés, des conventions, de la religion brandissant un Dieu vengeur à tous propos, de l’hypocrisie générale. Les femmes y sont livrées par la loi au bon vouloir de leur mari ou de leur père.
Les descriptions de l’incendie font froid dans le dos par leur réalisme, tout comme celles des méthodes "modernes" des aliénistes.

Trois femmes en bute à une certaine forme d’ostracisme, du fait de la malveillance de certain(e)s et de ce que leur caste croit savoir de leur passé, se retrouvent à tenir le comptoir n°4 aux traditionnelles ventes du Bazar de la Charité.
Le tragique incendie qui s’y déclare le 4 mai 1897, il fera 121 morts (110 femmes, 6 hommes et 5 corps non identifiés) la plupart étant des femmes charitables issues de la haute société parisienne, va bouleverser leur destin et les libérer d’une certaine façon du carcan sociétal à l’intérieur duquel elles étouffent et s’étiolent.
La plus connue, et la seule qui ait réellement existé, est la charismatique et très charitable duchesse d’Alençon. Membre de la Maison royale de Bavière, sœur de l' Impératrice d'Autriche (la célèbre Sissi) et de l'ex-Reine des Deux-Siciles, petite-fille par alliance du Roi des Français, Louis-Philippe Ier, elle vient de fêter ses cinquante ans. Sa libération du carcan évoqué sera la plus radicale et la plus horrible. Elle y mourra. La seule des trois : "la part des flammes" !
La comtesse de Raezal, très jolie veuve à la réputation décriée, et la jeune Constance d’Estingel, jeune fille désorientée, prise entre le prosélytisme des sœurs du couvent où elle a été élevée et le « snobisme » de sa peu aimante mère, survivent au drame plus ou moins grièvement brulées.
Elles pourront s’affranchir de tous les préjugés et se réaliser en tant que femme, la première en prenant fermement sa vie en main et la seconde grâce à l’amitié de la comtesse, au dévouement d’amies de feu la duchesse d’Alençon et à l’amour.
Un récit agréable à lire, où l’on rencontre quand même quelques hommes fréquentables.
Commenter  J’apprécie          100
Dévoré en deux soirées. Dois-je ajouter que j'ai aimé ??
Le récit est très bien conduit, les personnages principaux sont attachants.
J'ai plongé dans cette période historique avec l'impression de partager ces moments;
J'étais tellement absorbée que j'en oubliais de noter quelques phrases au passage.

" Gaëlle Nohant sait insuffler vie et chaleur à ses personnages, ses cadres et ses atmosphères.
...écriture élégante et subtile, mais vigoureuse aussi et étonnamment sensuelle."
( emprunté à Yueyin)
Commenter  J’apprécie          100
1897 - Paris - Incendie du Bazar de la Charité
Honnêtement, avant la série passée récemment je ne connaissais pas cette histoire.
Puis j'ai appris l'existence de ce roman sur le même événement (mais rien à voir avec la série) et je l'ai demandé à Noël! J'en suis ravie!
Le Tout Paris mondain se presse au Bazar de la Charité, rue Jean Goujon pour assister à la vente de charité de l'année, là où les élégantes doivent être vues.
Un incendie se déclare et dévorent en quelques minutes le décor réalisé en matériaux hautement inflammables. Les victimes sont nombreuses, surtout des femmes, beaucoup meurent, les survivantes sont dramatiquement brûlées et traumatisées.
Nous suivons le destin de certaines de ces survivantes, leur réactions et celles de leur entourage, leur liens.
L'autrice nous offre un remarquable portrait de la place de chacun à cette époque (riches et pauvres, hommes et femmes, Nobles et parvenus), des descriptions minutieuses et réalistes de l'incendie, du Paris et de la société parisienne de l'époque et un formidable travail de recherche sur la société et les moeurs (importance des réputations, des titres, de l'apparence, la pratique du duel, l'internement, la religion et la République)
Un roman qui se dévore et offre le plaisir de découvrir des personnalités attachantes et riches.
Je recommande.
J'ai passé un excellent moment.
Commenter  J’apprécie          92
Lorsque je lis un roman historique, j'ai toujours cette crainte profonde que la fiction prenne le pas sur l'événement. Je parle de cette tendance à prendre l'histoire pour un simple décor, des péripéties envoutées d'un parfum savamment vintage, le tout servi avec une première de couverture aux couleurs complémentaires digne d'une princesse de Broglie peinte par Ingres.

Quelle fut donc cette surprise lorsque j'ai pu constater l'incroyable travail de recherche effectué par Gaëlle Nohant. En outre, j'ai lu ce roman et "L'incendie du Bazar de la Charité" de Bruno Fligni en parallèle, et je peux le dire : Gaëlle Nohant a respecté jusqu'aux dimensions de la salle du cinématographe présent dans l'édifice de la rue Jean-Goujon. Alors oui, elle prétend qu'il ne s'agit pas d'un travail d'historien, mais nous n'en sommes pas loin.

Quant à cette plume... cette plume. Elle vaudrait à elle seule cinq étoiles. C'est d'une beauté sans équivalent, d'une richesse lexicale aussi ! Imaginez un roman de 500 pages, dans lequel on ne retrouve jamais deux fois le même mot, voilà ce que propose La Part des Flammes, le tout émaillé d'une poésie saisissante.

Je ne saurais dire si l'intrigue m'a réellement saisie, en revanche. Pris à part, j'ai véritablement aimé les personnages. Entre cette duchesse d'Alençon cynique, généreuse et un brin suicidaire, cette comtesse de Raezal au passé déshonorant mais dont les desseins sont aussi purs que l'eau prise à sa source, ou encore ce Lazslo de Nérac que l'on est persuadé de devoir détester dès lors qu'il fait sa première apparition tandis qu'il s'agit en vérité d'une âme complexe, un marginal à la plume d'or dont j'aimerais pouvoir lire les articles dans la réalité.

C'est une lecture que je recommande chaleureusement. Tout est parfait, ou presque. Gaëlle Nohant est une auteure à suivre, assurément.
Commenter  J’apprécie          90
Roman historique – Nous sommes en 1897 à Paris. Pour ce roman, Gaëlle Nohant est partie d'un fait historique l'incendie du bazar de la charité.

L'histoire nous est racontée principalement du point de vue de trois femmes, toutes les trois de la noblesse.

La première, Violaine de Raezal, est une veuve d'une trentaine d'années : il s'agit de la deuxième épouse, elle doit donc d'un côté composer avec ses deux « beaux-enfants » déjà adultes qui la détestent, et de l'autre, faire face au chagrin de se retrouver seule, au ban de la « bonne société » pour une erreur de jeunesse.
La deuxième est un personnage ayant réellement existé, Sophie d'Alençon, la soeur de Sissi. Elle a la cinquantaine et se dévoue totalement à diverses causes humanitaires.
La troisième a tout juste vingt ans : Constance d'Estingel vient juste de sortir de son couvent et est courtisée par un jeune homme. Sa mère est un modèle d'égoïsme et Constance s'interroge sur ce qu'elle peut faire de sa vie : en même temps vu l'époque et sa classe sociale, elle n'a que deux choix : se marier ou entrer dans les ordres.

Après avoir planté le décor et ses trois personnages principaux, qui deviennent rapidement amies, Gaëlle Nohant nous conte le fameux incendie… des scènes marquantes…

Après ce drame, l'auteure met le projecteur (:-)) tour à tour sur chacune de ces trois femmes, trois générations différentes mais finalement aucune liberté pour celles-ci : la première est soumise au bon vouloir des enfants du « premier lit de son mari », la deuxième est totalement sous l'emprise de son mari (qui a déjà réussi à la faire interner une fois pour adultère) et la troisième se voit sommée de se marier par ses parents. Gravement brûlée, elle fait des cauchemars et ses parents la font interner pour « hystérie »….

Comme il est peu enviable le sort des femmes dans cette fin de XIXeme siècle
Ces femmes n'ont pas de soucis d'argent certes mais leur beauté est éphémère et leur situation très précaire.
Au delà de la peinture de ce siècle qui se termine (d'un côté une noblesse qui s'étourdit en spectacles et dîners puis se donne bonne conscience en organisant des ventes de charité ; de l'autre le petit peuple qui se consume de tuberculose), les personnages sont attachants et l'amitié ainsi que a solidarité féminine qui se dégage de l'ensemble m'ont beaucoup plu.

J'ai trouvé ce livre parfait pour les quelques jours de vacances que j'ai eu (en juin).
Une écriture à la fois enlevée et pertinente, un bon suspense (Clémence sera-t-elle sauvée de l'affreux docteur) , de l'amoooour et …… (que demander de plus ? )

En conclusion : Trépidant et qui se lit d'une traite
Commenter  J’apprécie          90
A la fin du XIXè siècle, l'aristocratie parisienne se presse au Bazar de la Charité, événement très prisé puisque les comptoirs sont tenus par des mondaines qui se piquent de bienfaisance. Trois femmes se retrouvent ainsi réunies : la comtesse Violaine de Raezal, une jeune veuve mal considérée à cause de rumeurs sur son passé, Constance d'Estivel, laquelle vient de rompre sans explications des fiançailles prometteuses et la mystérieuse duchesse d'Alençon. Alors qu'une timide complicité se dessine entre ces femmes éprouvées par la vie, un incendie monstrueux ravage le Bazar et amène chacun des protagonistes de l'histoire à faire des choix comme si l'embrasement des vies révélait ombres et lueurs inattendues. La Part des flammes est un roman captivant. Dans une langue subtile, Gaëlle Nohant raconte un Paris fin de siècle mouvementé, aussi prompt à s'enthousiasmer pour le cinéma balbutiant ou les progrès scientifiques qu'à taire les errances médicales de certains ou cautionner les débats furieux de la presse toute-puissante. Des écrits divers (articles de journal satiriques, extraits de poèmes, échanges épistolaires) enrichissent l'aventure romanesque de femmes simplement éprises de liberté. Si l'auteur se défend dans l'Avertissement final d'avoir fait oeuvre réaliste, le roman se fait feuilleton, genre en vogue au XIXè siècle. Cette première lecture de Gaëlle Nohant me donne envie de découvrir la biographie romancée du surréaliste Robert Desnos qui sortira à la rentrée.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (2534) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3235 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}