Le sens de nos pas

Quant à toi, vis, mon phénomène. Vis. Car la vie est merveilleuse, féérique, éblouissante ! Et elle est unique pour chacun de nous. Savoure-la en t’éveillant chaque matin. Laisse toi porter par les promesses de chacune de tes journées. Connecte-toi à la beauté des nuits pour te rappeler que tout a une fin, en te rappelant que tout reste possible tant qu’elle n’est pas arrivée. Ne te contente pas de graviter autour de ce qui te tente. Ouvre plutôt ta main, et attrape chaque instant de joie qui te sera offert. Sinon, tu resteras toujours à la périphérie du bonheur, en ayant le sentiment de le vivre mais en comprenant plus tard que tu n’as fait que le regarder de loin.

N’as-tu en effet jamais remarqué combien les gens remettent toujours leur bonheur à plus tard ? Petit, on attend d’être grand. Adulte, on attend le mariage, un enfant, une réussite professionnelle, une maison, une voiture… on est souvent convaincu que demain sera forcément meilleur puisque l’on fait en sorte d’avoir davantage le lendemain que le jour que l’on est en train de vivre. Mais la vie n’évolue pas avec cette logique. Car chaque nouvelle journée apporte autant qu’elle enlève. Sauf que ce qui nous est retiré l’est de manière progressive et imperceptible.

Il est des vérités qui emprisonnent et d’autres qui libèrent.

Un jour, tu repenseras peut-être à nos échanges d’aujourd’hui, et tu comprendras mieux ces difficultés liées à la vieillesse. Pas seulement pour ce qu’elle représente de dégradations physiques et mentales. Mais d’abord parce qu’elle met fin à tout un champ des possibles. Tu sais, tous ces projets qui te donnent envie d’être déjà au lendemain pour les voir prendre forme…. Tu ne connais pas encore cette allégresse des réveils où chaque matin l’avenir t’appartient. Aujourd’hui, tu es au sommet d’une montagne et tu domines la vallée, mon phénomène. A tes pieds, tu as cet immense panorama qui te semble infini et tu n’as qu’à choisir les chemins que tu souhaiteras ou non emprunter. Pour toi, tout est possible.

Je tâcherai de me répéter une citation récemment découverte : « ne pleure pas parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé.

Le courage, c'est la vertu qui permet d'oser entreprendre et avencer malgré ses doutes. C'est aussi affronter les épreuves en surmontant sa peur. C'est encore continuer à marcher malgré la fatigue. Et c'est enfin trouver la force de se relever à chaque fois que l'on tombe à terre, écrasé par la douleur.

La mort d'une mère n'entraînait pas qu'un douloureux travail de deuil. Elle signait également la fin d'un refuge, le deuil d'une partie de sa propre histoire.

En vérité, ce qui m'obsède, c'est de savoir si elle a vraiment choisi de se suicider. Parce que si c'est le cas, ça signifie que je n'étais pas suffisante pour la retenir à la vie.

Parce que je crois que tu ne commences réellement à vivre au présent que lorsque tu as intégré à quelle rapidité file l'existence.

Il existe plusieurs formes de courage, petite...LE courage c'est la vertu qui permet d'oser entreprendre et avancer malgré ses doutes. C'est aussi affronter les épreuves en surmontant sa peur. C'est encore continuer à marcher malgré la fatigue. Et c'est enfin trouver la force de se relever à chaque fois que l'on tombe à terre, écrasé par la douleur.