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Citations sur Le sens de nos pas (137)

- Finalement, nous sommes dans le même bateau. Cela devrait te faire plaisir !

- Non, parce que nous appartenons à des saisons différentes. Tu vois ce peuplier ? Toi tu es la jeune pousse qui s'accrochera à sa branche. Le vent peut souffler, tu n'en est qu'au printemps et tu es solide. Lorsque tu grandiras, tu seras comme les feuilles de cet arbre : bien verte, belle, grande, forte. Les feuilles auront jauni lorsque l'été passera le relais à la saison suivante. La feuille marbrée de l'automne sera fragile, moins résistante au vent. Parfois, la moindre bourrasque la fera chuter.

- C'est toi ça ?

Il laissa échapper un petit rire étouffé.

- Pour moi cela fait bien longtemps que la fin de l'automne est arrivée. Je fais partie de ces rares feuilles qui ont réussi, Dieu sait par quel moyen, à rester accrochées à l'arbre. Mais la feuille nervurée et transparente de l'hiver est très fragile...
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J'avais épousé Jeanne pour le meilleur et pour le pire. Indéniablement, nous étions à l'extrémité de cette seconde partie.
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La pudeur et les silences faisaient aussi de bons compagnons de route.
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Philomène s'assit à ses côtés et, d'une voix douce, murmura :
- Raconte-moi, Auguste...

Y avait-il meilleur endroit pour parler de celle dont il n'était jamais parvenu à surmonter l'absence ? Existait-il plus beau lieu que cette parenthèse entre ciel et terre, entre ciel et mer, pour que l'hiver se raconte au printemps ?
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Devant Philomène interloquée, Auguste caressa du doigt le ruban bleu pâle. Quel jeune pouvait aujourd'hui comprendre l'impatience de l'attente, la magie d'une correspondance manuscrite, l'émotion du destinataire à la lecture des mots gravés sur le papier, les battements de coeur provoqués par le délié de certaines lettres.
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Ce n'est pas pour rien qu'on dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Derrière les tiens, il y a l'histoire de ta mère, de ton père, de tes grands-parents. Dans quelques décennies, la tienne s'y sera ajoutée. [...]
-Chaque fois que quelqu'un plonge ses yeux dans les tiens, ton regard dit : "Voici qui je suis, et voici d'où je viens". Ne l'oublie jamais, mon phénomène.
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Tu sais, les morts laissent une part d'eux en chacun des vivants qui ne les oublient pas...
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Vieillir, c'est beau lorsque l'on n'oublie pas que chaque jour qui nous est offert est une chance de profiter des plaisirs de la vie, ou encore des gens que l'on aime. De goûter et se délecter de chacun de ces instants en prenant conscience de la chance que l'on a... Mais pour s'en rendre compte, il faudrait avoir conscience en permanence du temps qui passe, vite, si vite...
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Le courage c est la vertu qui permet d'oser, entreprendre et avancer malgré ses doutes. C est aussi affronter les épreuves en surmontant sa peur. C est encore continuer à marcher malgré la fatigue. Et c est enfin trouver la force de se relever a chaque fois que l'on tombe a terre, écrasé par la douleur
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Nous avons à tort tendance à croire que les vivants ferment les yeux des mourants. Je crois à l'inverse que ce sont les mourants qui ouvrent les yeux des vivants. Ils ont ramènent à l'essentiel. Et nous rappellent l'importance de ceux qui nous entourent encore.
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