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EAN : 9782956478546
165 pages
Hydolia (Gaëtan Noël) (14/05/2019)
4.5/5   4 notes
Résumé :
« L’humanité s’est éteinte.

Le réchauffement climatique a eu raison de nous. Notre civilisation n’a pas su lire entre les lignes, se montrer à la hauteur des enjeux, réagir aux signes.

Et pour cause, cela paraissait tellement inconcevable à l’époque… Au sommet de la modernité, qui aurait pu croire que l’humanité pouvait aussi facilement s’effondrer ?

Pourtant, une fois le premier domino tombé, la catastrophe se résuma à u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
L'écologie et la science-fiction peuvent-elles faire bon ménage? le court roman de Gaëtan Noël tente de nous donner une réponse. Nous sommes sur une planète Terre dévastée et moribonde où il n'y a plus qu'un seul survivant, Léonard qui vient d'enterrer sa compagne. le réchauffement climatique a eu raison de notre civilisation. L'ultime représentant de la race humaine est en train de se morfondre quand soudain un vaisseau extraterrestre fait son apparition.
Cette rencontre du troisième type semble survenir bien trop tard. Quel est l'intérêt pour le dernier représentant des humains de rencontrer des visiteurs de l'espace? Que peuvent-ils encore nous apporter comme aide pour éviter notre naufrage ? Pourquoi venir sur une planète où la race principale n'a plus qu'un seul individu vivant ? Toutes ces questions vont permettre à l'auteur de nous expliquer dans un premier temps, les raisons qui nous ont conduits à cette apocalypse planétaire ; et dans un second temps, les solutions à apporter pour éviter un nouveau désastre écologique et donner une deuxième chance à l'humanité…
Une histoire dramatique ou une histoire pleine d'optimisme ? Sommes-nous prêt à nous sauver nous-même ? Sommes-nous prêt à saisir cette nouvelle chance qui nous est offerte ?
Comme le dit si bien Gaëtan Noël : la fin nous appartient.

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Pendant bien longtemps, le post-apocalyptique n'était qu'un genre destiné à « jouer à se faire peur », comme on regarde un film d'horreur : des zombies à tous les coins de rue qui dévorent des cervelles encore palpitantes de vie, des extraterrestres bien décidés à nous exterminer comme de vulgaires insectes … L'ambiance était propice à ces pics d'adrénaline tant convoités. Mais mois après mois, années après années, le genre se transforme petit à petit : plus proche de la réalité, il nous offre des fins du monde plus « plausibles » – pour ne pas dire « possibles » voire « probables » … Terminés les attaques d'extraterrestres ou les épidémies de zombies, c'est désormais la pollution, l'amenuisement des ressources, l'énergie nucléaire et le réchauffement climatique qui sont les visages de ces apocalypses « fictives ». Il semblerait que les auteurs de science-fiction soient les véritables visionnaires de ce monde … mais saurons-nous écouter leurs prédictions ? et plus encore, serons-nous prêts à agir pour changer les choses ?

Léonard est le dernier homme sur terre, ultime représentant d'une espèce anéantie par son propre génie. Au crépuscule de son existence, tandis qu'il enterre sa femme, le vieil homme se remémore … Il se souvient de l'humanité, de son évolution miraculeuse – dire que nous n'étions que des primates un peu plus curieux que les autres ! – mais aussi et surtout de ses erreurs, de son aveuglement, et de son inexorable déclin et finalement son extinction … Et il se questionne : comment en est-on arrivé là ? Comment cela se fait-il que l'homme, qui se veut l'être le plus intelligent sur Terre, a-t-il pu être aussi aveugle et détruire impunément tout ce qu'il touchait sans comprendre que c'était lui-même qu'il détruisait ? Sa rencontre avec une espèce extraterrestre lui offre une possibilité inouïe : donner une seconde chance à l'humanité, en espérant que celle-ci la saisisse … Sommes-nous prêts à attraper la main qui nous est ainsi tendue ? Sommes-nous prêts à nous sauver nous-mêmes de … nous-mêmes ?

« Et quand bien même l'humain finit par comprendre qu'il fallait arrêter de bruler les forêts tropicales, ces poumons de la planète, il était trop tard » … En ces jours funestes où la forêt amazonienne part en fumée, les mots de Léonard résonnent fort douloureusement … et pourraient apparaitre suffisamment fatalistes pour nous conforter dans le cercle vicieux qui nous fait penser que « puisqu'il est déjà trop tard, à quoi bon se prendre la tête avec le zéro déchet, avec l'économie d'énergie, avec tout ce qui nuit à notre petit confort ? ». Et pourtant, Léonard nous exhorte à ne surtout pas tomber dans ce piège : c'est ainsi que l'humanité a creusé son propre tombeau, nous dit-il du futur. Car voilà bien ce dont il est question dans ce livre : le futur de Léonard, c'est le nôtre si nous n'agissons pas. Si nous n'agissons pas aujourd'hui et maintenant, tant qu'il est encore temps. Ce livre, c'est un appel au secours du dernier survivant de notre humanité, ou plutôt, c'est une exhortation à faire en sorte que cet appel au secours n'ait jamais besoin d'être lancé. Ce livre, c'est une invitation à changer le futur, à créer une réalité parallèle de celle dans laquelle vit et meurt Léonard …

Tout ceci peut sembler bien sombre, j'en ai parfaitement conscience, et je m'en excuse, car ce livre est très loin d'être fataliste et déprimant, très loin d'être moralisateur ou accusateur. Oui, Léonard nous raconte comment l'humanité s'est condamnée elle-même, mais il le fait avec une bienveillance inouïe, car comment blâmer l'homme d'être ce qu'il est ? Il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les mauvais, il n'y a pas de gentils et de méchants, simplement des hommes victimes de leur propre nature, et victime de cette société qu'il s'est créé en espérant y trouver le bonheur. Chaque innovation, chaque invention, est pensée comme la solution à un problème, sans que nous ne soyons capables d'anticiper les nouveaux problèmes que cela va causer et qu'il faudra de nouveau résoudre d'une façon ou d'une autre … « Des générations entières, la mienne y comprise, avaient été éduquées en leur bourrant le crâne que le succès social et économique était le sens de la vie. ». Piégés par le mythe de la croissance économique, du rendement et de la productivité, nous avons perdu de vue que le bonheur ne s'achète pas … et surtout, nous avons perdu tout bon sens : à quoi bon produire toujours plus de viande alors que des milliers de tonnes sont ensuite jetées car non consommées ? pourquoi diable changer sans cesse de téléphone alors que le précédent marche encore parfaitement, gaspillant inutilement des composants extrêmement polluants ?

Mais contrairement à nombres d'auteurs de science-fiction qui dépeignent l'humanité comme la pire des engeances, Gaëtan Noël nous la présente donc bien plus comme une promesse : oui, bien sûr, l'humanité est loin d'être parfaite, et ses égarements ainsi que sa soif irraisonnée de richesses et de puissances ont des conséquences terribles. Mais à ses yeux, l'humanité a les moyens de se sauver, de se construire un avenir plus simple et plus beau, un futur où la nature ne serait plus notre ennemie mais notre meilleure alliée … à condition que nous soyons prêts à nous occuper d'elle autant qu'elle s'occupe de nous, à condition que nous apprenions à nous ouvrir au monde au lieu d'être sans cesse repliés sur nous-mêmes. A condition que nous soyons prêts à quelques efforts et sacrifices. Chacun, à notre échelle, nous pouvons faire quelque chose : c'est ce que l'auteur nous affirme en nous présentant, en annexe, quelques pistes à mettre en oeuvre dans notre vie quotidiennes, des petites choses toute simples qui, si elles sont réalisées par le plus grand nombre, pourrait faire basculer la balance de l'autre côté : non plus vers notre extinction programmée, mais vers une renaissance … L'avenir nous appartient, à nous de décider si vous voulons avancer vers la fin ou vers un renouveau.

En bref, vous l'aurez bien compris, c'est un récit incroyablement court mais terriblement percutant que nous propose Gaëtan Noël pour sa première irruption dans le monde de la science-fiction. Il nous offre une histoire certes tragique et dramatique, mais nous invite à ne surtout pas baisser les bras et tout laisser tomber, bien au contraire : on peut tous devenir des héros et héroïnes, si on le souhaite. On peut sauver Léonard. On peut sauver la terre et ses habitants. Alors sauvons-nous. Suivons l'exemple d'Hydan, héros du Tourment des Rois du même auteur – auquel celui-ci fait un petit clin d'oeil au détour d'une page, mise en abime qui renforce encore plus la portée du roman – et « tentons le tout pour le tout, misons sur cette chance sur un milliard de sauver le monde ». Et « incarnons une idée » pour insuffler à d'autres l'envie de nous aider à sauver le monde et l'humanité.
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Pour ceux qui suivent la Marmite depuis ses débuts, vous n'êtes pas sans savoir que l'auteur Gaëtan Noël a marqué son année 2018 grâce à son premier roman, le Tourment des Rois, une dark-fantasy aux grandes promesses épiques et fond philosophique.

Cette année, Gaëtan Noël revient avec un nouveau roman très différent (peut-être pas tant, mais… vous comprendrez pourquoi par vous-mêmes), dans un genre science-fiction, post-apocalyptique. Il traite d'un sujet « d'actualité » (même si nous trouvons que c'est un brin réducteur de le formuler ainsi) : l'écologie et le destin de l'humanité.

L'écologie.


Sans doute un sujet qui a sensibilisé nombre d'entre vous comme il peut agacer ceux qui se sentent le moins concernés… Mais avez-vous déjà imaginé ce qui pourrait vraiment advenir dans quelques années ? Oui, nous ne partons pas du principe que tout puisse se dérouler dans plusieurs siècles ou millénaires. Pensez que vous ne pouvez pas vous en laver les mains, que ce ne sont pas les enfants de vos enfants de vos enfants […] qui seront les victimes de la fin du monde.

Pensez que c'est vous.


Vous qui affrontez le courroux de notre planète, vous qui subissez les conséquences de ce que l'on croyait acquis…

Avez-vous imaginé… le final ?

Mais peut-on le déduire, en avoir une idée, sans connaître tous les tenants et les aboutissants ? Pour pallier un problème majeur, ne faut-il pas avant tout le comprendre ?

C'est ce que Gaëtan Noël nous propose dans ce nouvel ouvrage qui est un appel au secours.

Une prise de conscience.


Léo, c'est un héros qui pourrait être n'importe lequel d'entre vous. Mais Léo, c'est un anthropologue de soixante-deux ans.

Et un survivant.

Le survivant.

Celui qui reste après l'extinction totale des dix milliards d'êtres humains sur Terre.

Mais grâce à Léo, nous remontons le fil de l'Histoire afin de comprendre comment nous en sommes arriver là.


Gaëtan Noël s'est lancé dans un travail de recherches pesées, réfléchies et vérifiées. Après des mois de documentation, il nous permet par le biais de son héros de réellement prendre conscience de quand tout a commencé, pourquoi, comment, et — avec humilité — ce qui aurait pu être fait pour l'éviter. Nous partons du principe que tout est acté, que c'est terminé.

C'est donc une remise en question totale, de l'individu comme de l'humanité tout entière.

Mais c'est aussi un décorticage en règle de cette nature que nous partageons tous, à l'aube de l'Homo-Sapiens ; l'anthropologue Léo/Gaëtan Noël grattent nos écorces et s'infiltrent, couche après couche, dans l'intimité de notre espèce pour en soutirer les faiblesses… et les forces, pour comprendre, expliquer qui nous sommes et pourquoi nous n'avons pas pu nous sauver.


Ce sont des débats moraux, philosophiques entre plusieurs voix (nous n'en dirons pas davantage sur cette question précise).

Mais ne craignez pas de la lourdeur ou un rabâchage en règle.

À travers ce texte ouvert, ce dernier témoignage de l'homme qui reste, c'est avant tout une histoire narrée avec soin, humanité et fluidité. C'est accessible, ludique et appréciable. Nous sommes loin du matraquage habituel où l'on nous sert des graphiques et des chiffres à tout-va au point que notre regard se floute, le cerveau se déconnecte.

Tout est simple dans sa complexité.

Gaëtan Noël utilise sa sensibilité à l'Imaginaire pour rajouter un axe science-fiction ; cela permet entre autres d'agrémenter son texte d'un nouveau souffle et, ainsi, introduire une intrigue en supplément. Intrigue qui nous pousse à en vouloir davantage, tourner les pages même si elles nous font mal, même si elles percutent, même si c'est un miroir cruel de notre existence et à celle qui fut pour des milliers d'autres.


Toutefois, il n'est pas question d'un axe emprunté débouchant sur des séries d'action et de twists dynamiques.

Le rythme est posé, curieusement calme, à une rare exception. Ce n'est pas pour autant ennuyeux, tant il y a d'informations, une dynamique qui s'émancipe de ce que l'on attend d'ordinaire avec un tel genre littéraire.

L'impact est émotionnel, puis mental.

Et le roman se termine d'une façon originale. Un choix narratif très intéressant qui pourrait donner plus de poids encore à ce qui est transmis.

Pour ceux qui n'ont pas lu le Tourment des Rois, vous pourriez être quelque peu surpris par les références que l'on trouve dans Sauvez-vous – il est cependant agréable que ces références-là soient expliquées afin que nous ne soyons pas perdus. Mieux encore, sans doute vous donneront-elles envie de découvrir ce premier roman. Pour les autres, ce sera un plaisir de les reconnaître à travers les lignes pour les plus attentifs d'entre tous. Un petit hommage à ce travail de Gaëtan Noël — l'on comprend qu'il a une place très particulière.


Nous retrouvons l'intérêt de Gaëtan Noël pour la philosophie, les grandes interrogations et les fondements existentiels. Mais l'impact est peut-être différent, puisque nous sommes confrontés à notre propre univers, nous sommes face à un être humain ordinaire — l'identification est alors plus prononcée et troublante.

Il est question de notre avenir dans sa cruelle finalité.

Ce nouveau roman est donc un message. le message préventif et celui de l'espoir. C'est une histoire qui peut être lue par le plus grand nombre : par plaisir ou par intérêt pour ses thématiques. Il peut être lu comme un nouveau récit science-fiction à rajouter dans sa bibliothèque… au détail près que le contexte n'est pas le fruit de l'imagination.


Nous n'aurons pas de seconde chance.

Ce monde-là est celui qui nous attend…

… si nous ne nous sauvons pas.
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Prise de conscience.

La Terre n'est plus que l'ombre d'elle-même. L'Homme , par sa présence et son manque de conscience l'a détruite, provoquant ainsi la fin de l'humanité. Il ne reste qu'une seul survivant , Léo. Mais celui-ci voit sa fin arriver. Lui qui n'a plus rien va se retrouver confronté à une situation inattendue. Et s'il existait une chance de tout changer ?

Que dire de ce roman si ce nest que tel un uppercut bien placé il vous remet les idées en place, de façon claire, nette et précise.

Ce roman nous confronte à notre potentiel avenir , à celui qui nous attend si nous ne réagissons pas à temps.

Léonard a vu son monde s'écrouler. Il a perdu tous ceux à qui il tenait et se retrouve désormais seul . Seul sur une Terre désolée où vivre est devenu impossible.
L'Homme l'a rendue inhabitable, hostile à la moindre vie . Par inconscience ou égoïsme il s'est lui-même conduit à sa perte.
Mais alors que tout semble perdu peut-on encore espérer un miracle ?

Léo n'y croit plus . Et pourtant. Pourtant il va se retrouver confronter à l'incroyable. L'espoir d'une seconde chance, l'espoir que tout change. Mais le mérite t-on vraiment ? L'Homme est-il capable de prendre conscience de ses failles ?

Avec ce roman Gaëtan Noël nous invite à prendre conscience du monde qui nous entoure et de ce qu'il est en train de devenir à cause de nous. Un monde qui se meurt, par nous et de nous.
Il nous pousse à nous interroger sur nous , sur notre capacité à changer , à mettre de côté certains de nos petits privilèges , à faire face à la réalité des choses.
Il nous offre l'occasion de prendre le bon chemin.

Il faudrait être idiot ou particulièrement aveugle pour ne pas se rendre compte de l'état actuel de notre planète. Nos comportements , nos choix, nos ambitions influent sur le monde qui nous entoure . le monde change mais pas pour le meilleur malheureusement. Petit à petit nous périclitons, coupables de n'avoir pas su voir l'évidence.

Ce roman est là pour nous le rappeler certes mais aussi pour nous dire qu'il nest pas encore tout à fait trop tard , que peut-être il nous reste une chance de changer les choses mais pour cela il faut le vouloir vraiment. Tout nest qu'une question de prise de conscience et de remise en question. Certes cela n'est point facile mais cela est plus que nécessaire. Sinon bientôt nous ne serons plus.

À vous de choisir , de décider de ce que sera votre avenir. La fin vous appartient , ne gâchez pas cette chance.


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Un livre bouleversant et rempli de Vérités écologiques... Cette histoire est un mélange entre la Réalité et la fiction. Mais lorsque la Réalité prend le dessus sur la fiction : cela veut dire qu'il est temps d'agir ! le livre de Gaëtan Noël n'est pas un livre comme les autres : c'est un livre à méditer et à prendre Conscience de nos actes du quotidien.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Je m'appelle Léonard. Mes amis m'appellent... enfin, ils m'appelaient...Léo.
- C'est également intéressant.
- Une idée de mon père. Léonard de Vinci était un grand penseur, un génie de l'humanité. Et Léo fait référence au lion : une espèce disparue, supposée avoir été le roi majestueux des animaux... enfin, dans notre culture.
- Très bien, Léo. Reposez-vous. Je vous fais apporter de quoi cacher votre système reproducteur si honteux à arborer.
- Très drôle.
Et c'est ainsi que j'appris qu'ils avaient aussi un certain sens de l'humour...
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—Héla ! lançai-je en m’approchant du micro. Lance une dernière analyse des refuges.
Une dernière. Par acquit de conscience. Pour être sûr de ce que j’étais en train de vivre. Pour être sûr de ce dont j’étais déjà dramatiquement certain.
—Entendu. Connexion aux satellites HUMAN WATCHERS établie. Analyse de la planète en cours...
Héla... Cette intelligence artificielle ne me manquerait pas. Trop froide. Trop inhumaine. Trop...éternelle, elle.
—Analyse terminée. Le nombre de survivants est estimé à : zéro.
Je hochai la tête, mécaniquement.
—Combien de refuges sont encore actifs?
—La totalité. [..]
Nous avions été dix-milliards d’êtres humains. Et depuis quelques heures... nous n’étions plus qu’un.
« Je suis le dernier être humain. »
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